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Éditeur Media Animation
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Affiner la rechercheMadame, monsieur, bonsoir / Paul, de Theux (2013)
Titre : Madame, monsieur, bonsoir : Décoder l'information télévisée Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul, de Theux, Editeur scientifique ; Yves Collard, Auteur ; Martin Culot, Auteur ; Paul, de Theux, Auteur ; Aïcha Cardoen, Auteur Editeur : Bruxelles : Media Animation Année de publication : 2013 Collection : Les dossiers de l'éducation aux médias Importance : 115 p. Présentation : ill. en coul. Format : 30 cm Accompagnement : DVD Prix : 18 € Langues : Français (fre) Catégories : 5 Information et communication
Éducation aux médiasTags : RTBF Information télévisée (analyse) éducation aux médias journal télévisé Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Madame, monsieur, bonsoir : Décoder l'information télévisée [texte imprimé] / Paul, de Theux, Editeur scientifique ; Yves Collard, Auteur ; Martin Culot, Auteur ; Paul, de Theux, Auteur ; Aïcha Cardoen, Auteur . - Media Animation, 2013 . - 115 p. : ill. en coul. ; 30 cm + DVD. - (Les dossiers de l'éducation aux médias) .
18 €
Langues : Français (fre)
Catégories : 5 Information et communication
Éducation aux médiasTags : RTBF Information télévisée (analyse) éducation aux médias journal télévisé Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Réservation
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Code-barres Support Section Disponibilité 1600006794 ! Livre Médias Disponible 1600006795 ! Livre Médias Disponible 1600006796 ! Livre Médias Disponible Education aux médias / Paul, de Theux (2015)
Titre : Education aux médias : Des ressorts ludiques à l'approche critique & jeux vidéo Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul, de Theux, Editeur scientifique ; Daniel Bonvoisin, Auteur ; Martin Culot, Auteur Editeur : Bruxelles : Media Animation Année de publication : 2015 Collection : Les dossiers de l'éducation aux médias Importance : 69 p. Présentation : ill. en coul. Format : 30 cm Langues : Français (fre) Catégories : Éducation aux médias Tags : éducation aux médias jeux vidéo jeu Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Education aux médias : Des ressorts ludiques à l'approche critique & jeux vidéo [texte imprimé] / Paul, de Theux, Editeur scientifique ; Daniel Bonvoisin, Auteur ; Martin Culot, Auteur . - Media Animation, 2015 . - 69 p. : ill. en coul. ; 30 cm. - (Les dossiers de l'éducation aux médias) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Éducation aux médias Tags : éducation aux médias jeux vidéo jeu Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Réservation
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Code-barres Support Section Disponibilité 1600006797 ! Livre Médias Disponible 1600006798 ! Livre Médias Disponible 1600006799 ! Livre Médias Disponible
Titre : Racisme, médias et société Type de document : texte imprimé Auteurs : Daniel Bonvoisin, Auteur ; Cécile Goffard, Auteur ; Brieuc Guffens, Auteur Editeur : Bruxelles : Media Animation Année de publication : 2021 Importance : 162 p. Présentation : ill. Format : 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-960157-99-4 Langues : Français (fre) Catégories : Source d'information Tags : racisme (médias) Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Résumé : Malgré les beaux discours sur l’égalité et la tolérance, notre société reste gangrenée par le racisme. Malgré la volonté affichée d’encourager la diversité, les rédactions des médias d’information restent majoritairement blanches. Malgré l’ouverture sur le monde que permettent les technologies contemporaines, notre regard sur les sociétés étrangères à la nôtre est partiel et partial. Malgré notre obstination à proclamer qu’« on ne voit pas les couleurs, mais les êtres humains », le cinéma distribue les rôles en fonction de stéréotypes réducteurs. Quel rôle les médias jouent-ils alors dans la reproduction des inégalités ? Permettent-ils au contraire de les réduire ?
À travers l’analyse critique d’une multitude d’exemples issus des médias populaires, cette étude représente, pour le public, une opportunité d’identifier les routines discriminantes et des leviers d’action pour les endiguer. Pour les industries culturelles et les médias d’information, elle propose de relever un défi : comment composer un récit plus juste sur le monde et ses habitant·es ? (media-animation.be)En ligne : https://media-animation.be/IMG/pdf/mediaanimation_-_2021_-_racismemediasetsociet [...] Racisme, médias et société [texte imprimé] / Daniel Bonvoisin, Auteur ; Cécile Goffard, Auteur ; Brieuc Guffens, Auteur . - Bruxelles : Media Animation, 2021 . - 162 p. : ill. ; 15 cm.
ISBN : 978-2-960157-99-4
Langues : Français (fre)
Catégories : Source d'information Tags : racisme (médias) Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Résumé : Malgré les beaux discours sur l’égalité et la tolérance, notre société reste gangrenée par le racisme. Malgré la volonté affichée d’encourager la diversité, les rédactions des médias d’information restent majoritairement blanches. Malgré l’ouverture sur le monde que permettent les technologies contemporaines, notre regard sur les sociétés étrangères à la nôtre est partiel et partial. Malgré notre obstination à proclamer qu’« on ne voit pas les couleurs, mais les êtres humains », le cinéma distribue les rôles en fonction de stéréotypes réducteurs. Quel rôle les médias jouent-ils alors dans la reproduction des inégalités ? Permettent-ils au contraire de les réduire ?
À travers l’analyse critique d’une multitude d’exemples issus des médias populaires, cette étude représente, pour le public, une opportunité d’identifier les routines discriminantes et des leviers d’action pour les endiguer. Pour les industries culturelles et les médias d’information, elle propose de relever un défi : comment composer un récit plus juste sur le monde et ses habitant·es ? (media-animation.be)En ligne : https://media-animation.be/IMG/pdf/mediaanimation_-_2021_-_racismemediasetsociet [...] Réservation
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Code-barres Support Section Disponibilité 1600016650 ! Livre Médias Disponible
Titre : Sexisme, médias et société Type de document : texte imprimé Auteurs : Cécile Goffard, Auteur ; Daniel Bonvoisin, Auteur ; Brieuc Guffens, Auteur ; Axelle Pisuto, Auteur ; Pascale Vandenavenne, Auteur Editeur : Bruxelles : Media Animation Année de publication : 2019 Importance : 151 p. Présentation : ill. Format : 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-960157-95-6 Langues : Français (fre) Catégories : Source d'information Tags : sexisme (médias) préjugés Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Résumé : Il est moins discriminant d’appartenir au groupe des hommes qu’à celui des femmes. Les mécanismes qui produisent cette inégalité sont ancrés dans nos relations interpersonnelles et entretenus par notre système politique, social et économique ainsi que dans nos représentations populaires et médiatiques. À la demande de la RTBF et avec son soutien, Média Animation s’est immergée dans cet enjeu de société majeur. Le fruit de ce travail est ressemblé dans l’étude "Sexisme, médias et société".
Une société sexiste ne peut pas produire des médias égalitaires. À l’inverse, une société ne peut être égalitaire si ses représentations médiatiques sont imprégnées de sexisme. Le sexisme ne s’arrête pas aux portes des rédactions et doit être combattu au sein même des entreprises qui produisent les médias.
Notre société, les entreprises qui créent les médias et les contenus médiatiques eux-mêmes sont des entités interconnectées : elles sont le reflet l’une de l’autre, s’influencent et se co-construisent. Il existe un continuum entre le harcèlement de rue, les remarques sur la tenue d’une collègue au travail et l’objectification des femmes dans le cinéma.
(media-animation.be)Note de contenu : Cette brochure prend donc le parti de décrypter le sexisme sous trois angles : la société, le monde du travail et les médias. Plusieurs dimensions seront explorées :
Hommes, femmes, chacun sa place ?
Pourquoi les femmes ont elles huit heures de temps libre en moins que les hommes chaque semaine ? Les femmes sont-elles vraiment plus bavardes que les hommes dans les réunions de travail ? Pourquoi les hommes sont-ils majoritaires dans les médias ?
L’argent public finance-t-il plus les sports pratiqués par les hommes ? Pourquoi le physique des sportives est-il plus commenté que leur performance ?
La beauté, une machine à discriminer
Pourquoi les femmes sont-elles les seules à devoir s’épiler les aisselles ? Au travail, un compliment sur le physique est-il vraiment anodin ? Au cinéma, pourquoi la caméra scrute-elle les cuisses et les fesses des actrices, mais rarement celles des acteurs ?
Le patriarcat, terreau de violences entre hommes et contre les femmes
Pourquoi les violences dans le couple sont-elles majoritairement le fait des hommes ? Ne peut-on vraiment plus rien dire ? Pourquoi les femmes journalistes désertent-elles le métier ?
Tout au long de cette brochure, des exemples illustrent la manière dont les inégalités se matérialisent dans notre société, le monde du travail et les médias. Ces exemples sont accompagnés de concepts pour mettre à nu la mécanique sexiste et nommer les inégalités. Parce que sans les outils pour reconnaître et comprendre les inégalités, il est impossible de les combattre. Enfin, la brochure met en avant des initiatives de militant.e.s et de professionnel.le.s des médias, des liens pour aller plus loin et des pistes de réflexion. Cette pluralité de points de vue vise à inspirer aux lecteurs et lectrices des actions concrètes pour combattre le sexisme dans toutes ses dimensions.
(media-animation.be)En ligne : https://media-animation.be/IMG/pdf/media_animation_2019_-_sexisme_medias_et_soci [...] Sexisme, médias et société [texte imprimé] / Cécile Goffard, Auteur ; Daniel Bonvoisin, Auteur ; Brieuc Guffens, Auteur ; Axelle Pisuto, Auteur ; Pascale Vandenavenne, Auteur . - Bruxelles : Media Animation, 2019 . - 151 p. : ill. ; 15 cm.
ISBN : 978-2-960157-95-6
Langues : Français (fre)
Catégories : Source d'information Tags : sexisme (médias) préjugés Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Résumé : Il est moins discriminant d’appartenir au groupe des hommes qu’à celui des femmes. Les mécanismes qui produisent cette inégalité sont ancrés dans nos relations interpersonnelles et entretenus par notre système politique, social et économique ainsi que dans nos représentations populaires et médiatiques. À la demande de la RTBF et avec son soutien, Média Animation s’est immergée dans cet enjeu de société majeur. Le fruit de ce travail est ressemblé dans l’étude "Sexisme, médias et société".
Une société sexiste ne peut pas produire des médias égalitaires. À l’inverse, une société ne peut être égalitaire si ses représentations médiatiques sont imprégnées de sexisme. Le sexisme ne s’arrête pas aux portes des rédactions et doit être combattu au sein même des entreprises qui produisent les médias.
Notre société, les entreprises qui créent les médias et les contenus médiatiques eux-mêmes sont des entités interconnectées : elles sont le reflet l’une de l’autre, s’influencent et se co-construisent. Il existe un continuum entre le harcèlement de rue, les remarques sur la tenue d’une collègue au travail et l’objectification des femmes dans le cinéma.
(media-animation.be)Note de contenu : Cette brochure prend donc le parti de décrypter le sexisme sous trois angles : la société, le monde du travail et les médias. Plusieurs dimensions seront explorées :
Hommes, femmes, chacun sa place ?
Pourquoi les femmes ont elles huit heures de temps libre en moins que les hommes chaque semaine ? Les femmes sont-elles vraiment plus bavardes que les hommes dans les réunions de travail ? Pourquoi les hommes sont-ils majoritaires dans les médias ?
L’argent public finance-t-il plus les sports pratiqués par les hommes ? Pourquoi le physique des sportives est-il plus commenté que leur performance ?
La beauté, une machine à discriminer
Pourquoi les femmes sont-elles les seules à devoir s’épiler les aisselles ? Au travail, un compliment sur le physique est-il vraiment anodin ? Au cinéma, pourquoi la caméra scrute-elle les cuisses et les fesses des actrices, mais rarement celles des acteurs ?
Le patriarcat, terreau de violences entre hommes et contre les femmes
Pourquoi les violences dans le couple sont-elles majoritairement le fait des hommes ? Ne peut-on vraiment plus rien dire ? Pourquoi les femmes journalistes désertent-elles le métier ?
Tout au long de cette brochure, des exemples illustrent la manière dont les inégalités se matérialisent dans notre société, le monde du travail et les médias. Ces exemples sont accompagnés de concepts pour mettre à nu la mécanique sexiste et nommer les inégalités. Parce que sans les outils pour reconnaître et comprendre les inégalités, il est impossible de les combattre. Enfin, la brochure met en avant des initiatives de militant.e.s et de professionnel.le.s des médias, des liens pour aller plus loin et des pistes de réflexion. Cette pluralité de points de vue vise à inspirer aux lecteurs et lectrices des actions concrètes pour combattre le sexisme dans toutes ses dimensions.
(media-animation.be)En ligne : https://media-animation.be/IMG/pdf/media_animation_2019_-_sexisme_medias_et_soci [...] Réservation
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Code-barres Support Section Disponibilité 1600016651 ! Livre Médias Disponible
Titre : Critiquer l'info : 5 approches pour une éducation aux médias Type de document : texte imprimé Auteurs : Daniel Bonvoisin, Auteur ; Yves Collart, Auteur ; Brieuc Guffens, Auteur ; Martin Culot, Auteur Editeur : Bruxelles : Media Animation Année de publication : 2021 Importance : 133 p. Présentation : ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-960157-97-0 Langues : Français (fre) Catégories : Source d'information Tags : médias information (critique) Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Résumé : Les citoyens et citoyennes doivent faire preuve d’esprit critique face à l’information ! Depuis quelques années, hommes et femmes politiques, responsables éducatifs, journalistes… tous appellent de leur vœu à promouvoir cette démarche d’éducation aux médias. Il s’agirait désormais d’un enjeu public majeur pour garantir le bon fonctionnement d’une société où l’information a pris une place centrale. Mais de quelle démarche parle-t-on ? Cette étude propose d’identifier cinq angles d’analyse pour mettre en perspective l’information médiatique et son rôle social.
Les médias d’information vivraient une véritable crise. Elle serait la conséquence de l’apparition d’un Internet qui redistribue les cartes de l’autorité journalistique. Cette crise culmine aujourd’hui avec le sentiment que les fake news contaminent l’ensemble de l’espace public. Face à ce trouble social et informationnel, l’esprit critique constituerait la mesure de salubrité nécessaire. Cependant, les initiatives en faveur de cette démarche prennent des formes diverses et semblent fonctionner en ordre dispersé. Critiquer l’information, certes, mais comment ? Par quel bout prendre une information médiatisée ? S’agit-il simplement d’établir la part de vérité et le niveau de falsification ?
Depuis l’apparition des mass médias au début du 20e siècle, la relation entre les contenus qu’ils proposent et le public qui les reçoit interpelle le monde de l’éducation. Qu’elles soient adressées aux élèves ou aux citoyens, les démarches éducatives s’appuient sur des angles d’analyse qui ont parfois du mal à dialoguer entre eux. Est-ce la mise en scène d’un reportage qui pose problème ? L’impression de transparence des images ou du langage illusionne-t-elle les audiences ? Les intentions idéologiques gouvernent-elles l’ensemble de l’industrie médiatique aux fins d’influencer les opinions publiques ? Le travail journalistique est-il réductible à une méthode d’enquête objectivable et empirique ?
Ces questions relativement classiques des analyses médiatiques, bien que déjà complexes, se trouvent désormais bousculées par les nouvelles technologies de l’information. Dorénavant, nous sommes chacun et chacune en mesure de produire, d’échanger et de transformer les contenus médiatiques jadis réservés aux professionnels. Là où la critique médiatique ancienne se focalisait sur les contenus et leur producteur, il apparaît désormais nécessaire de prendre en compte le récepteur. Sommes-nous tous égaux devant un journal télévisé ou un tweet ? L’exercice de l’esprit critique n’est-il pas dépendant des dispositions individuelles, des croyances, voire du fonctionnement de notre cerveau ?
Celui ou celle qui était, il n’y a pas si longtemps encore, le récepteur final du contenu médiatique devient le relais souverain de sa circulation. L’information semble désormais face à un défi vital : faire réagir ou mourir. Plus encore, les réseaux sociaux numériques ne sont pas uniquement des lieux de diffusion de l’information professionnelle. Ils sont eux-mêmes devenus constitutifs d’une sorte de magma médiatique où tout circule, cohabite et fusionne, sans hiérarchie ou distinction de qualité et de genre. La seule valeur de l’information ne serait-elle pas à trouver dans la manière dont elle irrigue et structure les groupes et les identités sociales ?
Derrière la crise de l’information journalistique, il y a sans doute un sentiment plus sourd : celui d’un bouleversement profond de la manière dont la société, globalisée et connectée, pense et se pense. Ces interrogations relèvent encore largement de la terra incognita et feront évoluer le rôle de l’éducation aux médias. L’enjeu s’impose cependant dès aujourd’hui. La société civile et les éducateurs n’ont pas attendu l’émergence de ces inquiétudes pour imaginer de multiples pistes et ouvrir des perspectives pour inviter chacun et chacune à s’approprier l’information.
L’étude La critique de l’information en cinq approches a pour ambition de proposer un panorama aussi large que possible des manières d’aborder la question de l’esprit critique face aux médias d’information. Cette démarche consiste à identifier cinq manières de les appréhender. Elles peuvent aboutir, isolément ou en combinaison, à structurer un processus éducatif dont la fonction serait à la fois de prendre distance face à l’environnement médiatique, mais aussi de s’y impliquer pour en responsabiliser chaque acteur : les entreprises, les journalistes ou le citoyen et la citoyenne que nous sommes.
(media-animation.be)Note de contenu : L’approche empirique : distinguer le vrai du faux. Le média rapporte-t-il bien le réel ? L’information est-elle authentique ? Cet angle trouve aujourd’hui son expression la plus nette dans le fact-checking. Comme le journaliste, le lecteur est invité à recouper les faits, vérifier la source et questionner l’authenticité des images. Face à la surabondance d’info, la méthode peut mener à distinguer les médias dignes de confiance de ceux moins certifiés ou ouvertement parodiques.
L’approche du discours : observer la forme. Comment le journaliste transforme-t-il l’information en récit ? Quelles techniques de storytelling a-t-il exploité pour nous la rendre accessible ? Les mots ou les images choisis pour nous accrocher induisent-ils des stéréotypes ou des exagérations ? Cette perspective met finalement en question la source du sens d’un message : n’est-elle pas plutôt à trouver dans sa forme que dans son fond ?
L’approche de la propagande : débusquer les influences. Quels sont les intérêts économiques, les idées politiques défendues par un média ? Fake news et infos sont dans un même bateau, elles ne sont pas neutres et poursuivent un but : diffuser une opinion, convaincre d’une idée, reproduire ou contester le cadre idéologique d’une domination politique, économique ou sociale.
L’approche de la réception : responsabiliser le public. Pourquoi est-on séduit par une info ? Qu’est ce qui justifie qu’on la rejette spontanément, voire qu’elle nous indiffère ? Quel impact nos convictions ancrées ont-elles sur notre perception ? Notre cerveau fonctionne avec une série de filtres : les « biais cognitifs ». Comment les identifier ? Peut-on y résister pour ne pas voir le monde sous le prisme étroit de nos croyances ?
L’approche sociale : faire société. Comment l’information circule-t-elle sur les réseaux sociaux et pourquoi ? Qu’en dit l’internaute qui la fait circuler ? Est-elle likée, modifiée, contestée ? Le sens est à géométrie variable et correspond d’abord aux besoins et aux dynamiques des groupes. De l’espace public aux audiences de niche, l’information est un vecteur d’identité et de mobilisation qui contribue à faire et défaire les multiples composants de la société.
(media-animation.be)En ligne : https://media-animation.be/IMG/pdf/mediaanimation_-_2020_-_critiquerlinfo.pdf Critiquer l'info : 5 approches pour une éducation aux médias [texte imprimé] / Daniel Bonvoisin, Auteur ; Yves Collart, Auteur ; Brieuc Guffens, Auteur ; Martin Culot, Auteur . - Bruxelles : Media Animation, 2021 . - 133 p. : ill. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-960157-97-0
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Catégories : Source d'information Tags : médias information (critique) Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Résumé : Les citoyens et citoyennes doivent faire preuve d’esprit critique face à l’information ! Depuis quelques années, hommes et femmes politiques, responsables éducatifs, journalistes… tous appellent de leur vœu à promouvoir cette démarche d’éducation aux médias. Il s’agirait désormais d’un enjeu public majeur pour garantir le bon fonctionnement d’une société où l’information a pris une place centrale. Mais de quelle démarche parle-t-on ? Cette étude propose d’identifier cinq angles d’analyse pour mettre en perspective l’information médiatique et son rôle social.
Les médias d’information vivraient une véritable crise. Elle serait la conséquence de l’apparition d’un Internet qui redistribue les cartes de l’autorité journalistique. Cette crise culmine aujourd’hui avec le sentiment que les fake news contaminent l’ensemble de l’espace public. Face à ce trouble social et informationnel, l’esprit critique constituerait la mesure de salubrité nécessaire. Cependant, les initiatives en faveur de cette démarche prennent des formes diverses et semblent fonctionner en ordre dispersé. Critiquer l’information, certes, mais comment ? Par quel bout prendre une information médiatisée ? S’agit-il simplement d’établir la part de vérité et le niveau de falsification ?
Depuis l’apparition des mass médias au début du 20e siècle, la relation entre les contenus qu’ils proposent et le public qui les reçoit interpelle le monde de l’éducation. Qu’elles soient adressées aux élèves ou aux citoyens, les démarches éducatives s’appuient sur des angles d’analyse qui ont parfois du mal à dialoguer entre eux. Est-ce la mise en scène d’un reportage qui pose problème ? L’impression de transparence des images ou du langage illusionne-t-elle les audiences ? Les intentions idéologiques gouvernent-elles l’ensemble de l’industrie médiatique aux fins d’influencer les opinions publiques ? Le travail journalistique est-il réductible à une méthode d’enquête objectivable et empirique ?
Ces questions relativement classiques des analyses médiatiques, bien que déjà complexes, se trouvent désormais bousculées par les nouvelles technologies de l’information. Dorénavant, nous sommes chacun et chacune en mesure de produire, d’échanger et de transformer les contenus médiatiques jadis réservés aux professionnels. Là où la critique médiatique ancienne se focalisait sur les contenus et leur producteur, il apparaît désormais nécessaire de prendre en compte le récepteur. Sommes-nous tous égaux devant un journal télévisé ou un tweet ? L’exercice de l’esprit critique n’est-il pas dépendant des dispositions individuelles, des croyances, voire du fonctionnement de notre cerveau ?
Celui ou celle qui était, il n’y a pas si longtemps encore, le récepteur final du contenu médiatique devient le relais souverain de sa circulation. L’information semble désormais face à un défi vital : faire réagir ou mourir. Plus encore, les réseaux sociaux numériques ne sont pas uniquement des lieux de diffusion de l’information professionnelle. Ils sont eux-mêmes devenus constitutifs d’une sorte de magma médiatique où tout circule, cohabite et fusionne, sans hiérarchie ou distinction de qualité et de genre. La seule valeur de l’information ne serait-elle pas à trouver dans la manière dont elle irrigue et structure les groupes et les identités sociales ?
Derrière la crise de l’information journalistique, il y a sans doute un sentiment plus sourd : celui d’un bouleversement profond de la manière dont la société, globalisée et connectée, pense et se pense. Ces interrogations relèvent encore largement de la terra incognita et feront évoluer le rôle de l’éducation aux médias. L’enjeu s’impose cependant dès aujourd’hui. La société civile et les éducateurs n’ont pas attendu l’émergence de ces inquiétudes pour imaginer de multiples pistes et ouvrir des perspectives pour inviter chacun et chacune à s’approprier l’information.
L’étude La critique de l’information en cinq approches a pour ambition de proposer un panorama aussi large que possible des manières d’aborder la question de l’esprit critique face aux médias d’information. Cette démarche consiste à identifier cinq manières de les appréhender. Elles peuvent aboutir, isolément ou en combinaison, à structurer un processus éducatif dont la fonction serait à la fois de prendre distance face à l’environnement médiatique, mais aussi de s’y impliquer pour en responsabiliser chaque acteur : les entreprises, les journalistes ou le citoyen et la citoyenne que nous sommes.
(media-animation.be)Note de contenu : L’approche empirique : distinguer le vrai du faux. Le média rapporte-t-il bien le réel ? L’information est-elle authentique ? Cet angle trouve aujourd’hui son expression la plus nette dans le fact-checking. Comme le journaliste, le lecteur est invité à recouper les faits, vérifier la source et questionner l’authenticité des images. Face à la surabondance d’info, la méthode peut mener à distinguer les médias dignes de confiance de ceux moins certifiés ou ouvertement parodiques.
L’approche du discours : observer la forme. Comment le journaliste transforme-t-il l’information en récit ? Quelles techniques de storytelling a-t-il exploité pour nous la rendre accessible ? Les mots ou les images choisis pour nous accrocher induisent-ils des stéréotypes ou des exagérations ? Cette perspective met finalement en question la source du sens d’un message : n’est-elle pas plutôt à trouver dans sa forme que dans son fond ?
L’approche de la propagande : débusquer les influences. Quels sont les intérêts économiques, les idées politiques défendues par un média ? Fake news et infos sont dans un même bateau, elles ne sont pas neutres et poursuivent un but : diffuser une opinion, convaincre d’une idée, reproduire ou contester le cadre idéologique d’une domination politique, économique ou sociale.
L’approche de la réception : responsabiliser le public. Pourquoi est-on séduit par une info ? Qu’est ce qui justifie qu’on la rejette spontanément, voire qu’elle nous indiffère ? Quel impact nos convictions ancrées ont-elles sur notre perception ? Notre cerveau fonctionne avec une série de filtres : les « biais cognitifs ». Comment les identifier ? Peut-on y résister pour ne pas voir le monde sous le prisme étroit de nos croyances ?
L’approche sociale : faire société. Comment l’information circule-t-elle sur les réseaux sociaux et pourquoi ? Qu’en dit l’internaute qui la fait circuler ? Est-elle likée, modifiée, contestée ? Le sens est à géométrie variable et correspond d’abord aux besoins et aux dynamiques des groupes. De l’espace public aux audiences de niche, l’information est un vecteur d’identité et de mobilisation qui contribue à faire et défaire les multiples composants de la société.
(media-animation.be)En ligne : https://media-animation.be/IMG/pdf/mediaanimation_-_2020_-_critiquerlinfo.pdf Réservation
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Code-barres Support Section Disponibilité 1600016094 ! Livre Médias Disponible
Titre : Génération 2020 : Les jeunes et les pratiques numériques Type de document : texte imprimé Auteurs : Victor Wiard, Auteur Editeur : Bruxelles : Media Animation Année de publication : 2020 Importance : 69 p. Présentation : ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-960157-96-3 Langues : Français (fre) Catégories : Source d'information Tags : pratiques numériques (jeunes) Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Résumé : #Génération2020 est la première enquête d’envergure sur les pratiques numériques des enfants et adolescent∙es menée en Fédération Wallonie- Bruxelles. En 2019 et 2020, plus de 2000 élèves de l’enseignement primaire et secondaire ont répondu à un questionnaire abordant différents aspects de leur vie connectée. Ces données statistiques ont été complétées par des entretiens individuels et des débats en groupe.
#Génération2020 s’inspire de l’enquête Apestaartjaren, menée par Mediawijs. Celle-ci sonde tous les deux ans depuis 2006 les pratiques numériques des enfants et adolescent∙es néerlandophones. Portée par Média Animation dans le cadre du projet européen Belgian Better Internet Consortium (B-Bico, 2018-2020), l’enquête #Génération2020 s’est concrétisée grâce au partenariat avec le Conseil Supérieur de l’Éducation aux Médias (CSEM), Child Focus et Mediawijs.
#Génération2020 n’a pas pour but de poser un jugement de valeur sur les pratiques numériques des jeunes ni d’adresser un commentaire critique sur la manière dont nos sociétés appréhendent l’utilisation du numérique. Elle n’a pas non plus pour objectif d’évaluer comment l’apprentissage des médias numériques prend place dans le cadre scolaire. L’enquête #Génération2020 fut diffusée au sein d’écoles plus pour des raisons méthodologiques et cibler le public des enfants et des adolescent·es aisément, plutôt que pour les sonder en leur qualité spécifiques d’élèves ou d’apprenant·es. L’enquête vise à observer les pratiques numériques de nos jeunes en 2020 et à en extraire des tendances chiffrées et objectives. Les pratiques et routines des jeunes, leurs relations aux écrans, leurs rapports à la technologie, à Internet et aux réseaux sociaux sont ici mis en question. L’omniprésence des outils numériques nourrit beaucoup de fantasmes. Cette enquête se propose d’offrir une vision éclairée de leurs usages effectifs.
#Génération2020 s’adresse aux acteurs et actrices de la pédagogie, que ce soit au niveau institutionnel, politique, scolaire ou associatif. Son ambition est d’offrir des éléments objectivés de réflexion susceptibles d’orienter des stratégies éducatives (campagnes de sensibilisation, création d’outils péda- gogiques ou programmes de formations), de nourrir le travail des professionnel∙les de l’éducation aux médias, mais aussi d’informer chaque parent ou citoyen∙ne intéressé∙e par ces questions.
(media-animation.be)En ligne : https://media-animation.be/IMG/pdf/generation2020_livretdesresultats-2.pdf Génération 2020 : Les jeunes et les pratiques numériques [texte imprimé] / Victor Wiard, Auteur . - Bruxelles : Media Animation, 2020 . - 69 p. : ill. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-960157-96-3
Langues : Français (fre)
Catégories : Source d'information Tags : pratiques numériques (jeunes) Index. décimale : 316.774 Media. Canaux de communication Résumé : #Génération2020 est la première enquête d’envergure sur les pratiques numériques des enfants et adolescent∙es menée en Fédération Wallonie- Bruxelles. En 2019 et 2020, plus de 2000 élèves de l’enseignement primaire et secondaire ont répondu à un questionnaire abordant différents aspects de leur vie connectée. Ces données statistiques ont été complétées par des entretiens individuels et des débats en groupe.
#Génération2020 s’inspire de l’enquête Apestaartjaren, menée par Mediawijs. Celle-ci sonde tous les deux ans depuis 2006 les pratiques numériques des enfants et adolescent∙es néerlandophones. Portée par Média Animation dans le cadre du projet européen Belgian Better Internet Consortium (B-Bico, 2018-2020), l’enquête #Génération2020 s’est concrétisée grâce au partenariat avec le Conseil Supérieur de l’Éducation aux Médias (CSEM), Child Focus et Mediawijs.
#Génération2020 n’a pas pour but de poser un jugement de valeur sur les pratiques numériques des jeunes ni d’adresser un commentaire critique sur la manière dont nos sociétés appréhendent l’utilisation du numérique. Elle n’a pas non plus pour objectif d’évaluer comment l’apprentissage des médias numériques prend place dans le cadre scolaire. L’enquête #Génération2020 fut diffusée au sein d’écoles plus pour des raisons méthodologiques et cibler le public des enfants et des adolescent·es aisément, plutôt que pour les sonder en leur qualité spécifiques d’élèves ou d’apprenant·es. L’enquête vise à observer les pratiques numériques de nos jeunes en 2020 et à en extraire des tendances chiffrées et objectives. Les pratiques et routines des jeunes, leurs relations aux écrans, leurs rapports à la technologie, à Internet et aux réseaux sociaux sont ici mis en question. L’omniprésence des outils numériques nourrit beaucoup de fantasmes. Cette enquête se propose d’offrir une vision éclairée de leurs usages effectifs.
#Génération2020 s’adresse aux acteurs et actrices de la pédagogie, que ce soit au niveau institutionnel, politique, scolaire ou associatif. Son ambition est d’offrir des éléments objectivés de réflexion susceptibles d’orienter des stratégies éducatives (campagnes de sensibilisation, création d’outils péda- gogiques ou programmes de formations), de nourrir le travail des professionnel∙les de l’éducation aux médias, mais aussi d’informer chaque parent ou citoyen∙ne intéressé∙e par ces questions.
(media-animation.be)En ligne : https://media-animation.be/IMG/pdf/generation2020_livretdesresultats-2.pdf Réservation
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Titre : L'exotisme au cinéma : Le charme discret de l'étranger Type de document : texte imprimé Auteurs : Daniel Bonvoisin, Auteur ; Nicolas Bras, Auteur ; Cécile Goffard, Auteur Editeur : Bruxelles : Media Animation Année de publication : 2018 Importance : 127 p. Présentation : ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-960157-98-7 Langues : Français (fre) Catégories : Cinéma Tags : cinéma (exotisme) Index. décimale : 791 Cinéma Résumé : À quoi sert l’étranger au cinéma ? Côté pile : l’Autre est un personnage qui a souvent les faveurs du cinéma pour ce qu’il aurait de louche et d’inquiétant. Côté face, l’étranger peut aussi être attirant et séduisant : il est exotique. Depuis sa naissance, le cinéma a su exploiter ce goût pour pimenter les films et garantir le spectacle. En retraçant son histoire, nous pouvons tenter de cerner l’évolution du rapport à l’Autre et observer comment le cinéma s’y adapte. Découvrez le dernier numéro de notre collection "Les dossiers de l’Éducation aux médias".
Depuis son invention, le cinéma cherche à séduire le public en exacerbant ses contenus : paysages époustouflants, explosions spectaculaires, émotions exacerbées, suspens insoutenables,… Parmi les ressources à sa disposition, les populations étrangères ont rapidement constitué un réservoir efficace : mobilisant des personnages curieux, des populations bigarrées et des coutumes étonnantes. Dans ces films, l’Autre n’est pas nuisible. Ses accoutrements, ses gestes, ses coutumes fascinent. N’est-ce pas sous l’apparence d’un cheik arabe que Rudolph Valentino séduisait le mieux ? Grâce à l’exotisme, l’étranger, à la fois le lieu et celui qui le peuple, acquiert des qualités. Que serait James Bond sans les hôtes (souvent hôtesses) amicaux et chamarrés au milieu desquels il déambule ? Indiana Jones pourrait-il justifier son fouet sans les indigènes sauvages mais fascinants qu’il sait dompter ? Combien de fictions n’auraient pas vu le jour sans le ressort de l’ailleurs, sans les qualités esthétiques de la différence ? Slumdog millionaire fonctionnerait-il s’il avait été réalisé dans la Grande Bretagne de son réalisateur Danny Boyle ?
L’exotisme est plaisant, c’est un rapport qui valorise l’Autre pour ses différences. D’une certaine manière, il est un vecteur d’interculturalité. Toutefois, le cinéma le montre bien, l’étrangeté de l’étranger ne semble intéressante qu’à partir du moment où elle est sensationnelle. Il faut donc surprendre, tout en restant « réaliste ». A travers l’histoire du cinéma, l’image exotique a fortement évolué. Directement issues des imaginaires féconds des publics bercés par l’aventure coloniale, les images ont été tout au long du siècle confrontées à celles provenant des témoignages réels, imposées par les reportages. Au fil des décennies, l’exotisme s’est ancré dans l’immense imagier qui constitue l’environnement médiatique dans lequel tous les spectateurs sont baignés, au risque de perdre en puissance, de se banaliser pour finalement disparaître.
L’exotisme renvoie au spectateur : puisqu’on projette la différence, celle-ci doit forcément contraster avec soi. Qu’est-ce qui est étrange dans l’Autre ? L’exotisme donne-t-il à voir uniquement un reflet inversé ? Néglige-t-il des différences insoupçonnées ? Est-il une carte postale stéréotypée ou un portrait instructif ? L’exotisme est-il une épice nécessaire pour s’intéresser au reste du monde ? A défaut d’aboutir à des certitudes, ces questions interrogent tant le cinéma, ancien ou nouveau, que le public qui le consomme. L’analyse du cinéma permet de réfléchir à une question qu’il nous pose : au fond, à quoi sert l’étranger ?
On peut définir l’exotisme comme le goût pour ce qui est étranger. Depuis le début de son histoire, le cinéma a su exploiter ce goût pour pimenter les films et garantir le spectacle. Cette étude examine ce rapport à travers l’évolution du cinéma populaire et veut encourager une perspective critique sur le cinéma, pris non comme une œuvre d’art, mais comme une somme de documents qui s’enrichit sans cesse et dont la comparaison rend compte des représentations sociales et de leurs évolutions.
(media-animation.be)En ligne : https://media-animation.be/IMG/pdf/media_animation_-_etude_2018_-_l_exotisme_au_ [...] L'exotisme au cinéma : Le charme discret de l'étranger [texte imprimé] / Daniel Bonvoisin, Auteur ; Nicolas Bras, Auteur ; Cécile Goffard, Auteur . - Bruxelles : Media Animation, 2018 . - 127 p. : ill. en coul. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-960157-98-7
Langues : Français (fre)
Catégories : Cinéma Tags : cinéma (exotisme) Index. décimale : 791 Cinéma Résumé : À quoi sert l’étranger au cinéma ? Côté pile : l’Autre est un personnage qui a souvent les faveurs du cinéma pour ce qu’il aurait de louche et d’inquiétant. Côté face, l’étranger peut aussi être attirant et séduisant : il est exotique. Depuis sa naissance, le cinéma a su exploiter ce goût pour pimenter les films et garantir le spectacle. En retraçant son histoire, nous pouvons tenter de cerner l’évolution du rapport à l’Autre et observer comment le cinéma s’y adapte. Découvrez le dernier numéro de notre collection "Les dossiers de l’Éducation aux médias".
Depuis son invention, le cinéma cherche à séduire le public en exacerbant ses contenus : paysages époustouflants, explosions spectaculaires, émotions exacerbées, suspens insoutenables,… Parmi les ressources à sa disposition, les populations étrangères ont rapidement constitué un réservoir efficace : mobilisant des personnages curieux, des populations bigarrées et des coutumes étonnantes. Dans ces films, l’Autre n’est pas nuisible. Ses accoutrements, ses gestes, ses coutumes fascinent. N’est-ce pas sous l’apparence d’un cheik arabe que Rudolph Valentino séduisait le mieux ? Grâce à l’exotisme, l’étranger, à la fois le lieu et celui qui le peuple, acquiert des qualités. Que serait James Bond sans les hôtes (souvent hôtesses) amicaux et chamarrés au milieu desquels il déambule ? Indiana Jones pourrait-il justifier son fouet sans les indigènes sauvages mais fascinants qu’il sait dompter ? Combien de fictions n’auraient pas vu le jour sans le ressort de l’ailleurs, sans les qualités esthétiques de la différence ? Slumdog millionaire fonctionnerait-il s’il avait été réalisé dans la Grande Bretagne de son réalisateur Danny Boyle ?
L’exotisme est plaisant, c’est un rapport qui valorise l’Autre pour ses différences. D’une certaine manière, il est un vecteur d’interculturalité. Toutefois, le cinéma le montre bien, l’étrangeté de l’étranger ne semble intéressante qu’à partir du moment où elle est sensationnelle. Il faut donc surprendre, tout en restant « réaliste ». A travers l’histoire du cinéma, l’image exotique a fortement évolué. Directement issues des imaginaires féconds des publics bercés par l’aventure coloniale, les images ont été tout au long du siècle confrontées à celles provenant des témoignages réels, imposées par les reportages. Au fil des décennies, l’exotisme s’est ancré dans l’immense imagier qui constitue l’environnement médiatique dans lequel tous les spectateurs sont baignés, au risque de perdre en puissance, de se banaliser pour finalement disparaître.
L’exotisme renvoie au spectateur : puisqu’on projette la différence, celle-ci doit forcément contraster avec soi. Qu’est-ce qui est étrange dans l’Autre ? L’exotisme donne-t-il à voir uniquement un reflet inversé ? Néglige-t-il des différences insoupçonnées ? Est-il une carte postale stéréotypée ou un portrait instructif ? L’exotisme est-il une épice nécessaire pour s’intéresser au reste du monde ? A défaut d’aboutir à des certitudes, ces questions interrogent tant le cinéma, ancien ou nouveau, que le public qui le consomme. L’analyse du cinéma permet de réfléchir à une question qu’il nous pose : au fond, à quoi sert l’étranger ?
On peut définir l’exotisme comme le goût pour ce qui est étranger. Depuis le début de son histoire, le cinéma a su exploiter ce goût pour pimenter les films et garantir le spectacle. Cette étude examine ce rapport à travers l’évolution du cinéma populaire et veut encourager une perspective critique sur le cinéma, pris non comme une œuvre d’art, mais comme une somme de documents qui s’enrichit sans cesse et dont la comparaison rend compte des représentations sociales et de leurs évolutions.
(media-animation.be)En ligne : https://media-animation.be/IMG/pdf/media_animation_-_etude_2018_-_l_exotisme_au_ [...] Réservation
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