Titre : | Août quatorze : Premier Noeud. Roman | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Alexandre Isaevitch Soljenitsyne (1918-2008), Auteur ; Michel Aucouturier (1933-2017), Traducteur ; Alfreda Aucouturier, Traducteur ; Georges Nivat, Traducteur ; Jean-Paul Sémon, Traducteur | Editeur : | Paris [France] : Seuil | Année de publication : | 1972 | Importance : | 509 p. | Format : | 24 cm | Langues : | Français (fre) Langues originales : Russe (rus) | Catégories : | Littérature russe Roman
| Index. décimale : | 82-311.6 Roman historique. Roman de guerre | Résumé : | Dix jours avant la bataille de la Marne, l'armée russe attaque l'Allemagne en Prusse orientale. Déjà les armées convergentes de Rennenkampf et Samsonov forcent l'armée prussienne à battre en retraite vers la Vistule. C'est alors que le général Hindenburg prend le commandement du front, intercepte les ordres que Samsonov donne par radio en clair à ses unités et, coupant l'armée russe, lui inflige une terrible défaite. Les Allemands donnèrent à leur victoire le nom de Tannenberg, là même où, en 1410, les Polonais s'étaient heurtés aux Chevaliers teutoniques.
Enfin, la bataille des lacs Mazures contraint à une retraite désordonnée l'armée de Rennenkampf et écarte du front oriental la menace de l'armée du tsar.
Août quatorze, «premier nœud» d'une œuvre que d'emblée l'on compare à Guerre et Paix de Tolstoï, est d'abord le récit de la campagne militaire par ses participants. Mais c'est aussi, et de façon grandiose, le premier volet d'une fresque qui représente, en Russie et à travers les Russes, la fin d'un monde qu'achèvera la révolution de 1917. Dans le lent et vaste glissement de cette masse d'hommes dans la fuite ou la mort et à travers une série de familles et de personnages dont l'impitoyable observation ne manque jamais de tendresse, le génie de Soljénitsyne discerne avec une ironie supérieure le mouvement profond de l'Histoire.
Ce sont donc là les premières mesures de l'œuvre qu'Alexandre Soljénitsyne préparait depuis l'adolescence avec l'ambition de rétablir dans sa continuité heurtée, et au-delà des ruptures de circonstance, l'histoire, c'est-à-dire la vie même de son pays. (Seuil) |
Août quatorze : Premier Noeud. Roman [texte imprimé] / Alexandre Isaevitch Soljenitsyne (1918-2008), Auteur ; Michel Aucouturier (1933-2017), Traducteur ; Alfreda Aucouturier, Traducteur ; Georges Nivat, Traducteur ; Jean-Paul Sémon, Traducteur . - Paris (France) : Seuil, 1972 . - 509 p. ; 24 cm. Langues : Français ( fre) Langues originales : Russe ( rus) Catégories : | Littérature russe Roman
| Index. décimale : | 82-311.6 Roman historique. Roman de guerre | Résumé : | Dix jours avant la bataille de la Marne, l'armée russe attaque l'Allemagne en Prusse orientale. Déjà les armées convergentes de Rennenkampf et Samsonov forcent l'armée prussienne à battre en retraite vers la Vistule. C'est alors que le général Hindenburg prend le commandement du front, intercepte les ordres que Samsonov donne par radio en clair à ses unités et, coupant l'armée russe, lui inflige une terrible défaite. Les Allemands donnèrent à leur victoire le nom de Tannenberg, là même où, en 1410, les Polonais s'étaient heurtés aux Chevaliers teutoniques.
Enfin, la bataille des lacs Mazures contraint à une retraite désordonnée l'armée de Rennenkampf et écarte du front oriental la menace de l'armée du tsar.
Août quatorze, «premier nœud» d'une œuvre que d'emblée l'on compare à Guerre et Paix de Tolstoï, est d'abord le récit de la campagne militaire par ses participants. Mais c'est aussi, et de façon grandiose, le premier volet d'une fresque qui représente, en Russie et à travers les Russes, la fin d'un monde qu'achèvera la révolution de 1917. Dans le lent et vaste glissement de cette masse d'hommes dans la fuite ou la mort et à travers une série de familles et de personnages dont l'impitoyable observation ne manque jamais de tendresse, le génie de Soljénitsyne discerne avec une ironie supérieure le mouvement profond de l'Histoire.
Ce sont donc là les premières mesures de l'œuvre qu'Alexandre Soljénitsyne préparait depuis l'adolescence avec l'ambition de rétablir dans sa continuité heurtée, et au-delà des ruptures de circonstance, l'histoire, c'est-à-dire la vie même de son pays. (Seuil) |
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