Titre : | Les nouvelles pétersbourgeoises : Poème | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Nicolas Gogol, Auteur ; Gustave Aucouturier, Traducteur ; Sylvie Luneau, Traducteur ; Arthur Adamov (1908-1970), Traducteur ; Elsa Triolet, Traducteur | Editeur : | Le Livre de poche | Année de publication : | 1970 | Importance : | 313 p. | Format : | 18 cm | Langues : | Français (fre) Langues originales : Russe (rus) | Catégories : | Littérature russe Nouvelle
| Index. décimale : | 82-32 Nouvelles. Histoires courtes | Résumé : | es Nouvelles Pétersbourgeoises est un recueil de cinq nouvelles : La Perspective Nevski, Le Journal d’un Fou, Le Nez, La Calèche et Le Manteau. Textes écrits et publiés dans des revues à différentes époques, ce n’est que plus tard que l’écrivain y verra une unité, à savoir que toutes se déroulent à Saint-Pétersbourg. Une ville qu’il n’appréciait pas vraiment, où il séjourna entre 1828 et 1836, jeune étudiant sans le sou, mais où il fit la connaissance d’Alexandre Pouchkine.
Si tout est bon là-dedans, deux nouvelles se détachent du lot pour moi, Le Nez et Le Manteau. La première parce qu’elle est complètement absurde : un matin le barbier Yakoblévitch trouve un nez dans le pain que sa femme vient de sortir du four, c’est celui d’un de ses clients, le major Kovaliov, qui va passer son temps à le chercher partout… la chute est très drôle. La seconde, la plus classique dans sa construction et son thème, conte l’histoire d’un vieux fonctionnaire (« souffre-douleur, résigné à subir les railleries de ses collègues ») qui va laborieusement économiser durant près d’un an pour s’offrir un manteau neuf et pouvoir affronter les rigueurs du climat, à peine en profite-t-il qu’on lui vole et va en mourir… la jolie chute d’essence fantastique ajoute un peu de sel à ce texte charmant.
Toutes les nouvelles jouent sur une certaine forme d’humour par leur côté soit absurde (dans Le Journal d’un Fou, le « fou » entend les chiens parler et se prend pour le roi d’Espagne), soit gentiment fantastique. A ces éléments, Gogol ajoute une critique sociale permanente, sur cette ville dont il faut se méfier car sous les lumières et les ors, la réalité n’est pas ce qu’elle semble (La Perspective Nevski) ainsi que sur la bureaucratie – un thème fréquent chez les Russes et pour cause, ou le rang social (fonctionnaires, officiers, gens du peuple). (lebouquineur.hautetfort.com/) |
Les nouvelles pétersbourgeoises : Poème [texte imprimé] / Nicolas Gogol, Auteur ; Gustave Aucouturier, Traducteur ; Sylvie Luneau, Traducteur ; Arthur Adamov (1908-1970), Traducteur ; Elsa Triolet, Traducteur . - [S.l.] : Le Livre de poche, 1970 . - 313 p. ; 18 cm. Langues : Français ( fre) Langues originales : Russe ( rus) Catégories : | Littérature russe Nouvelle
| Index. décimale : | 82-32 Nouvelles. Histoires courtes | Résumé : | es Nouvelles Pétersbourgeoises est un recueil de cinq nouvelles : La Perspective Nevski, Le Journal d’un Fou, Le Nez, La Calèche et Le Manteau. Textes écrits et publiés dans des revues à différentes époques, ce n’est que plus tard que l’écrivain y verra une unité, à savoir que toutes se déroulent à Saint-Pétersbourg. Une ville qu’il n’appréciait pas vraiment, où il séjourna entre 1828 et 1836, jeune étudiant sans le sou, mais où il fit la connaissance d’Alexandre Pouchkine.
Si tout est bon là-dedans, deux nouvelles se détachent du lot pour moi, Le Nez et Le Manteau. La première parce qu’elle est complètement absurde : un matin le barbier Yakoblévitch trouve un nez dans le pain que sa femme vient de sortir du four, c’est celui d’un de ses clients, le major Kovaliov, qui va passer son temps à le chercher partout… la chute est très drôle. La seconde, la plus classique dans sa construction et son thème, conte l’histoire d’un vieux fonctionnaire (« souffre-douleur, résigné à subir les railleries de ses collègues ») qui va laborieusement économiser durant près d’un an pour s’offrir un manteau neuf et pouvoir affronter les rigueurs du climat, à peine en profite-t-il qu’on lui vole et va en mourir… la jolie chute d’essence fantastique ajoute un peu de sel à ce texte charmant.
Toutes les nouvelles jouent sur une certaine forme d’humour par leur côté soit absurde (dans Le Journal d’un Fou, le « fou » entend les chiens parler et se prend pour le roi d’Espagne), soit gentiment fantastique. A ces éléments, Gogol ajoute une critique sociale permanente, sur cette ville dont il faut se méfier car sous les lumières et les ors, la réalité n’est pas ce qu’elle semble (La Perspective Nevski) ainsi que sur la bureaucratie – un thème fréquent chez les Russes et pour cause, ou le rang social (fonctionnaires, officiers, gens du peuple). (lebouquineur.hautetfort.com/) |
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