[n° ou bulletin] est un bulletin de / Benoit Van KeirsbilckTitre : | N°396 - Juin 2020 - Evolutions récentes du droit de la jeunesse | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 2020 | Importance : | 48 p. | Présentation : | ill. | Format : | 30 cm | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Droit
| Tags : | jeunes (droit) coronavirus (droit enfant) confinement (psychologie) migration (droit enfant) | Index. décimale : | 34 Droit. Jurisprudence. Législation | Note de contenu : | Pour le sourire d’un enfant : …
La chorégraphe et cinéaste Lydia Chagoll est décédée le 23 juin dernier. Elle était née en 1931 et a dû fuir la persécution nazie, mais pour tomber dans les camps japonais dans les Indes néerlandaises. Elle aura connu une carrière artistique mondiale tout en écrivant et témoignant sur la Shoah. Elle est aussi devenue cinéaste et a réalisé de nombreux documentaires, dont un des derniers en date fut consacré à la persécution des Roms, Ma Bister.
…le combat d’une vie
Son plus grand combat a été pour les droits de l’enfant, car c’est lui qui est la première victime en temps de guerre. Elle a fondé l’ASBL Voor de Glimlach van een Kind [Pour le sourire d’un enfant] qui, en collaboration avec la Fondation Roi Baudouin, décerne chaque année le «Prix Lydia Chagoll - Pour un sourire d’enfant» pour promouvoir le respect des enfants et de leurs droits, quelle que soit leur origine ou leur nationalité, et lutter contre l’oppression et la discrimination.
Les bénéficiaires sont des associations et groupes qui ont déployé des efforts particuliers pour promouvoir le respect des enfants et de leurs droits. Une grande dame nous a quittés. Une humaniste, combattante, déterminée, aimant les enfants et ayant oeuvré, avec ses moyens, au respect de leurs droits.
Nouvelle condamnation sévère …
L’affaire concerne les conditions dans lesquelles deux très jeunes enfants (5 et 3 ans !), appréhendés lors de leur entrée irrégulière sur le territoire français à Mayotte, ont été placés en rétention administrative en compagnie d’adultes qui ne les connaissaient pas ni ne les assistaient, rattachés arbitrairement à l’un d’eux et renvoyés expéditivement vers les Comores sans examen attentif et individualisé de leur situation.
…de la CEDH …
La Cour est convaincue que le rattachement des deux enfants à un adulte n’a pas été opéré dans le but de préserver l’intérêt supérieur des enfants, mais dans celui de permettre leur expulsion rapide vers les Comores.
Leur placement en rétention n’a pu qu’engendrer une situation de stress et d’angoisse et avoir des conséquences particulièrement traumatisantes pour leur psychisme. Les autorités françaises n’ont pas veillé à une prise en charge effective des enfants et n’ont pas tenu compte de la situation que ceux-ci risquaient d’affronter lors de leur retour dans leur pays d’origine.
…pour détention d’enfants migrants
La Cour observe également qu’aucun recours n’a été ouvert aux enfants afin de faire vérifier la légalité de leur placement en rétention. Elle rappelle que le fait d’enfermer certains membres d’une famille dans un centre de rétention, alors même que d’autres membres de cette famille sont laissés en liberté, s’analyse comme une ingérence dans l’exercice effectif de leur vie familiale, quelle que soit la durée de la mesure en cause.
(Moustahi c. France, Arrêt 25.06.2020 – violation des articles 3, 5, 8, 4 du 4ème protocole et 13).
République bananière ? Non : UE !
Menaces verbales, attaques physiques, réduction des financements, telles sont quelques-uns des principaux défis auxquels sont confrontés les organisations de la société civile travaillant sur les droits humains dans l’Union européenne.
De plus, près de la moitié considère que la situation s’est détériorée dans les dernières années.
Ces constats font partie des conclusions de la seconde consultation annuelle de la société civile réalisée par l’Agence européenne des droits fondamentaux.
On ne parle pas d’une sombre république dirigée par un autocrate très peu éclairé, mais de la situation qui prévaut dans les 27 pays de l’Union européenne.
https://fra.europa.eu/en/publication/2020/civicspace-experiences
Violence contre les enfants : une plateforme de connaissances
Le partenariat mondial sur la violence contre les enfants, a lancé une nouvelle plateforme de connaissances (knowledge platform), un endroit où l’on peut explorer les dernières preuves, recherches et données essentielles pour mettre fin à toutes les formes de violence contre les enfants. Tous les contenus de cette page - mis à jour régulièrement – visent à contribuer à la prévention de la violence.
La plate-forme de connaissances est gérée par le laboratoire End Violence Lab, une collaboration entre End Violence et l’Université d’Édimbourg.
www.end-violence.org
(jdj) |
[n° ou bulletin] est un bulletin de / Benoit Van KeirsbilckN°396 - Juin 2020 - Evolutions récentes du droit de la jeunesse [texte imprimé] . - 2020 . - 48 p. : ill. ; 30 cm. Langues : Français ( fre) Catégories : | Droit
| Tags : | jeunes (droit) coronavirus (droit enfant) confinement (psychologie) migration (droit enfant) | Index. décimale : | 34 Droit. Jurisprudence. Législation | Note de contenu : | Pour le sourire d’un enfant : …
La chorégraphe et cinéaste Lydia Chagoll est décédée le 23 juin dernier. Elle était née en 1931 et a dû fuir la persécution nazie, mais pour tomber dans les camps japonais dans les Indes néerlandaises. Elle aura connu une carrière artistique mondiale tout en écrivant et témoignant sur la Shoah. Elle est aussi devenue cinéaste et a réalisé de nombreux documentaires, dont un des derniers en date fut consacré à la persécution des Roms, Ma Bister.
…le combat d’une vie
Son plus grand combat a été pour les droits de l’enfant, car c’est lui qui est la première victime en temps de guerre. Elle a fondé l’ASBL Voor de Glimlach van een Kind [Pour le sourire d’un enfant] qui, en collaboration avec la Fondation Roi Baudouin, décerne chaque année le «Prix Lydia Chagoll - Pour un sourire d’enfant» pour promouvoir le respect des enfants et de leurs droits, quelle que soit leur origine ou leur nationalité, et lutter contre l’oppression et la discrimination.
Les bénéficiaires sont des associations et groupes qui ont déployé des efforts particuliers pour promouvoir le respect des enfants et de leurs droits. Une grande dame nous a quittés. Une humaniste, combattante, déterminée, aimant les enfants et ayant oeuvré, avec ses moyens, au respect de leurs droits.
Nouvelle condamnation sévère …
L’affaire concerne les conditions dans lesquelles deux très jeunes enfants (5 et 3 ans !), appréhendés lors de leur entrée irrégulière sur le territoire français à Mayotte, ont été placés en rétention administrative en compagnie d’adultes qui ne les connaissaient pas ni ne les assistaient, rattachés arbitrairement à l’un d’eux et renvoyés expéditivement vers les Comores sans examen attentif et individualisé de leur situation.
…de la CEDH …
La Cour est convaincue que le rattachement des deux enfants à un adulte n’a pas été opéré dans le but de préserver l’intérêt supérieur des enfants, mais dans celui de permettre leur expulsion rapide vers les Comores.
Leur placement en rétention n’a pu qu’engendrer une situation de stress et d’angoisse et avoir des conséquences particulièrement traumatisantes pour leur psychisme. Les autorités françaises n’ont pas veillé à une prise en charge effective des enfants et n’ont pas tenu compte de la situation que ceux-ci risquaient d’affronter lors de leur retour dans leur pays d’origine.
…pour détention d’enfants migrants
La Cour observe également qu’aucun recours n’a été ouvert aux enfants afin de faire vérifier la légalité de leur placement en rétention. Elle rappelle que le fait d’enfermer certains membres d’une famille dans un centre de rétention, alors même que d’autres membres de cette famille sont laissés en liberté, s’analyse comme une ingérence dans l’exercice effectif de leur vie familiale, quelle que soit la durée de la mesure en cause.
(Moustahi c. France, Arrêt 25.06.2020 – violation des articles 3, 5, 8, 4 du 4ème protocole et 13).
République bananière ? Non : UE !
Menaces verbales, attaques physiques, réduction des financements, telles sont quelques-uns des principaux défis auxquels sont confrontés les organisations de la société civile travaillant sur les droits humains dans l’Union européenne.
De plus, près de la moitié considère que la situation s’est détériorée dans les dernières années.
Ces constats font partie des conclusions de la seconde consultation annuelle de la société civile réalisée par l’Agence européenne des droits fondamentaux.
On ne parle pas d’une sombre république dirigée par un autocrate très peu éclairé, mais de la situation qui prévaut dans les 27 pays de l’Union européenne.
https://fra.europa.eu/en/publication/2020/civicspace-experiences
Violence contre les enfants : une plateforme de connaissances
Le partenariat mondial sur la violence contre les enfants, a lancé une nouvelle plateforme de connaissances (knowledge platform), un endroit où l’on peut explorer les dernières preuves, recherches et données essentielles pour mettre fin à toutes les formes de violence contre les enfants. Tous les contenus de cette page - mis à jour régulièrement – visent à contribuer à la prévention de la violence.
La plate-forme de connaissances est gérée par le laboratoire End Violence Lab, une collaboration entre End Violence et l’Université d’Édimbourg.
www.end-violence.org
(jdj) |
| |