[n° ou bulletin] est un bulletin de / Aude GarellyTitre : | N°496 - Septembre 2021 - Transformation numérique. Au tour de l'associatif | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 2021 | Importance : | 74 p. | Présentation : | ill. en coul. | Format : | 27 cm | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Sociologie
| Tags : | transformation numérique sans-papiers médecine scolaire | Index. décimale : | 316 Sociologie | Résumé : | Transformation numérique. Au tour de l’associatif
Le numérique est partout. Depuis 10, 20 ans, il a littéralement envahi nos vies. Face à ce tsunami, le secteur associatif s’adapte en ordre dispersé. Faute de moyens, certains bricolent des fichiers Excel. D’autres par contre se lancent dans la constitution d’outils numériques plus élaborés, censés les aider dans leur travail. Mais en ont-ils vraiment envie ou agissent-ils sous la contrainte ? Empruntent-ils la bonne recette ? Et respectent-ils la vie privée de leurs usagers et le fameux Règlement général sur la protection des données (RGPD) (lire : « Pour l’instant, c’est un peu le Far West ») ?
Souvent, c’est ce dernier point, ô combien sensible dans le travail social, qui semble crisper le plus certains travailleurs. Créer des bases de données reprenant des informations à propos des usagers, est-ce une bonne idée ? Les données collectées seront-elles bien utilisées ? La confiance des usagers – souvent fragile – vis-à-vis des associations ne risque-t-elle pas de s’effilocher ? Toutes ces questions sont charriées par un projet de création, à Bruxelles, d’un dossier électronique recensant la situation de tous les sans-abri en demande d’aide (lire : « Sans-abri à Bruxelles : le dossier électronique de la discorde »).
Critiquer, c’est facile ? Il est vrai que l’associatif lui-même, dans son fonctionnement interne, n’est pas exempt de reproches, notamment dans le choix des logiciels qu’il utilise, souvent issus des GAFAM et peu sûrs en termes de respect de la vie privée. Chez Alter Échos, nous avons fait notre examen de conscience et nous vous proposons une série de solutions… (lire : « En route vers la liberté »). Vous hésitez ? Allons, allons, d’autres ont pourtant déjà sauté le pas et sont passés aux logiciels libres (lire : « Migrations libres »).
Une preuve que le numérique et l’associatif peuvent aussi parfois se rencontrer. En témoigne aussi la question de l’e-santé qui, au-delà des questions éthiques que le dossier génère, permet la réalisation d’actes thérapeutiques, parfois à destination de personnes qui sans cela n’y auraient pas eu accès. Et ce depuis plusieurs années… (lire : « Le pari de l’e-santé pour un meilleur accès aux soins »).
(alterechos) |
[n° ou bulletin] est un bulletin de / Aude GarellyN°496 - Septembre 2021 - Transformation numérique. Au tour de l'associatif [texte imprimé] . - 2021 . - 74 p. : ill. en coul. ; 27 cm. Langues : Français ( fre) Catégories : | Sociologie
| Tags : | transformation numérique sans-papiers médecine scolaire | Index. décimale : | 316 Sociologie | Résumé : | Transformation numérique. Au tour de l’associatif
Le numérique est partout. Depuis 10, 20 ans, il a littéralement envahi nos vies. Face à ce tsunami, le secteur associatif s’adapte en ordre dispersé. Faute de moyens, certains bricolent des fichiers Excel. D’autres par contre se lancent dans la constitution d’outils numériques plus élaborés, censés les aider dans leur travail. Mais en ont-ils vraiment envie ou agissent-ils sous la contrainte ? Empruntent-ils la bonne recette ? Et respectent-ils la vie privée de leurs usagers et le fameux Règlement général sur la protection des données (RGPD) (lire : « Pour l’instant, c’est un peu le Far West ») ?
Souvent, c’est ce dernier point, ô combien sensible dans le travail social, qui semble crisper le plus certains travailleurs. Créer des bases de données reprenant des informations à propos des usagers, est-ce une bonne idée ? Les données collectées seront-elles bien utilisées ? La confiance des usagers – souvent fragile – vis-à-vis des associations ne risque-t-elle pas de s’effilocher ? Toutes ces questions sont charriées par un projet de création, à Bruxelles, d’un dossier électronique recensant la situation de tous les sans-abri en demande d’aide (lire : « Sans-abri à Bruxelles : le dossier électronique de la discorde »).
Critiquer, c’est facile ? Il est vrai que l’associatif lui-même, dans son fonctionnement interne, n’est pas exempt de reproches, notamment dans le choix des logiciels qu’il utilise, souvent issus des GAFAM et peu sûrs en termes de respect de la vie privée. Chez Alter Échos, nous avons fait notre examen de conscience et nous vous proposons une série de solutions… (lire : « En route vers la liberté »). Vous hésitez ? Allons, allons, d’autres ont pourtant déjà sauté le pas et sont passés aux logiciels libres (lire : « Migrations libres »).
Une preuve que le numérique et l’associatif peuvent aussi parfois se rencontrer. En témoigne aussi la question de l’e-santé qui, au-delà des questions éthiques que le dossier génère, permet la réalisation d’actes thérapeutiques, parfois à destination de personnes qui sans cela n’y auraient pas eu accès. Et ce depuis plusieurs années… (lire : « Le pari de l’e-santé pour un meilleur accès aux soins »).
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