Titre : | L'école des jocrisses | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean Dutourd, Auteur | Editeur : | Paris [France] : Flammarion | Année de publication : | 1970 | Collection : | Le Livre de poche num. 3712 | Importance : | 156 p. | Format : | 17 cm | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Humour
| Index. décimale : | 82-7 Satire. Humour. Pamphlets | Résumé : | Depuis le mois de mai 1968, j'ai entendu et lu un grand nombre de bêtises sur divers sujets : la jeunesse, la France, le général de Gaulle, la révolte, le langage, les bourgeois, le progrès, etc. Or il se trouve que j'ai, moi aussi, des idées sur ces sujets-là. Comme je ne les ai lues nulle part, je suppose qu'elles sont originales. Par exemple, je pense que la jeunesse est un néant, que la révolte est une blague, que le progrès est mort vers 1925, que la culture est une imposture, que la liberté est la chose que les hommes haïssent le plus au monde en dépit de leurs beaux discours, que la patrie est le seul bien des pauvres et que les peuples heureux ont un destin atroce.
Il est évident que ce livre est écrit pour les 50 personnes qui pensent comme moi. Les autres s'imagineront que je les traite de jocrisses et pousseront des cris. (Decitre) |
L'école des jocrisses [texte imprimé] / Jean Dutourd, Auteur . - Flammarion, 1970 . - 156 p. ; 17 cm. - ( Le Livre de poche; 3712) . Langues : Français ( fre) Catégories : | Humour
| Index. décimale : | 82-7 Satire. Humour. Pamphlets | Résumé : | Depuis le mois de mai 1968, j'ai entendu et lu un grand nombre de bêtises sur divers sujets : la jeunesse, la France, le général de Gaulle, la révolte, le langage, les bourgeois, le progrès, etc. Or il se trouve que j'ai, moi aussi, des idées sur ces sujets-là. Comme je ne les ai lues nulle part, je suppose qu'elles sont originales. Par exemple, je pense que la jeunesse est un néant, que la révolte est une blague, que le progrès est mort vers 1925, que la culture est une imposture, que la liberté est la chose que les hommes haïssent le plus au monde en dépit de leurs beaux discours, que la patrie est le seul bien des pauvres et que les peuples heureux ont un destin atroce.
Il est évident que ce livre est écrit pour les 50 personnes qui pensent comme moi. Les autres s'imagineront que je les traite de jocrisses et pousseront des cris. (Decitre) |
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