[n° ou bulletin] est un bulletin de / Antoine UllmannTitre : | N°209 - avril 2016 - Marquet | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 2016 | Importance : | 50 p. | Présentation : | ill. en coul. | Format : | 24 cm | Prix : | 7,90 € | Langues : | Français (fre) | Catégories : | 3.45 Arts
| Tags : | Albert Marquet fauvisme | Index. décimale : | 700 Arts et beaux arts. Divertissements. Musique. Jeux. Sports | Résumé : | Allons voir ce qui bouge… C’est ce qu’Albert Marquet (1875-1947) aimait lancer à ses amis peintres. A la marge des grands courants de l’art moderne, il invente un style épuré bien à lui. Voyages après voyages, il saisit des instants capturés sur des quais, des ports, des rues et en retranscrit juste l’essentiel. Carpe diem ! (Dada) | Note de contenu : | Au sommaire
Un artiste inclassable
On a bien tenté d’enfermer Marquet dans la « cage des fauves », mais il préfère suivre son inspiration toujours en dépit des modes modernes.
L’influence du fauvisme
Entre 1898 et 1906, l’artiste participe à l’apparition de ce nouveau courant qui met les couleurs à l’honneur. Pourtant, il fait vite figure d’outsider…
Capturer l’instant !
L’artiste aime saisir ce qui ne fait que passer : un geste, une silhouette ou un moment de la journée. En quelques coups de crayons il immortalise le moment…sur le vif !
De Paris en bords de mer : le goût du voyage
La ville le fleuve et le port deviennent ses sujets favoris, qu’il va peindre des centaines de fois partout dans le monde. Découvrez son univers au bord de l’eau.
Une galerie de portraits
C’est bien connu, Marquet rime surtout avec paysages. Pourtant, l’artiste a plus d’une corde à son arc. Venez observer ses portraits !
Le style Marquet
Son art se repère de loin. Il n’est pas rare que face à l’une de ses toiles, on en devine tout de suite l’auteur ! Qu’est-ce qui rend ses œuvres si particulières ?
Tout Marquet en une œuvre
L’artiste reste fidèle à un style qu’il a mis en place très tôt. Son chef-d’œuvre ? Difficile à dire, tant ses toiles les plus réussies se ressemblent ! Focus sur l’œuvre Vue du port du Havre.
En quelques mots
Albert Marquet est le grand fugitif de l’art moderne. Il naît à Bordeaux mais lance sa carrière à Paris. Passionné par les fleuves et les ports, il y voguera toute sa vie durant.
Au total, il réalise plus de 60 voyages au cours de sa carrière, cherchant à chaque fois à capturer l’atmosphère des lieux. Car le fugitif se retrouve aussi au cœur de ses toiles : Marquet aime travailler sur le vif et saisir un instant qui lui a plu. Depuis son enfance, il remplit des carnets de croquis réalisés dans la rue, attrapant une silhouette en quelques traits expressifs. Ce qui l’intéresse, c’est ce qui bouge, ce qui ne fait que passer, et qu’il peut capturer avec son crayon ou ses pinceaux. Que peint-il ainsi ? Des passants dans la rue, une lumière particulière sur une façade… Le temps passe, fuit, mais Marquet prolonge l’instant dans ses œuvres.
L’artiste se forge ainsi, toile après toile, un style bien à lui. Son ami Matisse a bien essayé de l’inclure dans les nouveaux courants de l’art moderne, et notamment le fauvisme, que Marquet essaye un temps. Mais bien vite, le voilà fugitif à nouveau. Jamais il n’adoptera le style des avant-gardes. C’est peut-être pour cela que l’histoire de l’art l’a parfois fui. Et pourtant, au détour d’une promenade au bord de l’eau, à la campagne ou dans la ville, on retrouve soudain l’artiste : « C’est un Marquet ! ». Il a si bien réussi à rendre l’essentiel d’un lieu qu’on finit par voir le monde à travers ses yeux. (Dada) |
[n° ou bulletin] est un bulletin de / Antoine UllmannN°209 - avril 2016 - Marquet [texte imprimé] . - 2016 . - 50 p. : ill. en coul. ; 24 cm. 7,90 € Langues : Français ( fre) Catégories : | 3.45 Arts
| Tags : | Albert Marquet fauvisme | Index. décimale : | 700 Arts et beaux arts. Divertissements. Musique. Jeux. Sports | Résumé : | Allons voir ce qui bouge… C’est ce qu’Albert Marquet (1875-1947) aimait lancer à ses amis peintres. A la marge des grands courants de l’art moderne, il invente un style épuré bien à lui. Voyages après voyages, il saisit des instants capturés sur des quais, des ports, des rues et en retranscrit juste l’essentiel. Carpe diem ! (Dada) | Note de contenu : | Au sommaire
Un artiste inclassable
On a bien tenté d’enfermer Marquet dans la « cage des fauves », mais il préfère suivre son inspiration toujours en dépit des modes modernes.
L’influence du fauvisme
Entre 1898 et 1906, l’artiste participe à l’apparition de ce nouveau courant qui met les couleurs à l’honneur. Pourtant, il fait vite figure d’outsider…
Capturer l’instant !
L’artiste aime saisir ce qui ne fait que passer : un geste, une silhouette ou un moment de la journée. En quelques coups de crayons il immortalise le moment…sur le vif !
De Paris en bords de mer : le goût du voyage
La ville le fleuve et le port deviennent ses sujets favoris, qu’il va peindre des centaines de fois partout dans le monde. Découvrez son univers au bord de l’eau.
Une galerie de portraits
C’est bien connu, Marquet rime surtout avec paysages. Pourtant, l’artiste a plus d’une corde à son arc. Venez observer ses portraits !
Le style Marquet
Son art se repère de loin. Il n’est pas rare que face à l’une de ses toiles, on en devine tout de suite l’auteur ! Qu’est-ce qui rend ses œuvres si particulières ?
Tout Marquet en une œuvre
L’artiste reste fidèle à un style qu’il a mis en place très tôt. Son chef-d’œuvre ? Difficile à dire, tant ses toiles les plus réussies se ressemblent ! Focus sur l’œuvre Vue du port du Havre.
En quelques mots
Albert Marquet est le grand fugitif de l’art moderne. Il naît à Bordeaux mais lance sa carrière à Paris. Passionné par les fleuves et les ports, il y voguera toute sa vie durant.
Au total, il réalise plus de 60 voyages au cours de sa carrière, cherchant à chaque fois à capturer l’atmosphère des lieux. Car le fugitif se retrouve aussi au cœur de ses toiles : Marquet aime travailler sur le vif et saisir un instant qui lui a plu. Depuis son enfance, il remplit des carnets de croquis réalisés dans la rue, attrapant une silhouette en quelques traits expressifs. Ce qui l’intéresse, c’est ce qui bouge, ce qui ne fait que passer, et qu’il peut capturer avec son crayon ou ses pinceaux. Que peint-il ainsi ? Des passants dans la rue, une lumière particulière sur une façade… Le temps passe, fuit, mais Marquet prolonge l’instant dans ses œuvres.
L’artiste se forge ainsi, toile après toile, un style bien à lui. Son ami Matisse a bien essayé de l’inclure dans les nouveaux courants de l’art moderne, et notamment le fauvisme, que Marquet essaye un temps. Mais bien vite, le voilà fugitif à nouveau. Jamais il n’adoptera le style des avant-gardes. C’est peut-être pour cela que l’histoire de l’art l’a parfois fui. Et pourtant, au détour d’une promenade au bord de l’eau, à la campagne ou dans la ville, on retrouve soudain l’artiste : « C’est un Marquet ! ». Il a si bien réussi à rendre l’essentiel d’un lieu qu’on finit par voir le monde à travers ses yeux. (Dada) |
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