[n° ou bulletin] est un bulletin de / Antoine UllmannTitre : | N°260 - Janvier 2022 - Goya | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 2022 | Importance : | 49 p. | Présentation : | ill. en coul. | Format : | 24 cm | Prix : | 7,9 € | Langues : | Français (fre) | Catégories : | 3.45 Arts
| Tags : | Francisco de Goya | Index. décimale : | 700 Arts et beaux arts. Divertissements. Musique. Jeux. Sports | Résumé : | Créatures étranges, portraits monstrueux et autres scènes terrifiantes… On connaît Francisco de Goya (1746-1828) pour ses peintures sombres. Pourtant, tout avait bien commencé pour lui ! Entré jeune à la cour du roi d’Espagne, il en gravit peu à peu toutes les marches, jusqu’à en devenir peintre officiel. Scènes religieuses et portraits de la noblesse font son succès. Mais son œuvre s’assombrit peu à peu. Tel un reporter, il retranscrit dans ses toiles et ses gravures les horreurs de son époque, et se passionne pour le côté obscur de l’humanité. Entre ombres et lumières, découvrez le fascinant destin du maître de la peinture espagnole, qui influencera bien des artistes modernes.
(revuedada.fr) | Note de contenu : | Au sommaire
Goya, voyage au bout de la nuit
Quelle œuvre étrange, peuplée à la fois de belles images et d’horreurs… Pour mieux la comprendre, découvrons la vie tourmentée du peintre espagnol.
Peindre au temps de l’Inquisition
Dans l’Espagne de Goya, l’Inquisition rôde et n’épargne rien ni personne. Alors, pour vivre heureux, peignons sérieux ?
En tête-à-tête avec Goya
Fabuleux portraitiste, il peindra aussi bien la noblesse que les travailleurs de l’ombre et les femmes croisées au quotidien, d’un style subtil et élégant.
Goya, grand reporter
Le portraitiste du roi se passionne aussi pour son époque. Pinceaux et crayons à la main, il nous raconte la vie de ses concitoyens, tel un véritable reporter…
Bizarre, biz’art
Sorcières, géants, spectres, ogres… ont envahi la peinture de Goya. Partons à la découverte d’un univers fantastique, de l’étrange au cauchemardesque.
Tout Goya en une œuvre
En 1808, le conflit gronde entre la France et l’Espagne. Un massacre de grande ampleur va bouleverser Goya, qui signera une de ses œuvres les plus fortes : El tres de Mayo.
Goyamania
Après sa mort, l’art de Goya a continué à rayonner. Sa technique moderne et la force de ses sujets ont frappé de nombreux artistes, comme Delacroix, Manet et bien d’autres !
En quelques mots
1888 : Goya est mort depuis 60 ans et enterré à Bordeaux où il s’était réfugié à la fin de sa vie, fuyant le régime autoritaire du roi Ferdinand VII. Mais l’Espagne a évolué entre-temps, et elle réclame alors le retour sur ses terres de la dépouille du célèbre peintre. En ouvrant son cercueil, surprise : son corps et sa palette y sont bien, mais pas son crâne ! C’est un squelette décapité que les autorités espagnoles récupèrent. L’enquête est lancée ! On retrouve d’abord la trace d’un certain docteur Gaubric, spécialisé dans l’étude du cerveau. Il aurait convaincu l’épouse de Goya d’offrir le crâne de son mari à la science, afin que soit étudié son génie mais aussi les maladies dont il souffrait. L’étude terminée, le crâne aurait rejoint les collections d’anatomie de l’École de médecine de Bordeaux. Quand, au début des années 1950, l’École fit le ménage dans son ossuaire, un étudiant se serait emparé du crâne pour l’offrir aux tenanciers d’un bar espagnol populaire, situé juste en face, le Sol y Sombra. Installé dans une arrière-salle, il reçut ainsi de nombreux hommages de la part de compatriotes habitués du lieu.
On perd sa trace en 1955, date à laquelle l’établissement ferme et voit tout son mobilier dispersé sur un marché aux puces. Qui a bien pu le récupérer ? Mystère… Mais le nom de sa dernière demeure ne pouvait pas être mieux choisi pour Goya : Sol y Sombra signifie en effet « le soleil et l’ombre ». Comme vous allez le découvrir dans les pages de ce numéro, toute l’œuvre du maître espagnol se déploie entre ces deux facettes. Des débuts lumineux et colorés, avec nombre de toiles réalisées pour la cour du roi, portraits et scènes de genre frivoles. Puis, peu à peu, une peinture qui s’assombrit : Goya crée des caricatures cinglantes de ses contemporains et s’empare de thématiques plus étranges, s’intéressant aux horreurs de la guerre, au côté obscur des hommes. Bien des artistes des 19e et 20e siècles seront fascinés par ces toiles mystérieuses, à la touche épaisse. Quelque 200 ans plus tard, elles continuent à nous faire tourner la tête.
2 expositions pour aller à la rencontre de Goya
Goya graveur : ses 5 séries de gravures à l’eau-forte
(revuedada.fr) |
[n° ou bulletin] est un bulletin de / Antoine UllmannN°260 - Janvier 2022 - Goya [texte imprimé] . - 2022 . - 49 p. : ill. en coul. ; 24 cm. 7,9 € Langues : Français ( fre) Catégories : | 3.45 Arts
| Tags : | Francisco de Goya | Index. décimale : | 700 Arts et beaux arts. Divertissements. Musique. Jeux. Sports | Résumé : | Créatures étranges, portraits monstrueux et autres scènes terrifiantes… On connaît Francisco de Goya (1746-1828) pour ses peintures sombres. Pourtant, tout avait bien commencé pour lui ! Entré jeune à la cour du roi d’Espagne, il en gravit peu à peu toutes les marches, jusqu’à en devenir peintre officiel. Scènes religieuses et portraits de la noblesse font son succès. Mais son œuvre s’assombrit peu à peu. Tel un reporter, il retranscrit dans ses toiles et ses gravures les horreurs de son époque, et se passionne pour le côté obscur de l’humanité. Entre ombres et lumières, découvrez le fascinant destin du maître de la peinture espagnole, qui influencera bien des artistes modernes.
(revuedada.fr) | Note de contenu : | Au sommaire
Goya, voyage au bout de la nuit
Quelle œuvre étrange, peuplée à la fois de belles images et d’horreurs… Pour mieux la comprendre, découvrons la vie tourmentée du peintre espagnol.
Peindre au temps de l’Inquisition
Dans l’Espagne de Goya, l’Inquisition rôde et n’épargne rien ni personne. Alors, pour vivre heureux, peignons sérieux ?
En tête-à-tête avec Goya
Fabuleux portraitiste, il peindra aussi bien la noblesse que les travailleurs de l’ombre et les femmes croisées au quotidien, d’un style subtil et élégant.
Goya, grand reporter
Le portraitiste du roi se passionne aussi pour son époque. Pinceaux et crayons à la main, il nous raconte la vie de ses concitoyens, tel un véritable reporter…
Bizarre, biz’art
Sorcières, géants, spectres, ogres… ont envahi la peinture de Goya. Partons à la découverte d’un univers fantastique, de l’étrange au cauchemardesque.
Tout Goya en une œuvre
En 1808, le conflit gronde entre la France et l’Espagne. Un massacre de grande ampleur va bouleverser Goya, qui signera une de ses œuvres les plus fortes : El tres de Mayo.
Goyamania
Après sa mort, l’art de Goya a continué à rayonner. Sa technique moderne et la force de ses sujets ont frappé de nombreux artistes, comme Delacroix, Manet et bien d’autres !
En quelques mots
1888 : Goya est mort depuis 60 ans et enterré à Bordeaux où il s’était réfugié à la fin de sa vie, fuyant le régime autoritaire du roi Ferdinand VII. Mais l’Espagne a évolué entre-temps, et elle réclame alors le retour sur ses terres de la dépouille du célèbre peintre. En ouvrant son cercueil, surprise : son corps et sa palette y sont bien, mais pas son crâne ! C’est un squelette décapité que les autorités espagnoles récupèrent. L’enquête est lancée ! On retrouve d’abord la trace d’un certain docteur Gaubric, spécialisé dans l’étude du cerveau. Il aurait convaincu l’épouse de Goya d’offrir le crâne de son mari à la science, afin que soit étudié son génie mais aussi les maladies dont il souffrait. L’étude terminée, le crâne aurait rejoint les collections d’anatomie de l’École de médecine de Bordeaux. Quand, au début des années 1950, l’École fit le ménage dans son ossuaire, un étudiant se serait emparé du crâne pour l’offrir aux tenanciers d’un bar espagnol populaire, situé juste en face, le Sol y Sombra. Installé dans une arrière-salle, il reçut ainsi de nombreux hommages de la part de compatriotes habitués du lieu.
On perd sa trace en 1955, date à laquelle l’établissement ferme et voit tout son mobilier dispersé sur un marché aux puces. Qui a bien pu le récupérer ? Mystère… Mais le nom de sa dernière demeure ne pouvait pas être mieux choisi pour Goya : Sol y Sombra signifie en effet « le soleil et l’ombre ». Comme vous allez le découvrir dans les pages de ce numéro, toute l’œuvre du maître espagnol se déploie entre ces deux facettes. Des débuts lumineux et colorés, avec nombre de toiles réalisées pour la cour du roi, portraits et scènes de genre frivoles. Puis, peu à peu, une peinture qui s’assombrit : Goya crée des caricatures cinglantes de ses contemporains et s’empare de thématiques plus étranges, s’intéressant aux horreurs de la guerre, au côté obscur des hommes. Bien des artistes des 19e et 20e siècles seront fascinés par ces toiles mystérieuses, à la touche épaisse. Quelque 200 ans plus tard, elles continuent à nous faire tourner la tête.
2 expositions pour aller à la rencontre de Goya
Goya graveur : ses 5 séries de gravures à l’eau-forte
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