[n° ou bulletin] est un bulletin de / Aude GarellyTitre : | N°489 - Décembre 2020 - Covid-19 : la santé cabossée des plus pauvres | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 2021 | Importance : | 73 p. | Présentation : | ill. | Format : | 27 cm | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Sociologie
| Tags : | covid-19 pauvreté élèves-stagiaires chemsex drogue crise sanitaire aide alimentaire Bébé Bus | Index. décimale : | 316 Sociologie | Résumé : | La Belgique comptera probablement plus de 18.000 décès liés au Covid-19 à la fin du mois de décembre. La pandémie touche en particulier les plus précaires. C’est du moins ce qu’on lit un peu partout. Une réalité pas facile à quantifier.
Mais les constats de terrain remontent. La deuxième vague est différente. Elle frappe les populations précaires davantage encore que la première vague. C’est l’une des hypothèses qu’Yves Coppieters émet dans l’interview à laquelle il répond, au côté de Judith Racapé (lire « Le virus a exacerbé les inégalités sociales de santé »). Ces deux professeurs à l’école de santé publique de l’ULB se lancent dans une vaste recherche sur ces liens entre inégalités, santé et Covid-19. Pour Judith Racapé, les populations précarisées portent un double fardeau. Elles sont, d’une part, confrontées davantage au virus et, d’autre part, elles en meurent plus ou développent des formes plus graves de la maladie.
Logements insalubres et exigus. Quartiers densément peuplés. Absence de télétravail. Tous ces facteurs augmentent les risques de santé pour les plus précaires. C’est bien ce prisme des inégalités qui traverse notre dossier. Où l’on découvre le difficile labeur des maisons médicales confrontées aux reports de soins et au déni, voire à la honte, de certains patients testés positifs au coronavirus (lire « Le grand méchant Covid et les trois maisons médicales »).
Le report de soins, justement, fut l’un des marqueurs du premier confinement. Il a éloigné des pans entiers de la population de leurs médecins. Les conséquences à long terme toucheront davantage les défavorisés (lire « Le confinement a verrouillé l’accès aux soins »). Et parmi les défavorisés, les sans-abri sont un public particulier. Médecins du monde leur propose de se faire vacciner contre la grippe (lire « Médecins du monde en campagne contre la grippe »). L’un des objectifs étant d’éviter un surcroît d’hospitalisations, intenable en ces temps pandémiques. Mais le virus n’atteint pas que la santé physique. Il s’attaque aussi à la santé mentale. Les lignes d’écoute téléphonique sont très sollicitées (lire « Lignes d’écoute : entre crises suicidaire et sanitaire »).
Un espoir luit à l’horizon. Celui du vaccin. Dont l’efficacité sera tributaire de l’engouement de la population. « J’ai vraiment peur que les gens finissent par ne plus croire à rien, par tout remettre en cause », dit une coordinatrice d’une maison médicale. Rendez-vous en 2021. (alterechos) |
[n° ou bulletin] est un bulletin de / Aude GarellyN°489 - Décembre 2020 - Covid-19 : la santé cabossée des plus pauvres [texte imprimé] . - 2021 . - 73 p. : ill. ; 27 cm. Langues : Français ( fre) Catégories : | Sociologie
| Tags : | covid-19 pauvreté élèves-stagiaires chemsex drogue crise sanitaire aide alimentaire Bébé Bus | Index. décimale : | 316 Sociologie | Résumé : | La Belgique comptera probablement plus de 18.000 décès liés au Covid-19 à la fin du mois de décembre. La pandémie touche en particulier les plus précaires. C’est du moins ce qu’on lit un peu partout. Une réalité pas facile à quantifier.
Mais les constats de terrain remontent. La deuxième vague est différente. Elle frappe les populations précaires davantage encore que la première vague. C’est l’une des hypothèses qu’Yves Coppieters émet dans l’interview à laquelle il répond, au côté de Judith Racapé (lire « Le virus a exacerbé les inégalités sociales de santé »). Ces deux professeurs à l’école de santé publique de l’ULB se lancent dans une vaste recherche sur ces liens entre inégalités, santé et Covid-19. Pour Judith Racapé, les populations précarisées portent un double fardeau. Elles sont, d’une part, confrontées davantage au virus et, d’autre part, elles en meurent plus ou développent des formes plus graves de la maladie.
Logements insalubres et exigus. Quartiers densément peuplés. Absence de télétravail. Tous ces facteurs augmentent les risques de santé pour les plus précaires. C’est bien ce prisme des inégalités qui traverse notre dossier. Où l’on découvre le difficile labeur des maisons médicales confrontées aux reports de soins et au déni, voire à la honte, de certains patients testés positifs au coronavirus (lire « Le grand méchant Covid et les trois maisons médicales »).
Le report de soins, justement, fut l’un des marqueurs du premier confinement. Il a éloigné des pans entiers de la population de leurs médecins. Les conséquences à long terme toucheront davantage les défavorisés (lire « Le confinement a verrouillé l’accès aux soins »). Et parmi les défavorisés, les sans-abri sont un public particulier. Médecins du monde leur propose de se faire vacciner contre la grippe (lire « Médecins du monde en campagne contre la grippe »). L’un des objectifs étant d’éviter un surcroît d’hospitalisations, intenable en ces temps pandémiques. Mais le virus n’atteint pas que la santé physique. Il s’attaque aussi à la santé mentale. Les lignes d’écoute téléphonique sont très sollicitées (lire « Lignes d’écoute : entre crises suicidaire et sanitaire »).
Un espoir luit à l’horizon. Celui du vaccin. Dont l’efficacité sera tributaire de l’engouement de la population. « J’ai vraiment peur que les gens finissent par ne plus croire à rien, par tout remettre en cause », dit une coordinatrice d’une maison médicale. Rendez-vous en 2021. (alterechos) |
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