[n° ou bulletin] est un bulletin de / Antoine UllmannTitre : | N°265 - Juin 2022 - Picabia | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 2022 | Importance : | 49 p. | Présentation : | ill. en coul. | Format : | 24 cm | Prix : | 7,9 € | Langues : | Français (fre) | Catégories : | 3.45 Arts
| Tags : | Picabia | Index. décimale : | 700 Arts et beaux arts. Divertissements. Musique. Jeux. Sports | Résumé : | « La seule façon d’être suivi, c’est de courir plus vite que les autres ! » C’est la devise que Francis Picabia (1879-1953) semble avoir appliquée tout au long de sa vie. Après avoir connu le succès très jeune avec ses toiles impressionnistes, il s’essaye aux différentes tendances des avant-gardes : fauvisme, futurisme, cubisme… et surtout dadaïsme, dont il sera l’un des pionniers. Picabia, c’est pratiquement une histoire de l’art moderne à lui tout seul. Mais l’artiste ne se laissera jamais enfermer dans aucun courant et revendiquera jusqu’au bout une totale liberté de création, qui se traduit par une œuvre extraordinairement variée. (Dada) | Note de contenu : | Au sommaire
À toute allure !
Élève turbulent, Picabia s’échappe très vite de l’école pour devenir artiste. Dans les décennies qui suivent, il s’initie à tous les mouvements de l’avant-garde.
Picabia impressionniste ?
Connu pour ses œuvres étranges au trait précis, on sait moins que ses premières toiles furent impressionnistes. Un style pour lequel il était doué !
Dans le tourbillon de l’art moderne
Certains peintres explorent toute leur vie un seul style et leur patte se reconnaît au premier coup d’œil. Chez Picabia, c’est tout l’inverse ! Les mouvements, il les enchaîne.
À dada avec Picabia
L’anticonformisme est sa seconde nature. Ce qui n’est pas sans rappeler les dadaïstes. Entre lui et le mouvement Dada, c’est le grand amour.
Tous en scène !
Picabia, c’est avant tout de la peinture. Pourtant, il s’est également essayé à l’art du ballet. Avec Relâche, le spectateur plonge dans un univers fantasque et très particulier.
Au voleur ?
Avant d’être un expérimentateur, le peintre est surtout un admirateur des grands maîtres classiques et modernes. Leurs œuvres, il les copie et les détourne dans un style bien à lui.
Le peintre et ses métamorphoses
L’artiste aime explorer des styles et des univers différents. Chacun d’eux exprime des facettes très variées de l’artiste.
Picabia, et après ?
Dans l’histoire de l’art, il tient une place à part. Adoré ou détesté, il n’en reste pas moins une source d’inspiration pour les générations qui lui succèdent !
En quelques mots
Les œuvres de Picabia sont extrêmement variées. Tout au long de sa vie, il ne cesse d’aller et venir entre peinture d’allure classique et expérimentations modernes, entre figuration et abstraction aussi. Impossible de définir son style ! Des années 1900 aux années 1950, il crée, sans relâche, mais en se renouvelant sans cesse. Il ne rentre dans aucune case, et s’échappe dès qu’on essaye de le cerner d’un peu trop près. Un cas plutôt unique dans l’histoire de l’art.
On a beau lui courir après, l’artiste demeure donc insaisissable. Et si l’on croit l’avoir parfois apprivoisé, en décelant une nouvelle tendance dans son œuvre, nouvelle surprise : ses créations se basent bien souvent sur des emprunts à d’autres artistes. Pique-assiette notre Picabia ? Il aime en effet piocher çà et là, détournant des images pour créer les siennes. Il se réapproprie aussi bien des tableaux impressionnistes que des schémas mécaniques, des catalogues d’exposition sur l’art de la Renaissance que des photographies prises dans des revues et magazines de charme… Un véritable hold-up artistique ! Cette œuvre aux multiples facettes n’aurait-elle donc aucune cohérence ? Sous l’apparence changeante de ses créations, se cache une même attitude, un même état d’esprit d’un bout à l’autre de sa carrière. Impensable pour lui de se laisser enfermer dans tel ou tel courant artistique, avec des valeurs, des certitudes. Pour Picabia, seule compte la vie et le fait de toujours aller de l’avant. Il préfère multiplier les expérimentations, quitte à dévier d’une ligne bien tracée, voire à se contredire. Un élan vital, créatif, qui l’animera jusqu’au bout et qu’il résume lui-même ainsi : « Je me suis amusé comme un enfant a plaisir à faire des tas de sable au bord de la mer. Il les fait le plus soigneusement possible. Il a aussi le plaisir de les démolir. Mais il les a faits. »
(Dada) |
[n° ou bulletin] est un bulletin de / Antoine UllmannN°265 - Juin 2022 - Picabia [texte imprimé] . - 2022 . - 49 p. : ill. en coul. ; 24 cm. 7,9 € Langues : Français ( fre) Catégories : | 3.45 Arts
| Tags : | Picabia | Index. décimale : | 700 Arts et beaux arts. Divertissements. Musique. Jeux. Sports | Résumé : | « La seule façon d’être suivi, c’est de courir plus vite que les autres ! » C’est la devise que Francis Picabia (1879-1953) semble avoir appliquée tout au long de sa vie. Après avoir connu le succès très jeune avec ses toiles impressionnistes, il s’essaye aux différentes tendances des avant-gardes : fauvisme, futurisme, cubisme… et surtout dadaïsme, dont il sera l’un des pionniers. Picabia, c’est pratiquement une histoire de l’art moderne à lui tout seul. Mais l’artiste ne se laissera jamais enfermer dans aucun courant et revendiquera jusqu’au bout une totale liberté de création, qui se traduit par une œuvre extraordinairement variée. (Dada) | Note de contenu : | Au sommaire
À toute allure !
Élève turbulent, Picabia s’échappe très vite de l’école pour devenir artiste. Dans les décennies qui suivent, il s’initie à tous les mouvements de l’avant-garde.
Picabia impressionniste ?
Connu pour ses œuvres étranges au trait précis, on sait moins que ses premières toiles furent impressionnistes. Un style pour lequel il était doué !
Dans le tourbillon de l’art moderne
Certains peintres explorent toute leur vie un seul style et leur patte se reconnaît au premier coup d’œil. Chez Picabia, c’est tout l’inverse ! Les mouvements, il les enchaîne.
À dada avec Picabia
L’anticonformisme est sa seconde nature. Ce qui n’est pas sans rappeler les dadaïstes. Entre lui et le mouvement Dada, c’est le grand amour.
Tous en scène !
Picabia, c’est avant tout de la peinture. Pourtant, il s’est également essayé à l’art du ballet. Avec Relâche, le spectateur plonge dans un univers fantasque et très particulier.
Au voleur ?
Avant d’être un expérimentateur, le peintre est surtout un admirateur des grands maîtres classiques et modernes. Leurs œuvres, il les copie et les détourne dans un style bien à lui.
Le peintre et ses métamorphoses
L’artiste aime explorer des styles et des univers différents. Chacun d’eux exprime des facettes très variées de l’artiste.
Picabia, et après ?
Dans l’histoire de l’art, il tient une place à part. Adoré ou détesté, il n’en reste pas moins une source d’inspiration pour les générations qui lui succèdent !
En quelques mots
Les œuvres de Picabia sont extrêmement variées. Tout au long de sa vie, il ne cesse d’aller et venir entre peinture d’allure classique et expérimentations modernes, entre figuration et abstraction aussi. Impossible de définir son style ! Des années 1900 aux années 1950, il crée, sans relâche, mais en se renouvelant sans cesse. Il ne rentre dans aucune case, et s’échappe dès qu’on essaye de le cerner d’un peu trop près. Un cas plutôt unique dans l’histoire de l’art.
On a beau lui courir après, l’artiste demeure donc insaisissable. Et si l’on croit l’avoir parfois apprivoisé, en décelant une nouvelle tendance dans son œuvre, nouvelle surprise : ses créations se basent bien souvent sur des emprunts à d’autres artistes. Pique-assiette notre Picabia ? Il aime en effet piocher çà et là, détournant des images pour créer les siennes. Il se réapproprie aussi bien des tableaux impressionnistes que des schémas mécaniques, des catalogues d’exposition sur l’art de la Renaissance que des photographies prises dans des revues et magazines de charme… Un véritable hold-up artistique ! Cette œuvre aux multiples facettes n’aurait-elle donc aucune cohérence ? Sous l’apparence changeante de ses créations, se cache une même attitude, un même état d’esprit d’un bout à l’autre de sa carrière. Impensable pour lui de se laisser enfermer dans tel ou tel courant artistique, avec des valeurs, des certitudes. Pour Picabia, seule compte la vie et le fait de toujours aller de l’avant. Il préfère multiplier les expérimentations, quitte à dévier d’une ligne bien tracée, voire à se contredire. Un élan vital, créatif, qui l’animera jusqu’au bout et qu’il résume lui-même ainsi : « Je me suis amusé comme un enfant a plaisir à faire des tas de sable au bord de la mer. Il les fait le plus soigneusement possible. Il a aussi le plaisir de les démolir. Mais il les a faits. »
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