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Détail de l'éditeur
Éditeur Segesoma
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Affiner la rechercheIls ont pris les armes pour Hitler / Flore Plisnier (2011)
Titre : Ils ont pris les armes pour Hitler Type de document : texte imprimé Auteurs : Flore Plisnier, Auteur ; Fabrice Maerten, Préfacier, etc. Editeur : Bruxelles [Belgique] : Luc Pire Année de publication : 2011 Autre Editeur : Bruxelles : Segesoma ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87415-929-9 Note générale : sur la couverture : 1940-1944
La collaboration armée en Belgique francophoneLangues : Français (fre) Catégories : Seconde guerre mondiale Tags : Hitler collaboration (guerre) Index. décimale : 94 "20" Histoire du vingtième siècle après JC Résumé : Fruit d'une recherche menée en 2003 sous les auspices du CEGES grâce au soutien financier de la fraternelle du service Hotton, un ancien groupement de résistance armée, l'étude, est riche de multiples enseignements.
Dès le début de l'Occupation, un certain nombre de francophones se lancent dans la collaboration armée. Léon Degrelle est leur chef de file. Pour obtenir une plus grande audience auprès des instances supérieures du Reich, il crée à partir de l'été 1941 la Légion Wallonie qu'il mène au combat à côté des troupes allemandes contre l'armée soviétique. Dans le même temps, les rexistes infiltrent peu à peu les rouages régionaux et locaux de l'appareil d'État en Wallonie. Ces pouvoirs sont en effet petit à petit abandonnées de gré ou de force par leurs anciens détenteurs qui répugnent de plus en plus à se soumettre à la volonté de l'occupant. Déjà détestés par l'opinion publique pour avoir, à ses yeux, trahi la patrie, les collaborateurs sont désormais abhorrés. Ils sont en effet perçus comme le symbole de l'avilissement à une puissance étrangère alors que la population souffre de plus en plus de la détérioration des conditions d'existence et de la répression grandissante.
Attisée par le Parti communiste dont l'objectif est de créer un vaste mouvement populaire capable d'aider à libérer le pays et surtout de soulager quelque peu l'effort de guerre soviétique, la violence contre les collaborateurs prend dès 1942 la forme d'attentats meurtriers. Acculés dans une situation qui leur semble sans issue et ne se sentant plus assez protégés par l'occupant, les partisans de Degrelle créent à partir de l'été 1943 des structures policières et d'auto-défense. Une lutte sans merci s'engage dès lors entre la minorité collaboratrice aux abois et la Résistance, qui jouit désormais de l'appui sans réserve de la population. Dans certaines régions de Wallonie, et en particulier dans le Hainaut, l'affrontement tourne dans les derniers mois de l'Occupation à une mini guerre civile qui fait des centaines de morts parmi les collaborateurs, les résistants mais aussi parmi une population victime des représailles des bandes rexistes et de l'occupant.
Structuré de façon chronologique, l’ouvrage ne se limite pas à l'analyse des processus ayant mené à la marginalisation et la radicalisation de la collaboration au sud du pays, ni même à la description succincte des mésaventures de la Légion Wallonie et des méfaits des bandes rexistes. Le livre est aussi, et c'est même là sans doute son apport le plus original, un portrait de groupe. L'auteure est en effet parvenue à dresser un tableau révélateur du tissu humain composant la collaboration paramilitaire, militaire et policière en Belgique francophone.
Ainsi, les premiers contingents de la Légion Wallonie sont recrutés parmi la bourgeoisie catholique antidémocrate et anticommuniste. Très vite cependant, ces 'idéalistes' laissent la place, tant sur le front de l'Est que dans les groupes armés présents en Belgique francophone, à de jeunes hommes situés à la marge de la classe ouvrière et ne cherchant dans cet engagement qu'un moyen d'échapper à la misère.
Leur personnalité et leurs actes surtout détermineront en grande partie l'image exécrable de la collaboration au sud du pays. L'ouvrage permet dès lors de mieux comprendre le refus de l'opinion publique à Bruxelles et en Wallonie d'une quelconque mansuétude à l'égard de ceux qui prirent le parti de l'occupant et sa volonté tacite de les vouer à l'oubli.
Enfin, le livre est riche de nombreux documents iconographiques qui aident à visualiser la propagande, l'embrigadement, la discipline et la violence propres à l'univers nazi.
Un ouvrage qui a le mérite d'apporter des réponses précises et fondées à une multitude de questions sur le profil - motivations, âge, origine géographique, milieu social - d'une catégorie de collaborateurs encore jamais abordée en tant que telle. (cegesoma)Ils ont pris les armes pour Hitler [texte imprimé] / Flore Plisnier, Auteur ; Fabrice Maerten, Préfacier, etc. . - Bruxelles (Belgique) : Luc Pire : Bruxelles (1070) : Segesoma, 2011.
ISBN : 978-2-87415-929-9
sur la couverture : 1940-1944
La collaboration armée en Belgique francophone
Langues : Français (fre)
Catégories : Seconde guerre mondiale Tags : Hitler collaboration (guerre) Index. décimale : 94 "20" Histoire du vingtième siècle après JC Résumé : Fruit d'une recherche menée en 2003 sous les auspices du CEGES grâce au soutien financier de la fraternelle du service Hotton, un ancien groupement de résistance armée, l'étude, est riche de multiples enseignements.
Dès le début de l'Occupation, un certain nombre de francophones se lancent dans la collaboration armée. Léon Degrelle est leur chef de file. Pour obtenir une plus grande audience auprès des instances supérieures du Reich, il crée à partir de l'été 1941 la Légion Wallonie qu'il mène au combat à côté des troupes allemandes contre l'armée soviétique. Dans le même temps, les rexistes infiltrent peu à peu les rouages régionaux et locaux de l'appareil d'État en Wallonie. Ces pouvoirs sont en effet petit à petit abandonnées de gré ou de force par leurs anciens détenteurs qui répugnent de plus en plus à se soumettre à la volonté de l'occupant. Déjà détestés par l'opinion publique pour avoir, à ses yeux, trahi la patrie, les collaborateurs sont désormais abhorrés. Ils sont en effet perçus comme le symbole de l'avilissement à une puissance étrangère alors que la population souffre de plus en plus de la détérioration des conditions d'existence et de la répression grandissante.
Attisée par le Parti communiste dont l'objectif est de créer un vaste mouvement populaire capable d'aider à libérer le pays et surtout de soulager quelque peu l'effort de guerre soviétique, la violence contre les collaborateurs prend dès 1942 la forme d'attentats meurtriers. Acculés dans une situation qui leur semble sans issue et ne se sentant plus assez protégés par l'occupant, les partisans de Degrelle créent à partir de l'été 1943 des structures policières et d'auto-défense. Une lutte sans merci s'engage dès lors entre la minorité collaboratrice aux abois et la Résistance, qui jouit désormais de l'appui sans réserve de la population. Dans certaines régions de Wallonie, et en particulier dans le Hainaut, l'affrontement tourne dans les derniers mois de l'Occupation à une mini guerre civile qui fait des centaines de morts parmi les collaborateurs, les résistants mais aussi parmi une population victime des représailles des bandes rexistes et de l'occupant.
Structuré de façon chronologique, l’ouvrage ne se limite pas à l'analyse des processus ayant mené à la marginalisation et la radicalisation de la collaboration au sud du pays, ni même à la description succincte des mésaventures de la Légion Wallonie et des méfaits des bandes rexistes. Le livre est aussi, et c'est même là sans doute son apport le plus original, un portrait de groupe. L'auteure est en effet parvenue à dresser un tableau révélateur du tissu humain composant la collaboration paramilitaire, militaire et policière en Belgique francophone.
Ainsi, les premiers contingents de la Légion Wallonie sont recrutés parmi la bourgeoisie catholique antidémocrate et anticommuniste. Très vite cependant, ces 'idéalistes' laissent la place, tant sur le front de l'Est que dans les groupes armés présents en Belgique francophone, à de jeunes hommes situés à la marge de la classe ouvrière et ne cherchant dans cet engagement qu'un moyen d'échapper à la misère.
Leur personnalité et leurs actes surtout détermineront en grande partie l'image exécrable de la collaboration au sud du pays. L'ouvrage permet dès lors de mieux comprendre le refus de l'opinion publique à Bruxelles et en Wallonie d'une quelconque mansuétude à l'égard de ceux qui prirent le parti de l'occupant et sa volonté tacite de les vouer à l'oubli.
Enfin, le livre est riche de nombreux documents iconographiques qui aident à visualiser la propagande, l'embrigadement, la discipline et la violence propres à l'univers nazi.
Un ouvrage qui a le mérite d'apporter des réponses précises et fondées à une multitude de questions sur le profil - motivations, âge, origine géographique, milieu social - d'une catégorie de collaborateurs encore jamais abordée en tant que telle. (cegesoma)Réservation
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Code-barres Support Section Disponibilité 1600016803 !Livre Histoire/époque (XXe siècle - Seconde Guerre mondiale) Disponible