Titre : | Ce que l'argent ne saurait acheter : les limites morales du marché | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Michael J. Sandel, Auteur ; Christian Cler, Traducteur ; Jean-Pierre Dupuy, Préfacier, etc. | Editeur : | Paris [France] : Seuil | Année de publication : | 2014 | Importance : | 332 p. | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-02-117323-9 | Prix : | 22 € | Catégories : | 3.15 Philosophie et éthique 6.25 Economie Philosophie Philosophie politique
| Tags : | philosophie politique morale et économie | Index. décimale : | 172 Morale sociale. Ethique sociale | Résumé : | " Michael Rice, directeur adjoint du supermarché Walmart de Tilton, dans le New Hampshire, aidait une cliente à charger un poste de télévision dans sa voiture quand il eut une crise cardiaque : il mourut une semaine après. Une police d'assurance contractée sur sa vie rapporta 300 000 dollars, mais cette somme ne fut pas versée à la famille de cet homme : elle revint à Walmart, qui s'était désignée comme la bénéficiaire de cette police qu'elle avait souscrite sur la tête de Rice.
" Voilà l'un des exemples grâce auxquels Sandel montre comment les marchés sont devenus une composante omniprésente de notre vie : qu'il soit question des voies rapides payantes des autoroutes, des marchés noirs chinois de tickets de rendez-vous médicaux, des reventes à la sauvette de billets de concert, d'achats de bébés, de rachats par des spéculateurs d'assurances sur la vie prises par les malades atteints du SIDA..., il est évident qu'une seule et même tendance est à l'œuvre.
S'opposant aux économistes pour qui l'argent ne serait qu'un instrument de transaction moralement neutre et aussi avantageux pour le vendeur que pour l'acheteur, Sandel prouve qu'il affecte au contraire, et parfois corrompt, tout ce qu'il touche. Si le marché n'est pas un mal en soi, la marchandisation effrénée de certains biens auparavant non soumis à ses lois est d'autant plus dommageable que nous nous abstenons le plus souvent de nous demander quelles valeurs devraient être sauvegardées et pourquoi : s'il est acceptable ou non que des élèves soient rémunérés pour apprendre à lire, que les pays riches puissent acheter les " droits de pollution " des pays pauvres, que des chasses payantes au rhinocéros noir ou au morse soient organisées pour préserver ces espèces de l'extinction, etc. (Decitre) | Note de contenu : |
MARCHE ET MORALE
COUPE-FILES
INCITATIONS
COMMENT LE MARCHE EVINCE LA MORALE
MARCHES DE LA VIE ET DE LA MORT
DROITS DE DENOMINATION
(Decitre) |
Ce que l'argent ne saurait acheter : les limites morales du marché [texte imprimé] / Michael J. Sandel, Auteur ; Christian Cler, Traducteur ; Jean-Pierre Dupuy, Préfacier, etc. . - Paris (France) : Seuil, 2014 . - 332 p. ; 24 cm. ISBN : 978-2-02-117323-9 : 22 € Catégories : | 3.15 Philosophie et éthique 6.25 Economie Philosophie Philosophie politique
| Tags : | philosophie politique morale et économie | Index. décimale : | 172 Morale sociale. Ethique sociale | Résumé : | " Michael Rice, directeur adjoint du supermarché Walmart de Tilton, dans le New Hampshire, aidait une cliente à charger un poste de télévision dans sa voiture quand il eut une crise cardiaque : il mourut une semaine après. Une police d'assurance contractée sur sa vie rapporta 300 000 dollars, mais cette somme ne fut pas versée à la famille de cet homme : elle revint à Walmart, qui s'était désignée comme la bénéficiaire de cette police qu'elle avait souscrite sur la tête de Rice.
" Voilà l'un des exemples grâce auxquels Sandel montre comment les marchés sont devenus une composante omniprésente de notre vie : qu'il soit question des voies rapides payantes des autoroutes, des marchés noirs chinois de tickets de rendez-vous médicaux, des reventes à la sauvette de billets de concert, d'achats de bébés, de rachats par des spéculateurs d'assurances sur la vie prises par les malades atteints du SIDA..., il est évident qu'une seule et même tendance est à l'œuvre.
S'opposant aux économistes pour qui l'argent ne serait qu'un instrument de transaction moralement neutre et aussi avantageux pour le vendeur que pour l'acheteur, Sandel prouve qu'il affecte au contraire, et parfois corrompt, tout ce qu'il touche. Si le marché n'est pas un mal en soi, la marchandisation effrénée de certains biens auparavant non soumis à ses lois est d'autant plus dommageable que nous nous abstenons le plus souvent de nous demander quelles valeurs devraient être sauvegardées et pourquoi : s'il est acceptable ou non que des élèves soient rémunérés pour apprendre à lire, que les pays riches puissent acheter les " droits de pollution " des pays pauvres, que des chasses payantes au rhinocéros noir ou au morse soient organisées pour préserver ces espèces de l'extinction, etc. (Decitre) | Note de contenu : |
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