Titre : | Baudelaire et l'expérience du gouffre | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Benjamin Fondane (1898-1944), Auteur ; Patrice Beray, Préfacier, etc. | Editeur : | Bruxelles : Editions Complexe | Année de publication : | 1994 | Collection : | Le regard littéraire num. 61 | Importance : | 432 p. | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87027-546-7 | Catégories : | Analyse littéraire Littérature française
| Tags : | analyse littéraire | Index. décimale : | 821.133.1 Littérature française. Littérature de langue française | Résumé : | " Celui qui a écrit Hamlet n'a, sans aucun doute, pas vécu la tragédie de Hamlet et n'a pas besoin de la vivre : mais il n'a pu l'écrire sans avoir vécu la tragédie de la solitude, de l'impuissance des conflits moraux, du " que faire ? ". Et si nous n'avions rien su de l'homme qui a écrit les Fleurs du Mal, nous pourrions encore affirmer, en toute certitude, que c'est là un livre " atroce " et que son auteur avait son gouffre, avec lui se mouvant. Et nous-mêmes, spectateurs, lecteurs, ne comprendrions rein à Hamlet, et rien aux Fleurs du Mal, si nous n'avions frôlé, aussi peu que ce soit, dans notre vie intérieure, " le coup d'aile de la folie ", " de l'imbécillité ". [...] Nous avons tous peur, une panique, de cet univers qui grouille en nous et hors de nous ; et c'est pourquoi nous crions que ce qu'il nous faut, avant tout, ce sont des idéals. C'est pourquoi aussi nous aimons la poésie... ". (Decitre) |
Baudelaire et l'expérience du gouffre [texte imprimé] / Benjamin Fondane (1898-1944), Auteur ; Patrice Beray, Préfacier, etc. . - Editions Complexe, 1994 . - 432 p. ; 18 cm. - ( Le regard littéraire; 61) . ISBN : 978-2-87027-546-7 Catégories : | Analyse littéraire Littérature française
| Tags : | analyse littéraire | Index. décimale : | 821.133.1 Littérature française. Littérature de langue française | Résumé : | " Celui qui a écrit Hamlet n'a, sans aucun doute, pas vécu la tragédie de Hamlet et n'a pas besoin de la vivre : mais il n'a pu l'écrire sans avoir vécu la tragédie de la solitude, de l'impuissance des conflits moraux, du " que faire ? ". Et si nous n'avions rien su de l'homme qui a écrit les Fleurs du Mal, nous pourrions encore affirmer, en toute certitude, que c'est là un livre " atroce " et que son auteur avait son gouffre, avec lui se mouvant. Et nous-mêmes, spectateurs, lecteurs, ne comprendrions rein à Hamlet, et rien aux Fleurs du Mal, si nous n'avions frôlé, aussi peu que ce soit, dans notre vie intérieure, " le coup d'aile de la folie ", " de l'imbécillité ". [...] Nous avons tous peur, une panique, de cet univers qui grouille en nous et hors de nous ; et c'est pourquoi nous crions que ce qu'il nous faut, avant tout, ce sont des idéals. C'est pourquoi aussi nous aimons la poésie... ". (Decitre) |
| |