[n° ou bulletin] est un bulletin de / Aude GarellyTitre : | N°491 - Mars 2021 - Discriminations de genre et violences institutionnelles : la double peine | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 2021 | Importance : | 73 p. | Présentation : | ill. | Format : | 27 cm | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Sociologie
| Tags : | dévoiturage mobilité maltraitance infantile asile discriminations | Index. décimale : | 316 Sociologie | Résumé : | C’est l’histoire d’une travailleuse sans emploi à qui l’on fait comprendre « que c’est un peu de sa faute si elle est en difficulté » (lire « Travail, famille… Inégalités »). D’une femme sans abri qui s’est sentie comme un « rat d’égout » dans une structure d’hébergement, d’une autre qui s’est sentie infantilisée par une travailleuse sociale (lire « Femmes sans abri et fantômes du passé »), d’une usagère de drogue qui s’entend dire qu’elle n’est pas une bonne mère (lire notre Focales consacré à deux projets qui accompagnement les parents en difficulté et leur nouveau-né), d’une prostituée/travailleuse du sexe soupçonnée de triche ou regardée de travers par le CPAS (lire « La plus grande violence institutionnelle, c’est l’absence de règles »), d’une femme exilée qui n’ose pas évoquer les violences de genre subies à l’Office des étrangers (lire « CGRA : les oreilles s’ouvrent peu à peu aux femmes »).
Toutes ces femmes partagent le fait d’être en situation de grande vulnérabilité sociale et économique, d’avoir essuyé des violences dès l’enfance et l’âge adulte, et d’être confrontées une nouvelle fois à des violences dans des institutions et dispositifs qui les accompagnent et leur viennent en aide (lire : « Violences institutionnelles contre les femmes : de quoi parle-t-on ? »). Parce qu’elles n’échappent pas aux rapports de domination qui traversent la société, ces institutions participent à la reproduction des discriminations à l’égard des femmes et aux inégalités, des questions encore trop peu abordées dans les cursus des futurs travailleurs sociaux (lire « Les questions de genre, dernières de classe »). Sur le terrain, des initiatives voient le jour pour lutter contre cette double peine. Formation au « processus de violence conjugale », groupes de travail « femmes et précarité », espaces de parole et d’activité non mixtes, et, même, projet de création d’un centre de jour pour les femmes… Les oreilles des travailleurs et travailleuses s’ouvrent peu à peu à la parole et aux expériences des femmes. Et, par là, les portes des institutions leur semblent un peu moins fermées à double tour. (alterechos) |
[n° ou bulletin] est un bulletin de / Aude GarellyN°491 - Mars 2021 - Discriminations de genre et violences institutionnelles : la double peine [texte imprimé] . - 2021 . - 73 p. : ill. ; 27 cm. Langues : Français ( fre) Catégories : | Sociologie
| Tags : | dévoiturage mobilité maltraitance infantile asile discriminations | Index. décimale : | 316 Sociologie | Résumé : | C’est l’histoire d’une travailleuse sans emploi à qui l’on fait comprendre « que c’est un peu de sa faute si elle est en difficulté » (lire « Travail, famille… Inégalités »). D’une femme sans abri qui s’est sentie comme un « rat d’égout » dans une structure d’hébergement, d’une autre qui s’est sentie infantilisée par une travailleuse sociale (lire « Femmes sans abri et fantômes du passé »), d’une usagère de drogue qui s’entend dire qu’elle n’est pas une bonne mère (lire notre Focales consacré à deux projets qui accompagnement les parents en difficulté et leur nouveau-né), d’une prostituée/travailleuse du sexe soupçonnée de triche ou regardée de travers par le CPAS (lire « La plus grande violence institutionnelle, c’est l’absence de règles »), d’une femme exilée qui n’ose pas évoquer les violences de genre subies à l’Office des étrangers (lire « CGRA : les oreilles s’ouvrent peu à peu aux femmes »).
Toutes ces femmes partagent le fait d’être en situation de grande vulnérabilité sociale et économique, d’avoir essuyé des violences dès l’enfance et l’âge adulte, et d’être confrontées une nouvelle fois à des violences dans des institutions et dispositifs qui les accompagnent et leur viennent en aide (lire : « Violences institutionnelles contre les femmes : de quoi parle-t-on ? »). Parce qu’elles n’échappent pas aux rapports de domination qui traversent la société, ces institutions participent à la reproduction des discriminations à l’égard des femmes et aux inégalités, des questions encore trop peu abordées dans les cursus des futurs travailleurs sociaux (lire « Les questions de genre, dernières de classe »). Sur le terrain, des initiatives voient le jour pour lutter contre cette double peine. Formation au « processus de violence conjugale », groupes de travail « femmes et précarité », espaces de parole et d’activité non mixtes, et, même, projet de création d’un centre de jour pour les femmes… Les oreilles des travailleurs et travailleuses s’ouvrent peu à peu à la parole et aux expériences des femmes. Et, par là, les portes des institutions leur semblent un peu moins fermées à double tour. (alterechos) |
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