Titre : | Un sage est sans idée : Ou l'autre de la philosophie | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | François Jullien, Auteur | Editeur : | Paris [France] : Seuil | Année de publication : | 1998 | Collection : | Ordre philosophique | Importance : | 229 p. | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-02-033802-8 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Philosophie
| Index. décimale : | 17 Morale. Éthique. Philosophie pratique | Résumé : | Nietzsche demandait : pourquoi avons-nous voulu le vrai plutôt que le non-vrai (ou l'incertitude ou l'ignorance) ? La question se voudrait radicale, et même la plus radicale, mais elle est encore conçue du dedans de la tradition européenne, bien que la prenant à revers : elle ose toucher à la valeur de la vérité, mais sans sortir de sa référence : elle ne remet pas en question le monopole que la vérité à fait à la pensée. Du point de vue de la sagesse, la question deviendrait : comme a-t-on pu - et fallait-il ? - faire une " fixation " sur la vérité ? Et si, au lieu que ce soit la sagesse qui n'aurait pas accédé a la philosophie qui, en Grèce, en se braquant sur le vrai, avait dérapé hors de la sagesse ? Car si le sage est " sans idée ", comme il est dit le Confucius, c'est que toute idée avancée est déjà un parti pris sur la réalité. Aussi, en partant sur les traces estompées de la sagesse, souhaité-je revenir sur ce qui a pu échapper à la philosophie ; comme redonner consistance à son autre enfoui, expliciter sa cohérence. Autrement dit, que faisons-nous aujourd'hui de la sagesse ? Et que peut être une logique de la sagesse - une " logique " sans logos ? (Decitre) |
Un sage est sans idée : Ou l'autre de la philosophie [texte imprimé] / François Jullien, Auteur . - Seuil, 1998 . - 229 p. ; 21 cm. - ( Ordre philosophique) . ISBN : 978-2-02-033802-8 Langues : Français ( fre) Catégories : | Philosophie
| Index. décimale : | 17 Morale. Éthique. Philosophie pratique | Résumé : | Nietzsche demandait : pourquoi avons-nous voulu le vrai plutôt que le non-vrai (ou l'incertitude ou l'ignorance) ? La question se voudrait radicale, et même la plus radicale, mais elle est encore conçue du dedans de la tradition européenne, bien que la prenant à revers : elle ose toucher à la valeur de la vérité, mais sans sortir de sa référence : elle ne remet pas en question le monopole que la vérité à fait à la pensée. Du point de vue de la sagesse, la question deviendrait : comme a-t-on pu - et fallait-il ? - faire une " fixation " sur la vérité ? Et si, au lieu que ce soit la sagesse qui n'aurait pas accédé a la philosophie qui, en Grèce, en se braquant sur le vrai, avait dérapé hors de la sagesse ? Car si le sage est " sans idée ", comme il est dit le Confucius, c'est que toute idée avancée est déjà un parti pris sur la réalité. Aussi, en partant sur les traces estompées de la sagesse, souhaité-je revenir sur ce qui a pu échapper à la philosophie ; comme redonner consistance à son autre enfoui, expliciter sa cohérence. Autrement dit, que faisons-nous aujourd'hui de la sagesse ? Et que peut être une logique de la sagesse - une " logique " sans logos ? (Decitre) |
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