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Voir aussi : Comportement culturel / Ethnopsychologie / Minorité culturelle / Relations culturelles / Révolution culturelle
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N°350 - Janvier 2020 - Le cerveau aux commandes (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°350 - Janvier 2020 - Le cerveau aux commandes Type de document : texte imprimé Année de publication : 2019 Importance : 42 p. Présentation : ill. en coul. Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : stéréotype préjugés discrimination médiation culturelle (formation) migrant hospitalité Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : D’où proviennent les stéréotypes ? Ils ne surgissent pas de nulle part, ni par hasard. Tout concourt à ce qu’ils existent : l’éducation, la culture, les médias, les institutions, et aussi les machines de guerre qui alimentent la haine de l’autre et banalisent les discours racistes (on pense aux tweets de Trump and C°).
On construit les SDF, les migrants ou les toxicomanes comme des groupes dont il faut se méfier. Si on parvient à faire bouger ces constructions mentales dans notre cerveau, nécessairement les stéréotypes changeront. Par où commencer ? Eléments de réponse à travers la neurobiologie, la psychologie cognitive et diverses pratiques interculturelles qui nous rendent positivement interdépendants. (Cbai)Note de contenu : [Panoramique] Stéréotypes, préjugés, discriminations. Le cerveau aux commandes
Christine Kulakowski
D’où proviennent les stéréotypes ? Ils ne surgissent pas de nulle part, ni par hasard. Tout concourt à ce qu’ils existent : l’éducation, la culture, les médias, les institutions, et aussi les machines de guerre qui alimentent la haine de l’autre et banalisent les discours racistes (on pense aux tweets de Trump and C°).
On construit les SDF, les migrants ou les toxicomanes comme des groupes dont il faut se méfier. Si on parvient à faire bouger ces constructions mentales dans notre cerveau, nécessairement les stéréotypes changeront. Par où commencer ? Eléments de réponse à travers la neurobiologie, la psychologie cognitive et diverses pratiques interculturelles qui nous rendent positivement interdépendants.
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Quand on croit savoir
Julie Terache, Doctorante en psychologie sociale à l’UCLouvain
On utilise souvent les termes de stéréotypes et de préjugés de façon interchangeable, alors que ces deux notions renvoient bien à des facettes différentes de notre rapport aux autres. En plus d’orienter nos comportements, les stéréotypes et les préjugés sont de véritables leurres produits par notre cerveau. Pourtant, à travers eux, nous avons l’illusion de comprendre notre monde et d’appréhender l’essence de ceux qui le constituent. Comment fonctionne cette tromperie ? Et surtout, comment pouvons-nous la maîtriser ?
► lire l'article
[Préjugés…] Et si on regardait dans le cerveau ?
Pierre Vandenheede, Directeur pédagogique de l’Institut of Neurocognitivism
Pourquoi ? Pourquoi malgré nos convictions humanistes avons-nous fâcheusement tendance à trouver normal que les femmes s’occupent des enfants ? Pourquoi avons peur quand on croise un immigré mal habillé dans une ruelle sombre ? Pourquoi, au contraire, avons-nous plus facilement confiance en quelqu’un qui nous ressemble physiquement ? Mille réponses sont possibles, se pencher sur le cerveau et la psychologie cognitive apportera sont lots de réponses.
► lire l'article
Des théories à la pratique
Mohamed Samadi, Formateur CBAI
La formation d’Agent de développement et de médiation interculturelle (ADMI) du CBAI existe depuis 1983. Elle participe à former des coordinateurs de projets socioculturels dans le contexte bruxellois. En quoi contribue-t-elle à lutter contre l’influence des stéréotypes (cognitifs), des préjugés (affectifs) et de la discrimination ?
► lire l'article
Dans les chaussures de l’autre
Stéphanie Lecesne, Coordinatrice de formation au CEJI
Il serait plus facile de dire : « On a toutes et tous des stéréotypes, on ne peut rien y faire, alors ne faisons rien pour que ça change ! ». Pourtant, comment faire pour déconstruire nos stéréotypes ?
► lire l'article
Comment concilier les mondes ?
Entretien avec Dieudonné Wamu Oyatambwe
Tous les Noirs se sentent-ils blessés par Zwarte Piet ? Tous les Blancs sont-ils racistes dès lors qu’ils convoquent leur culture pour justifier la raison d’être du Père Fouettard ? Comment faire pour empêcher de filer un mauvais coton identitaire ? Une mise en perspective avec Dieudonné Wamu Oyatambwe, docteur en Science politique.
► lire l'article
[Recherche] Décodages de la réalité migratoire
Dora Vilner, Juriste en droit international public (protection des réfugiés)
Au printemps 2015, l’Europe assistait à ses portes à un afflux sans précédent de migrants empruntant les voies irrégulières et meurtrières de l’exil. La mort, cette année-là, de près de 4.000 d’entre eux en mer Méditerranée bouleverse l'opinion publique et le terme de « crise des migrants » fait son entrée dans le discours dominant, autant que dans l’agenda public européen. Quatre ans après le déclenchement de cette dite « crise », une équipe pluridisciplinaire de dix-huit chercheurs académiques européens, experts des questions relatives aux migrations, publie l’ouvrage La crise de l’accueil - Frontières, droits, résistances, sous la direction de Annalisa Lendaro, Claire Rodier et Youri Lou Vertongen, respectivement sociologue, juriste et politiste.
► lire l'article
Faire de l’hospitalité un droit, pas seulement une faveur
Entretien avec Michel Agier
Le 11 octobre 2019, Michel Agier était de passage à Bruxelles à l’invitation de Culture et Démocratie. Pour l’anthropologue français, les nouvelles formes d’accueil des migrants par les citoyens renouent avec l’hospitalité privée, cette pratique sociale qui traverse toutes les cultures, mais elles sont aussi un acte militant contre des Etats qui ont abandonné l’hospitalité publique pour une politique de contrôle migratoire. (Cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°350 - Janvier 2020 - Le cerveau aux commandes [texte imprimé] . - 2019 . - 42 p. : ill. en coul.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : stéréotype préjugés discrimination médiation culturelle (formation) migrant hospitalité Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : D’où proviennent les stéréotypes ? Ils ne surgissent pas de nulle part, ni par hasard. Tout concourt à ce qu’ils existent : l’éducation, la culture, les médias, les institutions, et aussi les machines de guerre qui alimentent la haine de l’autre et banalisent les discours racistes (on pense aux tweets de Trump and C°).
On construit les SDF, les migrants ou les toxicomanes comme des groupes dont il faut se méfier. Si on parvient à faire bouger ces constructions mentales dans notre cerveau, nécessairement les stéréotypes changeront. Par où commencer ? Eléments de réponse à travers la neurobiologie, la psychologie cognitive et diverses pratiques interculturelles qui nous rendent positivement interdépendants. (Cbai)Note de contenu : [Panoramique] Stéréotypes, préjugés, discriminations. Le cerveau aux commandes
Christine Kulakowski
D’où proviennent les stéréotypes ? Ils ne surgissent pas de nulle part, ni par hasard. Tout concourt à ce qu’ils existent : l’éducation, la culture, les médias, les institutions, et aussi les machines de guerre qui alimentent la haine de l’autre et banalisent les discours racistes (on pense aux tweets de Trump and C°).
On construit les SDF, les migrants ou les toxicomanes comme des groupes dont il faut se méfier. Si on parvient à faire bouger ces constructions mentales dans notre cerveau, nécessairement les stéréotypes changeront. Par où commencer ? Eléments de réponse à travers la neurobiologie, la psychologie cognitive et diverses pratiques interculturelles qui nous rendent positivement interdépendants.
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Quand on croit savoir
Julie Terache, Doctorante en psychologie sociale à l’UCLouvain
On utilise souvent les termes de stéréotypes et de préjugés de façon interchangeable, alors que ces deux notions renvoient bien à des facettes différentes de notre rapport aux autres. En plus d’orienter nos comportements, les stéréotypes et les préjugés sont de véritables leurres produits par notre cerveau. Pourtant, à travers eux, nous avons l’illusion de comprendre notre monde et d’appréhender l’essence de ceux qui le constituent. Comment fonctionne cette tromperie ? Et surtout, comment pouvons-nous la maîtriser ?
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[Préjugés…] Et si on regardait dans le cerveau ?
Pierre Vandenheede, Directeur pédagogique de l’Institut of Neurocognitivism
Pourquoi ? Pourquoi malgré nos convictions humanistes avons-nous fâcheusement tendance à trouver normal que les femmes s’occupent des enfants ? Pourquoi avons peur quand on croise un immigré mal habillé dans une ruelle sombre ? Pourquoi, au contraire, avons-nous plus facilement confiance en quelqu’un qui nous ressemble physiquement ? Mille réponses sont possibles, se pencher sur le cerveau et la psychologie cognitive apportera sont lots de réponses.
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Des théories à la pratique
Mohamed Samadi, Formateur CBAI
La formation d’Agent de développement et de médiation interculturelle (ADMI) du CBAI existe depuis 1983. Elle participe à former des coordinateurs de projets socioculturels dans le contexte bruxellois. En quoi contribue-t-elle à lutter contre l’influence des stéréotypes (cognitifs), des préjugés (affectifs) et de la discrimination ?
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Dans les chaussures de l’autre
Stéphanie Lecesne, Coordinatrice de formation au CEJI
Il serait plus facile de dire : « On a toutes et tous des stéréotypes, on ne peut rien y faire, alors ne faisons rien pour que ça change ! ». Pourtant, comment faire pour déconstruire nos stéréotypes ?
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Comment concilier les mondes ?
Entretien avec Dieudonné Wamu Oyatambwe
Tous les Noirs se sentent-ils blessés par Zwarte Piet ? Tous les Blancs sont-ils racistes dès lors qu’ils convoquent leur culture pour justifier la raison d’être du Père Fouettard ? Comment faire pour empêcher de filer un mauvais coton identitaire ? Une mise en perspective avec Dieudonné Wamu Oyatambwe, docteur en Science politique.
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[Recherche] Décodages de la réalité migratoire
Dora Vilner, Juriste en droit international public (protection des réfugiés)
Au printemps 2015, l’Europe assistait à ses portes à un afflux sans précédent de migrants empruntant les voies irrégulières et meurtrières de l’exil. La mort, cette année-là, de près de 4.000 d’entre eux en mer Méditerranée bouleverse l'opinion publique et le terme de « crise des migrants » fait son entrée dans le discours dominant, autant que dans l’agenda public européen. Quatre ans après le déclenchement de cette dite « crise », une équipe pluridisciplinaire de dix-huit chercheurs académiques européens, experts des questions relatives aux migrations, publie l’ouvrage La crise de l’accueil - Frontières, droits, résistances, sous la direction de Annalisa Lendaro, Claire Rodier et Youri Lou Vertongen, respectivement sociologue, juriste et politiste.
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Faire de l’hospitalité un droit, pas seulement une faveur
Entretien avec Michel Agier
Le 11 octobre 2019, Michel Agier était de passage à Bruxelles à l’invitation de Culture et Démocratie. Pour l’anthropologue français, les nouvelles formes d’accueil des migrants par les citoyens renouent avec l’hospitalité privée, cette pratique sociale qui traverse toutes les cultures, mais elles sont aussi un acte militant contre des Etats qui ont abandonné l’hospitalité publique pour une politique de contrôle migratoire. (Cbai)Réservation
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Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600012800 $Périodique Sociologie Disponible N°351 - Mars 2020 - L'islam des jeunes. Made in Bxl (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°351 - Mars 2020 - L'islam des jeunes. Made in Bxl Type de document : texte imprimé Année de publication : 2020 Importance : 46 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : islam (Bruxelles) intersectionnalité. islam (jeunes) générations rigorisme radicalisation Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Les jeunes musulmans – ou supposés musulmans – de Bruxelles sont autant d’individus porteurs d’une histoire au singulier. Autant de citoyennes et de citoyens qui s’expriment en leur nom propre. Faire partie d’une communauté ne signifie pas “être assigné à résidence”, les stratégies d’appartenance étant aussi diverses que les individus.
Fort de ces nuances, ce dossier prolonge l’expression de jeunes de culture urbaine, citoyens à part entière et non à part (1): quel est leur islam croisé avec les questions que tout jeune se pose? Qu’appellent-ils conflit de loyauté? Comment abordent-ils leur islamité et comment se positionnent-ils par rapport à un islam rigoriste et moralisateur? En quoi les pratiques religieuses rencontrent-elles les pratiques de quartier? (Cbai)Note de contenu : Edito
Des voisins qui voisinent
Christine Schaut
Témoignages autour du projet “Voisins solidaires” initié par Convivial et la Ligue des Familles.
Top & flop
Panoramique
L’islam des jeunes Made in BXL
Morgane Devries
La parole à des jeunes Bruxellois pour connaître leur islam croisé avec les questions que tous jeunes se posent. Face à un islam rigoriste et moralisateur, face aux conflits de loyauté: comment se positionnent-ils?
Musulmans, non musulmans. Nos quotidiens croisés
Morgane Devries
Echos de forums citoyens tenus au sein de l’exposition “L’islam, c’est aussi notre histoire”.
Générations, modes d’emploi
Morgane Devries
Les forums citoyens au cœur de “L’islam c’est aussi notre histoire” ont brassé des vécus aussi variés que la parentalité, la transmission intergénérationnelle, leur insécurité face au marché du travail.
La reconnaissance de l’islam en Belgique. Les grandes étapes
Jean-François HUSSON
Historique de la reconnaissance du culte musulman en Belgique et analyse des questions qui font encore débat.
Des jeunes sous la charme du rigorisme ?
Radouane Attiya
Interview décapante de Radouane Attiya, islamologue et directeur de l’Institut de promotion des formations sur l’islam
T’es QLF ?
Maryam Kolly et Farid El Asri
“Que la famille” ou QLF pour les rappeurs… L’expression fait référence à des interactions et solidarités socio-religieuses dans l’environnement urbains de jeunes.
Une jeunesse à l’épreuve de la radicalisation
Mohamed El Ghalbzouri
La radicalisation est très mal comprise. Mais une prise de conscience sur le terrain commence à émerger suite aux dérives liées à une certaine gestion de cette problématique.
Si c’était à refaire…
Morgane Devries
Deux ans après les forums citoyens sur “L’islam est aussi notre histoire”, nous reprenons contact avec des participants pour savoir ce qu’ils en ont retiré concrètement.
Info dessinée
D’une malle sort une maison
Nathalie Caprioli et monsieur iou
Inscrit dans le programme La Culture a de la classe (COCOF), Beit Project est un projet de pédagogie active basé sur les rencontres, la découverte des altérités et de l’espace public. Ça déménage!
Humeur
Alost, le défilé du mépris
Jean-Philippe Schreiber
Au carnaval d’Alost, on a rendez-vous avec des stéréotypes racistes et antisémites au nom de la défense d’un patrimoine. La liberté d’expression comme cache-sexe de la haine.
Rencontre
Intersectionnalité : de quoi parle-t-on ?
Entretien avec Emilia Roig
La réponse d’Emilia Roig, fondatrice et directrice du Centre pour la Justice intersectionnelle basé à Berlin.
Recherche
Participer ? Négocier ? Concerter ou consulter ?
Alexandre Ansay, Anaïs Carton et Beatriz Camargo
Analyse du CRAcs sur le processus de recueil d’avis autour du décret de Cohésion sociale et de son arrêté d’exécution.
Bon tuyau
Le rap est-il africain ?
Elisa Dassonville (Cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°351 - Mars 2020 - L'islam des jeunes. Made in Bxl [texte imprimé] . - 2020 . - 46 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : islam (Bruxelles) intersectionnalité. islam (jeunes) générations rigorisme radicalisation Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Les jeunes musulmans – ou supposés musulmans – de Bruxelles sont autant d’individus porteurs d’une histoire au singulier. Autant de citoyennes et de citoyens qui s’expriment en leur nom propre. Faire partie d’une communauté ne signifie pas “être assigné à résidence”, les stratégies d’appartenance étant aussi diverses que les individus.
Fort de ces nuances, ce dossier prolonge l’expression de jeunes de culture urbaine, citoyens à part entière et non à part (1): quel est leur islam croisé avec les questions que tout jeune se pose? Qu’appellent-ils conflit de loyauté? Comment abordent-ils leur islamité et comment se positionnent-ils par rapport à un islam rigoriste et moralisateur? En quoi les pratiques religieuses rencontrent-elles les pratiques de quartier? (Cbai)Note de contenu : Edito
Des voisins qui voisinent
Christine Schaut
Témoignages autour du projet “Voisins solidaires” initié par Convivial et la Ligue des Familles.
Top & flop
Panoramique
L’islam des jeunes Made in BXL
Morgane Devries
La parole à des jeunes Bruxellois pour connaître leur islam croisé avec les questions que tous jeunes se posent. Face à un islam rigoriste et moralisateur, face aux conflits de loyauté: comment se positionnent-ils?
Musulmans, non musulmans. Nos quotidiens croisés
Morgane Devries
Echos de forums citoyens tenus au sein de l’exposition “L’islam, c’est aussi notre histoire”.
Générations, modes d’emploi
Morgane Devries
Les forums citoyens au cœur de “L’islam c’est aussi notre histoire” ont brassé des vécus aussi variés que la parentalité, la transmission intergénérationnelle, leur insécurité face au marché du travail.
La reconnaissance de l’islam en Belgique. Les grandes étapes
Jean-François HUSSON
Historique de la reconnaissance du culte musulman en Belgique et analyse des questions qui font encore débat.
Des jeunes sous la charme du rigorisme ?
Radouane Attiya
Interview décapante de Radouane Attiya, islamologue et directeur de l’Institut de promotion des formations sur l’islam
T’es QLF ?
Maryam Kolly et Farid El Asri
“Que la famille” ou QLF pour les rappeurs… L’expression fait référence à des interactions et solidarités socio-religieuses dans l’environnement urbains de jeunes.
Une jeunesse à l’épreuve de la radicalisation
Mohamed El Ghalbzouri
La radicalisation est très mal comprise. Mais une prise de conscience sur le terrain commence à émerger suite aux dérives liées à une certaine gestion de cette problématique.
Si c’était à refaire…
Morgane Devries
Deux ans après les forums citoyens sur “L’islam est aussi notre histoire”, nous reprenons contact avec des participants pour savoir ce qu’ils en ont retiré concrètement.
Info dessinée
D’une malle sort une maison
Nathalie Caprioli et monsieur iou
Inscrit dans le programme La Culture a de la classe (COCOF), Beit Project est un projet de pédagogie active basé sur les rencontres, la découverte des altérités et de l’espace public. Ça déménage!
Humeur
Alost, le défilé du mépris
Jean-Philippe Schreiber
Au carnaval d’Alost, on a rendez-vous avec des stéréotypes racistes et antisémites au nom de la défense d’un patrimoine. La liberté d’expression comme cache-sexe de la haine.
Rencontre
Intersectionnalité : de quoi parle-t-on ?
Entretien avec Emilia Roig
La réponse d’Emilia Roig, fondatrice et directrice du Centre pour la Justice intersectionnelle basé à Berlin.
Recherche
Participer ? Négocier ? Concerter ou consulter ?
Alexandre Ansay, Anaïs Carton et Beatriz Camargo
Analyse du CRAcs sur le processus de recueil d’avis autour du décret de Cohésion sociale et de son arrêté d’exécution.
Bon tuyau
Le rap est-il africain ?
Elisa Dassonville (Cbai)Réservation
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Code-barres Support Section Disponibilité 1600013093 $Périodique Sociologie Disponible N°352 - Juin 2020 - L'asile en lambeaux. Aux frontières extérieures de l'UE (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°352 - Juin 2020 - L'asile en lambeaux. Aux frontières extérieures de l'UE Type de document : texte imprimé Année de publication : 2020 Importance : 43 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : solidarité citoyenne droit d'asile réfugiés covid centres fermés Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : En 2019, dans les cinq camps des îles grecques de la mer Égée, 35 % des réfugiés sont des mineurs d’âge.
Les militants contre l’Europe forteresse qualifient souvent d’inhumaine la politique d’asile de l’UE. Et pourtant, quoi de plus humain que le “chacun chez soi, chacun pour soi”…? Dans ce Panoramique, d’autres adjectifs décrivent cette politique qui se durcit depuis plus de vingt ans : illégale, injuste, vaine.
L’UE a externalisé sa politique de contrôle des frontières et d’accueil, ce qui signifie qu’elle a délégué cette gestion auprès de pays tiers comme la Turquie, la Libye, le Maroc, le Soudan, en soutenant que c’est le bon choix, le seul possible. Ce faisant, elle produit l’existence de ce qu’elle énonce: en prétendant qu’il y a crise migratoire, elle justifie sa politique tout en se déresponsabilisant des conséquences humaines. Notre dossier prend cette logique à contre-pied. (Cbai)Note de contenu : Edito
Directrice du CBAI pendant 20 ans, Christine Kulakowski rejoint les rivages bien mérités de la pension, en laissant son empreinte dans l’asbl.
Top & flop
Panoramique
Aux frontières extérieures de l’UE. L’asile en lambeaux
Comment l’UE justifie sa politique d’externalisation du contrôle des frontières et de l’accueil, en se déresponsabilisant des conséquences humaines.
L’invention politique des frontières
Entretien avec Anne-Laure Amihat Szary
Qu’est-ce qu’une frontière aujourd’hui? Explications avec la géographe Anne-Laure Amilhat Szary.
Externalisation des politiques migratoires de l’UE. Sa mécanique, ses contreparties
Alain Morice
Sous couvert de coopération avec le Maroc, la Turquie, le Niger, le Soudan, l’UE négocie –dans un partenariat inégal- des accords où les candidats à la migration sont les enjeux de leurs marchandages.
Que reste-t-il du droit d’asile ?
Danièle Lochak
La route de l’Europe est plus sévèrement barrée que jamais à toutes celles et ceux qui sont en quête d’une terre d’asile.
A la recherche d’Etats solidaires
Nathalie Caprioli
L’UE a la capacité de répondre à la crise d’accueil. Pourtant, elle ne bouge pas. Analyse des blocages avec deux députées européennes, Saskia Bricmont (Groupe des Verts) et Marie Arena (Alliance des socialistes).
Hongrie. Politique nataliste et antimigrants
François Braem
Comment le gouvernement de Viktor Orban entend “protéger les familles chrétiennes contre le multiculturalisme”.
Hot Spot et covid : cocktail explosif
Rachel Husson
Violences policières, groupes fascistes et pandémie dans le camp des migrants de Moria, à Lesbos. Ne pas nous arrêter de le dénoncer.
Le coût de la sécurisation des frontières
Jean Ziegler
Les dépenses pour la “technologie des frontières” de l’UE devraient atteindre 29 milliards d’euros en 2022.
Mettre fin à l’externalisation
Arnaud Zacharie
Argumentaire serré contre la politique migratoire incohérente de l’UE.
Info dessinée
Le remède, le logement
Illustration Joanna Lorho. Texte Nathalie Caprioli avec Elisa Dassonville
Mettre fin au sans-abrisme à Bruxelles est possible. Démonstration avec l’asbl Infirmiers des rues.
Photoreportage
Citoyens rafistoleurs solidaires
Elio Germani
En attendant des réponses politiques structurelles, des Bruxellois se mobilisent pour soutenir les plus précarisés. Logement et sécurité alimentaire sont prioritaires.
Actu
Centres fermés et politique sanitaire à deux vitesses
Anaïs Carton
“Je suis dans le bloc 3 du centre fermé de Merksplas, c’est une situation critique et dangereuse, comme l’enfer. On est trois par chambre, on va aux mêmes toilettes et douches.” (Cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°352 - Juin 2020 - L'asile en lambeaux. Aux frontières extérieures de l'UE [texte imprimé] . - 2020 . - 43 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : solidarité citoyenne droit d'asile réfugiés covid centres fermés Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : En 2019, dans les cinq camps des îles grecques de la mer Égée, 35 % des réfugiés sont des mineurs d’âge.
Les militants contre l’Europe forteresse qualifient souvent d’inhumaine la politique d’asile de l’UE. Et pourtant, quoi de plus humain que le “chacun chez soi, chacun pour soi”…? Dans ce Panoramique, d’autres adjectifs décrivent cette politique qui se durcit depuis plus de vingt ans : illégale, injuste, vaine.
L’UE a externalisé sa politique de contrôle des frontières et d’accueil, ce qui signifie qu’elle a délégué cette gestion auprès de pays tiers comme la Turquie, la Libye, le Maroc, le Soudan, en soutenant que c’est le bon choix, le seul possible. Ce faisant, elle produit l’existence de ce qu’elle énonce: en prétendant qu’il y a crise migratoire, elle justifie sa politique tout en se déresponsabilisant des conséquences humaines. Notre dossier prend cette logique à contre-pied. (Cbai)Note de contenu : Edito
Directrice du CBAI pendant 20 ans, Christine Kulakowski rejoint les rivages bien mérités de la pension, en laissant son empreinte dans l’asbl.
Top & flop
Panoramique
Aux frontières extérieures de l’UE. L’asile en lambeaux
Comment l’UE justifie sa politique d’externalisation du contrôle des frontières et de l’accueil, en se déresponsabilisant des conséquences humaines.
L’invention politique des frontières
Entretien avec Anne-Laure Amihat Szary
Qu’est-ce qu’une frontière aujourd’hui? Explications avec la géographe Anne-Laure Amilhat Szary.
Externalisation des politiques migratoires de l’UE. Sa mécanique, ses contreparties
Alain Morice
Sous couvert de coopération avec le Maroc, la Turquie, le Niger, le Soudan, l’UE négocie –dans un partenariat inégal- des accords où les candidats à la migration sont les enjeux de leurs marchandages.
Que reste-t-il du droit d’asile ?
Danièle Lochak
La route de l’Europe est plus sévèrement barrée que jamais à toutes celles et ceux qui sont en quête d’une terre d’asile.
A la recherche d’Etats solidaires
Nathalie Caprioli
L’UE a la capacité de répondre à la crise d’accueil. Pourtant, elle ne bouge pas. Analyse des blocages avec deux députées européennes, Saskia Bricmont (Groupe des Verts) et Marie Arena (Alliance des socialistes).
Hongrie. Politique nataliste et antimigrants
François Braem
Comment le gouvernement de Viktor Orban entend “protéger les familles chrétiennes contre le multiculturalisme”.
Hot Spot et covid : cocktail explosif
Rachel Husson
Violences policières, groupes fascistes et pandémie dans le camp des migrants de Moria, à Lesbos. Ne pas nous arrêter de le dénoncer.
Le coût de la sécurisation des frontières
Jean Ziegler
Les dépenses pour la “technologie des frontières” de l’UE devraient atteindre 29 milliards d’euros en 2022.
Mettre fin à l’externalisation
Arnaud Zacharie
Argumentaire serré contre la politique migratoire incohérente de l’UE.
Info dessinée
Le remède, le logement
Illustration Joanna Lorho. Texte Nathalie Caprioli avec Elisa Dassonville
Mettre fin au sans-abrisme à Bruxelles est possible. Démonstration avec l’asbl Infirmiers des rues.
Photoreportage
Citoyens rafistoleurs solidaires
Elio Germani
En attendant des réponses politiques structurelles, des Bruxellois se mobilisent pour soutenir les plus précarisés. Logement et sécurité alimentaire sont prioritaires.
Actu
Centres fermés et politique sanitaire à deux vitesses
Anaïs Carton
“Je suis dans le bloc 3 du centre fermé de Merksplas, c’est une situation critique et dangereuse, comme l’enfer. On est trois par chambre, on va aux mêmes toilettes et douches.” (Cbai)Réservation
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Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600013778 $Périodique Sociologie Disponible N°353 - Septembre 2020 - Crise sanitaire. Des lignes ont bougé (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°353 - Septembre 2020 - Crise sanitaire. Des lignes ont bougé Type de document : texte imprimé Année de publication : 2020 Importance : 43 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : covid-19 crise sanitaire cohésion sociale confinement racisme enseignement et covid-19 enseignement à distance ninos migrants espagnols plurilinguisme Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : D’un côté, la pandémie a mis à l’épreuve la société dans son ensemble. Elle a agi comme révélateur de mécaniques politiques et économiques à l’œuvre, et des inégalités sociales (même devant la mort) méconnues ou qualifiées à tort d’invisibles – celles et ceux qui se retrouvent dans les angles morts des politiques sont pourtant de plus en plus visibles dans le grand dégradé des précarisés cocus. 49 jours de confinement asymétrique nous les ont montrés grandeur nature, à travers notamment la sur-occupation du logement, la peur de la fin du mois, la fracture numérique, ou encore le décrochage scolaire.De l’autre, la pandémie a permis des apprentissages nouveaux dans le chef d’associations et de citoyens, déterminés à répondre aux urgences, à faire preuve de solidarité. Le virus a aussi donné du relief à des priorités, parmi lesquelles nous sortir des systèmes de domination de classe, de race, de genre. Tout un programme!
A défaut de révolution en marche, et s’il faut se rendre à un principe de conséquence, des lignes ont belle et bien bougé. Méchamment ou pour un mieux. Ce dossier valorise la façon dont l’associatif et des collectifs ont su s’adapter, et se penche sur ce que les changements disent en creux de notre société vulnérable. Solidarité et vigilance. (Cbai)Note de contenu : Edito
On ne veut pas de nous
Mamadou Bah
Les catégories sociales les plus vulnérables, dont les contributions sont jugées inessentielles, sont repoussées de plus en plus dans l’ombre.
Top & flop
Panoramique
Crise sanitaire. Des lignes ont bougé
Ce que la crise socio-sanitaire dit en creux de notre société vulnérable. Solidarité et vigilance.
La société civile, victime mais aussi actrice de la crise sanitaire
Benjamin Biard et Vincent Lefebve
Dans quelle mesure peut-on considérer la crise comme le catalyseur d’une nouvelle configuration socio-politique?
Les limites de la politique de cohésion sociale
Muriel Sacco
Les causes et conséquences des (absences de) choix en matière de cohésion sociale sont à questionner.
Espaces de parole, espaces verts
Nathalie Caprioli
7 AMO et associations bruxelloises racontent comment elles se sont adaptées au contexte de la crise socio-sanitaire et ont répondu aux nouveaux défis… avec les moyens du bord.
Confinement et racisme
Anne-Claire Orban
Les populations de quartiers précarisés subissent particulièrement les effets de la pandémie mondiale. Une occasion de revenir sur les inégalités sociales qui engendrent des inégalitaires sanitaires.
En-s@igner en temps de Covid
Francine Bolle
L’enseignement virtuel soulève beaucoup de questions pédagogiques et sociales. Un débat démocratique s’impose.
Promenade d’un scrutateur
Massimo Bortolini
Dans Bruxelles confinée, les murs nous parlent, tels des dazibaos.
Histoire de
Le retour des niños devenus grands
Anne Morelli
La guerre civile espagnole (1936-1939) entraina une présence d’enfants réfugiés en Belgique. Après 1939, certains furent obligés de rentrer au pays, dans une misère absolue qu’ils fuiront à nouveau.
En pratique
Hospitalité langagière
Julie Bertone
Une remise en question de l’enseignement des langues en valorisant la diversité des apprenants. Analyse et parole d’étudiants étrangers.
Info dessinée
Chawni Shorab – Grez-Doiceau
monsieur iou, Pascaline Adamantidis, Nathalie Caprioli
Une remise en question de l’enseignement des langues en valorisant la diversité des apprenants. Analyse et parole d’étudiants étrangers. (Cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°353 - Septembre 2020 - Crise sanitaire. Des lignes ont bougé [texte imprimé] . - 2020 . - 43 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : covid-19 crise sanitaire cohésion sociale confinement racisme enseignement et covid-19 enseignement à distance ninos migrants espagnols plurilinguisme Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : D’un côté, la pandémie a mis à l’épreuve la société dans son ensemble. Elle a agi comme révélateur de mécaniques politiques et économiques à l’œuvre, et des inégalités sociales (même devant la mort) méconnues ou qualifiées à tort d’invisibles – celles et ceux qui se retrouvent dans les angles morts des politiques sont pourtant de plus en plus visibles dans le grand dégradé des précarisés cocus. 49 jours de confinement asymétrique nous les ont montrés grandeur nature, à travers notamment la sur-occupation du logement, la peur de la fin du mois, la fracture numérique, ou encore le décrochage scolaire.De l’autre, la pandémie a permis des apprentissages nouveaux dans le chef d’associations et de citoyens, déterminés à répondre aux urgences, à faire preuve de solidarité. Le virus a aussi donné du relief à des priorités, parmi lesquelles nous sortir des systèmes de domination de classe, de race, de genre. Tout un programme!
A défaut de révolution en marche, et s’il faut se rendre à un principe de conséquence, des lignes ont belle et bien bougé. Méchamment ou pour un mieux. Ce dossier valorise la façon dont l’associatif et des collectifs ont su s’adapter, et se penche sur ce que les changements disent en creux de notre société vulnérable. Solidarité et vigilance. (Cbai)Note de contenu : Edito
On ne veut pas de nous
Mamadou Bah
Les catégories sociales les plus vulnérables, dont les contributions sont jugées inessentielles, sont repoussées de plus en plus dans l’ombre.
Top & flop
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Crise sanitaire. Des lignes ont bougé
Ce que la crise socio-sanitaire dit en creux de notre société vulnérable. Solidarité et vigilance.
La société civile, victime mais aussi actrice de la crise sanitaire
Benjamin Biard et Vincent Lefebve
Dans quelle mesure peut-on considérer la crise comme le catalyseur d’une nouvelle configuration socio-politique?
Les limites de la politique de cohésion sociale
Muriel Sacco
Les causes et conséquences des (absences de) choix en matière de cohésion sociale sont à questionner.
Espaces de parole, espaces verts
Nathalie Caprioli
7 AMO et associations bruxelloises racontent comment elles se sont adaptées au contexte de la crise socio-sanitaire et ont répondu aux nouveaux défis… avec les moyens du bord.
Confinement et racisme
Anne-Claire Orban
Les populations de quartiers précarisés subissent particulièrement les effets de la pandémie mondiale. Une occasion de revenir sur les inégalités sociales qui engendrent des inégalitaires sanitaires.
En-s@igner en temps de Covid
Francine Bolle
L’enseignement virtuel soulève beaucoup de questions pédagogiques et sociales. Un débat démocratique s’impose.
Promenade d’un scrutateur
Massimo Bortolini
Dans Bruxelles confinée, les murs nous parlent, tels des dazibaos.
Histoire de
Le retour des niños devenus grands
Anne Morelli
La guerre civile espagnole (1936-1939) entraina une présence d’enfants réfugiés en Belgique. Après 1939, certains furent obligés de rentrer au pays, dans une misère absolue qu’ils fuiront à nouveau.
En pratique
Hospitalité langagière
Julie Bertone
Une remise en question de l’enseignement des langues en valorisant la diversité des apprenants. Analyse et parole d’étudiants étrangers.
Info dessinée
Chawni Shorab – Grez-Doiceau
monsieur iou, Pascaline Adamantidis, Nathalie Caprioli
Une remise en question de l’enseignement des langues en valorisant la diversité des apprenants. Analyse et parole d’étudiants étrangers. (Cbai)Réservation
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Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600013809 $Périodique Sociologie Disponible N°354 - Décembre 2020 - Antiracismes : comment faire front commun (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°354 - Décembre 2020 - Antiracismes : comment faire front commun Type de document : texte imprimé Année de publication : 2021 Importance : 42 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : antiracisme racisme sans-papiers Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Par nature, les mouvements antiracistes partagent le même objectif: mettre le racisme à genoux. Toutefois, leurs discours et arguments, leurs ressorts et pratiques, leurs représentations et perceptions ont emprunté des chemins différents. Nous avons suivi quelques désaccords pour voir où ils nous mènent.
L’antiracisme universaliste a-t-il vécu? En tant que militant antiraciste, comment reconnaître la diversité des discriminations et oppressions tout en soutenant la convergence des luttes? Certains collectifs de racisés sont-ils devenus des clubs d’autodéfense d’une minorité ? Dans ces débats à prendre au sérieux, quelle est la capacité de chacun à inclure les points de vue minoritaires ou divergents?
Pour comprendre les polarisations en cours et les mutations du logiciel antiraciste, nous nous sommes basés sur la “marque de fabrique” du CBAI : l’interculturalité, en éclairant les points communs et différences avec l’intersectionnalité. (Cbai)Note de contenu : Edito
Du phantasme à la réalité
Alexandre Ansay
Passer du phantasme de l’autre à sa réalité… par la rencontre qui nous ouvre à l’altérité de l’autre et à sa complexité.
Top & flop
Panoramique
Antiracismes. Comment faire front commun
Lecture interculturelle des polarisations et mutations en cours dans les mouvements antiracistes, en éclairant les points communs et différences avec l’intersectionnalité.
75 ans d’antiracismes
Entretiens avec Anne Morelli, Jean-Marie Faux, Christine Kulakowski, Billy Kalonji, Geneviève Kaninda, Esther Kouablan
Les grands moments phare de l’antiracisme en Belgique commentés par des militants: de la création du MRAX à la manifestation Black Lives Matter en passant par la coalition NAPAR.
Plans d’action pour la lutte contre le racisme. Forces et faiblesses
Alessandro Mazzola
Analyse de contenu de 3 plans d’action contre le racisme à l’échelle européenne et belge.
Un combat pluriversel pour la justice sociale
Ghalia Djelloul
Le Mémorandum pour un Plan interfédéral d’actions contre le racisme est porté par la coalition NAPAR – expérience de “partage” de la lutte et non de “convergence”.
Sur la racialisation des relations sociales
Eric Buyssens et Paola Peebles Vlahovic
Lecture critique de l’intersectionnalité: en revendiquant des aides ciblées, cette vision se marie au modèle néolibéral mondialisé, au détriment des politiques redistributives.
Lutte et rencontre
Alexandre Ansay
En quoi l’intersectionnalité interpelle les acteurs traditionnels des luttes progressistes?
Il faut porter plainte
Nathalie Caprioli
Déposer un signalement pour discrimination à l’emploi ressemble à un parcours d’obstacles. Comment s’accrocher ?
Les mesurettes des médias
Sabri Derinöz
La diversité dans les médias: peu de progrès malgré une prise de conscience.
De colorblind à colorfriend
Henri Goldman
La société n’a rien à gagner à encourager, voire à contraindre les groupes minoritaires à renoncer à leurs ressources culturelles propres.
Portrait
Bruxelles, mon port d’attache
Elio Germani
Le plasticien Younes Baba Ali se glisse dans les interstices de la capitale européenne pour se confronter aux questions d’immigration ou aux dysfonctionnement sociopolitiques. Il a de quoi faire.
Info dessinée
Le bureau d’étude des sans-papiers
Joanna Lorho et Nathalie Caprioli
Depuis mars 2018, les personnes sans-papiers ont créé leur bureau d’étude. Leurs analyses et revendications sortent dans les médias… en attendant des retombées politiques.
(cbai.be)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°354 - Décembre 2020 - Antiracismes : comment faire front commun [texte imprimé] . - 2021 . - 42 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : antiracisme racisme sans-papiers Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Par nature, les mouvements antiracistes partagent le même objectif: mettre le racisme à genoux. Toutefois, leurs discours et arguments, leurs ressorts et pratiques, leurs représentations et perceptions ont emprunté des chemins différents. Nous avons suivi quelques désaccords pour voir où ils nous mènent.
L’antiracisme universaliste a-t-il vécu? En tant que militant antiraciste, comment reconnaître la diversité des discriminations et oppressions tout en soutenant la convergence des luttes? Certains collectifs de racisés sont-ils devenus des clubs d’autodéfense d’une minorité ? Dans ces débats à prendre au sérieux, quelle est la capacité de chacun à inclure les points de vue minoritaires ou divergents?
Pour comprendre les polarisations en cours et les mutations du logiciel antiraciste, nous nous sommes basés sur la “marque de fabrique” du CBAI : l’interculturalité, en éclairant les points communs et différences avec l’intersectionnalité. (Cbai)Note de contenu : Edito
Du phantasme à la réalité
Alexandre Ansay
Passer du phantasme de l’autre à sa réalité… par la rencontre qui nous ouvre à l’altérité de l’autre et à sa complexité.
Top & flop
Panoramique
Antiracismes. Comment faire front commun
Lecture interculturelle des polarisations et mutations en cours dans les mouvements antiracistes, en éclairant les points communs et différences avec l’intersectionnalité.
75 ans d’antiracismes
Entretiens avec Anne Morelli, Jean-Marie Faux, Christine Kulakowski, Billy Kalonji, Geneviève Kaninda, Esther Kouablan
Les grands moments phare de l’antiracisme en Belgique commentés par des militants: de la création du MRAX à la manifestation Black Lives Matter en passant par la coalition NAPAR.
Plans d’action pour la lutte contre le racisme. Forces et faiblesses
Alessandro Mazzola
Analyse de contenu de 3 plans d’action contre le racisme à l’échelle européenne et belge.
Un combat pluriversel pour la justice sociale
Ghalia Djelloul
Le Mémorandum pour un Plan interfédéral d’actions contre le racisme est porté par la coalition NAPAR – expérience de “partage” de la lutte et non de “convergence”.
Sur la racialisation des relations sociales
Eric Buyssens et Paola Peebles Vlahovic
Lecture critique de l’intersectionnalité: en revendiquant des aides ciblées, cette vision se marie au modèle néolibéral mondialisé, au détriment des politiques redistributives.
Lutte et rencontre
Alexandre Ansay
En quoi l’intersectionnalité interpelle les acteurs traditionnels des luttes progressistes?
Il faut porter plainte
Nathalie Caprioli
Déposer un signalement pour discrimination à l’emploi ressemble à un parcours d’obstacles. Comment s’accrocher ?
Les mesurettes des médias
Sabri Derinöz
La diversité dans les médias: peu de progrès malgré une prise de conscience.
De colorblind à colorfriend
Henri Goldman
La société n’a rien à gagner à encourager, voire à contraindre les groupes minoritaires à renoncer à leurs ressources culturelles propres.
Portrait
Bruxelles, mon port d’attache
Elio Germani
Le plasticien Younes Baba Ali se glisse dans les interstices de la capitale européenne pour se confronter aux questions d’immigration ou aux dysfonctionnement sociopolitiques. Il a de quoi faire.
Info dessinée
Le bureau d’étude des sans-papiers
Joanna Lorho et Nathalie Caprioli
Depuis mars 2018, les personnes sans-papiers ont créé leur bureau d’étude. Leurs analyses et revendications sortent dans les médias… en attendant des retombées politiques.
(cbai.be)
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Code-barres Support Section Disponibilité 1600013529 $Périodique Sociologie Disponible N°355 - Janvier-Février 2021 - Soignants, soignés. Plaidoyer pour les médiateurs (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°355 - Janvier-Février 2021 - Soignants, soignés. Plaidoyer pour les médiateurs Type de document : texte imprimé Année de publication : 2021 Importance : 46 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : soins de santé Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Lorsqu’on consulte celles et ceux qui réparent les âmes ou les corps abîmés, on escompte une relation de respect réciproque et d’empathie. Comme l’exprime la professeure de médecine Lila Bouadma dans son émouvant portrait publié dans Le Monde, « un malade n’est pas qu’un corps, une pathologie.
C’est une relation qui va au-delà du soin. Une relation humaine, tout simplement. »[1] Une relation humaine qui se construit au cas par cas, en tenant compte du « sac à dos » que chacun transporte, rempli de ses références culturelles et linguistiques, de ses croyances, de ses souvenirs, de ses fêlures aussi.
Dans ce dossier qui associe santé et interculturalité, nous avons accordé une large place aux pratiques des intermédiaires interculturels – médiateurs et interprètes – entre le patient et le personnel médical. Ce sont toutes et tous des « agents du monde vécu » qui avancent sur un fil. Leur mission est d’expliquer la différence entre le monde tel que vu par la personne soignée et le monde tel que balisé par l’institution.
Parce que souvent méconnus ou invisibles, parce que quasi absents des débats sur les politiques de santé publique, nous avons voulu valoriser ces métiers indispensables.
(cbai.be)Note de contenu : La reconnaissance des uns, le déni des autres
Mélody NENZi
À y regarder de plus près, il existe différents niveaux d’enfer en cette période difficile où chacun y va de son « ras-le-bol». Par exemple, dans mon enfer particulier, il m’est loisible de me balader au parc avec ma grand-mère et lui faire profiter de mes filles. Je m’organise pour faire quelques courses pour ma mère. Et si mes filles sont en « teams » à la maison, je télétravaille aussi.
► lire l'article
Médiation interculturelle au CHR de Liège Un outil pour les patients et l’institution
Annie CORNET, Christine TOMAT et Aysel Uzun
Pour gérer la diversité culturelle des patients et usagers, l’hôpital public CHR de Liège a été parmi les premiers à mettre en place un service
de médiateurs interculturels : personnel de la même nationalité et culture que les patients qui sert d’interprète, mais aussi d’intermédiaire culturel, entre le patient et le personnel soignant. La plus-value de la médiation
se mesure par un gain de temps pour le personnel soignant, des séjours
plus courts pour le patient, une diminution des ré-hospitalisations,
une meilleure participation au traitement et un travail plus confortable, sécurisant et serein pour le personnel soignant. Si, initialement,
la médiation est conçue comme un service aux usagers,
elle s’avère également être un outil pour l’institution1.
► lire l'article
Réparer les liens de confiance abîmés
Entretien avec Reza Kazemzadeh
Reza Kazemzadeh dirige depuis six ans le Centre Exil, association bruxelloise de santé mentale spécialisée dans la réhabilitation de réfugiés ayant été victimes de violence et/ou de torture.
Le Centre travaille en réseau et en multidisciplinarité afin de prendre en compte les dimensions juridiques, sociales, médicales et psychologiques de ses patients. Quand il exerce comme psychothérapeute, Reza puise – au-delà de sa formation universitaire – dans ses racines iraniennes et son propre exil.
► lire l'article
« Ne suis-je pas HUMAIN ? »
Jonathan HERMAN et Rachel HUSSON
Quand nous étions encore étudiants, nous discutions souvent des enjeux de santé mentale d’une part, et migratoires d’autre part. Ainsi, fin 2020, au milieu d’une pandémie mondiale, nous avons voulu prendre contact avec des personnes en transit pour voir comment elles allaient, vraiment, et comment elles évoquaient les violences dont elles ont été – ou sont toujours – témoins. Pour ce faire, nous avons contacté des anciens collègues bénévoles présents à Lesbos. Ils nous ont mis en contact avec des migrants qui sont passés par le camp de Moria ou qui y sont toujours. Nous aspirons dans cette contribution à revenir sur certains moments forts de nos entretiens avec six des témoins que nous avons rencontrés, pour mettre en lumière à quel point la santé mentale des migrants peut être soumise à rude épreuve, sans avoir accès en général à un soutien adapté.
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La résilience psychosociale en 5 QUESTIONS
Danièle CRUTZEN
Le Centre MENA Les Hirondelles1 accueille 29 mineurs étrangers non accompagnés, pour la plupart affectés par des stress intenses et des insomnies chroniques ; un grand nombre d’entre eux souffre de stress post-traumatique. Ces dernières années, l’augmentation des violences aggravées sur le trajet d’exil oriente l’accueil vers des profils de moins en moins réceptifs à nos stratégies psychothérapeutiques. Guidés par l’intention d’écouter les jeunes qui secouent nos évidences, nous remettons l’ouvrage sur le métier.
► lire l'article
À leurs corps DEFENDANT
Anaïs CARTON & Pauline FONSNY
À travers nos pratiques professionnelles et nos réseaux de militances, nous sommes engagées dans la lutte contre les centres fermés.
Dans cette perspective nous souhaitions mettre en place, l’an dernier, un atelier de création radiophonique collective, avec une dizaine de personnes qui ont transité par ces centres, sur la question des impacts psychologiques de l’enfermement. De ce projet est finalement né le documentaire radiophonique, À leurs corps défendant. Arrêt sur notre méthodologie.
► lire l'article
Les sentinelles de l’ONE
Nadera CHILAH & Françoise DUBOIS
L’Office de la naissance et de l’enfance (ONE) est un service universel gratuit offert à toutes les familles de la Fédération Wallonie-Bruxelles,
laquelle a enregistré 50.258 naissances en 2019. Largement implanté dans les quartiers pour se rendre accessible, l’ONE a pour mission de favoriser le bien-être de l’enfant de 0 à 6 ans, à la maison et dans les milieux d’accueil. Sur son site, il présente ses 3 priorités en ces termes : soutien à la parentalité, inclusion et réduction des inégalités sociales. C’est dans un cadre de médecine préventive et non curative que l’ONE travaille.
Nadera Chilah et Françoise Dubois, deux collaboratrices d’une consultation pour enfants de Berchem-Sainte-Agathe, racontent leurs pratiques.
► lire l'article
Rendre les soins plus Inclusifs
Anne-Claire ORBAN
À l’heure où la pandémie braque les projecteurs sur les institutions de soins de santé, il est intéressant de se rappeler des constats qui persistent : le secteur des soins de santé présente malaises et crises latentes, notamment liés au racisme. Ces violences racistes n’épargnent ni les patients,
ni les soignants. Quels sont les mécanismes qui reproduisent un accès différencié aux soins et un traitement inégal entre les membres du personnel ? Les institutions ont-elles tendance à faire passer le bien-être de leur personnel au second plan ?
► lire l'article
Interprètes dans les hôpitaux se faire une place
Nicolas BRUWIER
Depuis près de 30 ans, des interprètes professionnels sillonnent Bruxelles au quotidien pour intervenir dans les différents secteurs du non-marchand. Historiquement, le secteur de la santé reste très demandeur. Quelle reconnaissance et quelle place ces interprètes reçoivent-ils de la part des patients et du corps soignant ? Témoignages sur comment installer sa fonction au sein d’une équipe déjà existante.
► lire l'article
[Migration] De nouveaux immigrés espagnols en Belgique
Anne MORELLI
L’exemple espagnol nous montre qu’un pays n’est pas éternellement à classer dans les pays d’émigration ou d’immigration. Au gré de la situation sociale et économique (voire politique), il peut être alternativement l’un puis l’autre. L’ouvrage d’Ana Fernández Asperilla et de Susana Alba sur la « croissance économique et la nouvelle émigration espagnole » nous en apporte une preuve convaincante.
(cbai.be)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°355 - Janvier-Février 2021 - Soignants, soignés. Plaidoyer pour les médiateurs [texte imprimé] . - 2021 . - 46 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : soins de santé Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Lorsqu’on consulte celles et ceux qui réparent les âmes ou les corps abîmés, on escompte une relation de respect réciproque et d’empathie. Comme l’exprime la professeure de médecine Lila Bouadma dans son émouvant portrait publié dans Le Monde, « un malade n’est pas qu’un corps, une pathologie.
C’est une relation qui va au-delà du soin. Une relation humaine, tout simplement. »[1] Une relation humaine qui se construit au cas par cas, en tenant compte du « sac à dos » que chacun transporte, rempli de ses références culturelles et linguistiques, de ses croyances, de ses souvenirs, de ses fêlures aussi.
Dans ce dossier qui associe santé et interculturalité, nous avons accordé une large place aux pratiques des intermédiaires interculturels – médiateurs et interprètes – entre le patient et le personnel médical. Ce sont toutes et tous des « agents du monde vécu » qui avancent sur un fil. Leur mission est d’expliquer la différence entre le monde tel que vu par la personne soignée et le monde tel que balisé par l’institution.
Parce que souvent méconnus ou invisibles, parce que quasi absents des débats sur les politiques de santé publique, nous avons voulu valoriser ces métiers indispensables.
(cbai.be)Note de contenu : La reconnaissance des uns, le déni des autres
Mélody NENZi
À y regarder de plus près, il existe différents niveaux d’enfer en cette période difficile où chacun y va de son « ras-le-bol». Par exemple, dans mon enfer particulier, il m’est loisible de me balader au parc avec ma grand-mère et lui faire profiter de mes filles. Je m’organise pour faire quelques courses pour ma mère. Et si mes filles sont en « teams » à la maison, je télétravaille aussi.
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Médiation interculturelle au CHR de Liège Un outil pour les patients et l’institution
Annie CORNET, Christine TOMAT et Aysel Uzun
Pour gérer la diversité culturelle des patients et usagers, l’hôpital public CHR de Liège a été parmi les premiers à mettre en place un service
de médiateurs interculturels : personnel de la même nationalité et culture que les patients qui sert d’interprète, mais aussi d’intermédiaire culturel, entre le patient et le personnel soignant. La plus-value de la médiation
se mesure par un gain de temps pour le personnel soignant, des séjours
plus courts pour le patient, une diminution des ré-hospitalisations,
une meilleure participation au traitement et un travail plus confortable, sécurisant et serein pour le personnel soignant. Si, initialement,
la médiation est conçue comme un service aux usagers,
elle s’avère également être un outil pour l’institution1.
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Réparer les liens de confiance abîmés
Entretien avec Reza Kazemzadeh
Reza Kazemzadeh dirige depuis six ans le Centre Exil, association bruxelloise de santé mentale spécialisée dans la réhabilitation de réfugiés ayant été victimes de violence et/ou de torture.
Le Centre travaille en réseau et en multidisciplinarité afin de prendre en compte les dimensions juridiques, sociales, médicales et psychologiques de ses patients. Quand il exerce comme psychothérapeute, Reza puise – au-delà de sa formation universitaire – dans ses racines iraniennes et son propre exil.
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« Ne suis-je pas HUMAIN ? »
Jonathan HERMAN et Rachel HUSSON
Quand nous étions encore étudiants, nous discutions souvent des enjeux de santé mentale d’une part, et migratoires d’autre part. Ainsi, fin 2020, au milieu d’une pandémie mondiale, nous avons voulu prendre contact avec des personnes en transit pour voir comment elles allaient, vraiment, et comment elles évoquaient les violences dont elles ont été – ou sont toujours – témoins. Pour ce faire, nous avons contacté des anciens collègues bénévoles présents à Lesbos. Ils nous ont mis en contact avec des migrants qui sont passés par le camp de Moria ou qui y sont toujours. Nous aspirons dans cette contribution à revenir sur certains moments forts de nos entretiens avec six des témoins que nous avons rencontrés, pour mettre en lumière à quel point la santé mentale des migrants peut être soumise à rude épreuve, sans avoir accès en général à un soutien adapté.
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La résilience psychosociale en 5 QUESTIONS
Danièle CRUTZEN
Le Centre MENA Les Hirondelles1 accueille 29 mineurs étrangers non accompagnés, pour la plupart affectés par des stress intenses et des insomnies chroniques ; un grand nombre d’entre eux souffre de stress post-traumatique. Ces dernières années, l’augmentation des violences aggravées sur le trajet d’exil oriente l’accueil vers des profils de moins en moins réceptifs à nos stratégies psychothérapeutiques. Guidés par l’intention d’écouter les jeunes qui secouent nos évidences, nous remettons l’ouvrage sur le métier.
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À leurs corps DEFENDANT
Anaïs CARTON & Pauline FONSNY
À travers nos pratiques professionnelles et nos réseaux de militances, nous sommes engagées dans la lutte contre les centres fermés.
Dans cette perspective nous souhaitions mettre en place, l’an dernier, un atelier de création radiophonique collective, avec une dizaine de personnes qui ont transité par ces centres, sur la question des impacts psychologiques de l’enfermement. De ce projet est finalement né le documentaire radiophonique, À leurs corps défendant. Arrêt sur notre méthodologie.
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Les sentinelles de l’ONE
Nadera CHILAH & Françoise DUBOIS
L’Office de la naissance et de l’enfance (ONE) est un service universel gratuit offert à toutes les familles de la Fédération Wallonie-Bruxelles,
laquelle a enregistré 50.258 naissances en 2019. Largement implanté dans les quartiers pour se rendre accessible, l’ONE a pour mission de favoriser le bien-être de l’enfant de 0 à 6 ans, à la maison et dans les milieux d’accueil. Sur son site, il présente ses 3 priorités en ces termes : soutien à la parentalité, inclusion et réduction des inégalités sociales. C’est dans un cadre de médecine préventive et non curative que l’ONE travaille.
Nadera Chilah et Françoise Dubois, deux collaboratrices d’une consultation pour enfants de Berchem-Sainte-Agathe, racontent leurs pratiques.
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Rendre les soins plus Inclusifs
Anne-Claire ORBAN
À l’heure où la pandémie braque les projecteurs sur les institutions de soins de santé, il est intéressant de se rappeler des constats qui persistent : le secteur des soins de santé présente malaises et crises latentes, notamment liés au racisme. Ces violences racistes n’épargnent ni les patients,
ni les soignants. Quels sont les mécanismes qui reproduisent un accès différencié aux soins et un traitement inégal entre les membres du personnel ? Les institutions ont-elles tendance à faire passer le bien-être de leur personnel au second plan ?
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Interprètes dans les hôpitaux se faire une place
Nicolas BRUWIER
Depuis près de 30 ans, des interprètes professionnels sillonnent Bruxelles au quotidien pour intervenir dans les différents secteurs du non-marchand. Historiquement, le secteur de la santé reste très demandeur. Quelle reconnaissance et quelle place ces interprètes reçoivent-ils de la part des patients et du corps soignant ? Témoignages sur comment installer sa fonction au sein d’une équipe déjà existante.
► lire l'article
[Migration] De nouveaux immigrés espagnols en Belgique
Anne MORELLI
L’exemple espagnol nous montre qu’un pays n’est pas éternellement à classer dans les pays d’émigration ou d’immigration. Au gré de la situation sociale et économique (voire politique), il peut être alternativement l’un puis l’autre. L’ouvrage d’Ana Fernández Asperilla et de Susana Alba sur la « croissance économique et la nouvelle émigration espagnole » nous en apporte une preuve convaincante.
(cbai.be)Réservation
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Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600015244 $Périodique Sociologie Disponible N°356 - Mars-Avril 2021 - Mouvances décoloniales. Rébellion des oubliés (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°356 - Mars-Avril 2021 - Mouvances décoloniales. Rébellion des oubliés Type de document : texte imprimé Année de publication : 2021 Importance : 42 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : décolonisation primo-arrivants (accueil) Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Un passé colonial qui ne passe pas… Un universalisme qui ne tient pas ses promesses… En réponse, des collectifs décoloniaux montent au créneau pour enrayer la roue de la domination raciale. Les enjeux : décoloniser les manuels scolaires, l’espace public, les mentalités. Pour cela, ils renversent les perspectives et prennent le racisme pour ce qu’il est – un problème structurel qui s’inscrit dans le fonctionnement de la société, et pas juste un fléau moral.
La parole des Afrodescendants décoloniaux est à l’image de cette hache de parade de la fin du XIXe siècle, amenée du Congo à Anvers par un collectionneur (1). Leurs mots jaillissent avec puissance, affilés comme une lame, déterminés à trancher les nœuds serrés du racisme et des dominations. Les personnes racisées sans voix n’existent pas ; leur problème est leur trop rare accès à la tribune parce que déconsidérées, oubliées, invisibilisées.
Certains discours et actions de décoloniaux peuvent provoquer stupeur et tremblements, mais aussi incompréhensions et désaccords quand ils remettent par exemple en question des décennies de politiques antiracistes ou génèrent une concurrence entre victimes. Ce qui nous amène à considérer que les luttes antiracistes doivent autant modifier les profondeurs de champ que rester en débat. (Cbai)Note de contenu : Edito
Qui parle au nom de qui ?
Jonathan Unger
De plus en plus souvent, le parler pour est contesté. L’exigence d’une intégration des personnes concernées dans la conception, la mise en œuvre ou l’évaluation des décisions se fait grandissante.
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Panoramique
Mouvances décoloniales. Rébellion des oubliés
Les personnes racisées sans voix n’existent pas; le problème est leur trop rare accès à la tribune, parce que déconsidérées, oubliées, invisibilisées.
Ceci n’est pas un duel
Entretien avec Emmanuelle Nsunda & Marco Martiniello
Echange de questionnements et de points de vue sur les mouvances décoloniales entre Emmanuelle Nsunda, jeune décoloniale féministe, et Marco Martiniello, sociologue engagé.
Le “tournant décolonial” dans la pensée latino-américaine
Luis Martinez Andrade
Un regard sur les fondements historiques de la pensée décoloniale partie d’Amérique latine, avec une liste de penseurs de référence pour creuser la question.
Génération décoloniale 2.0
Nathalie Caprioli
7 entrepreneurs de la cause décoloniale s’expriment sur leur militantisme : leurs moyens, leur représentativité, leur force et leurs faiblesses.
“La traite a engendré le racisme et non le contraire”
Entretien avec Catherine Coquery-Vidrovitch
Pour en finir avec les dissensions entre Afrodescendants d’origine marocaine et Afrodescendants noirs sur l’histoire de l’esclavage.
Une lecture de “La dignité ou la mort”
Alexandre Ansay
Une lecture interculturelle de l’essai du philosophe Norman Ajari.
Les luttes décoloniales perçues de Kinshasa
Oscar Bisimwa
“C’est un mouvement sain et louable. Mais il ne faut pas demander aux Congolais de faire du mimétisme.”
Esprit(s) du temps
Entretiens avec Rosine Mbakam & Rob Jacobs
Deux courts-métrages à découvrir : La majorité invisible de Rosine Mbakam, et Dans de nombreuses mains du collectif Faire-Part.
Parcours d’accueil
Une politique d’homogénéisation culturelle?
Noé Grenier
La tâche des formateurs du parcours d’accueil est complexe: comment se donner le temps et les moyens de décrypter des incompatibilités de valeurs avec les migrants sans essentialiser les cultures?
Info dessinée
Parents rwandais “désenchantés”
Joanna Lorho et Nathalie Caprioli
Que sont devenus les enfants disparus il y a 27 ans, lors du génocide des Tutsis? L’asbl CCMES s’en préoccupe, en Belgique et au Rwanda. (Cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°356 - Mars-Avril 2021 - Mouvances décoloniales. Rébellion des oubliés [texte imprimé] . - 2021 . - 42 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : décolonisation primo-arrivants (accueil) Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Un passé colonial qui ne passe pas… Un universalisme qui ne tient pas ses promesses… En réponse, des collectifs décoloniaux montent au créneau pour enrayer la roue de la domination raciale. Les enjeux : décoloniser les manuels scolaires, l’espace public, les mentalités. Pour cela, ils renversent les perspectives et prennent le racisme pour ce qu’il est – un problème structurel qui s’inscrit dans le fonctionnement de la société, et pas juste un fléau moral.
La parole des Afrodescendants décoloniaux est à l’image de cette hache de parade de la fin du XIXe siècle, amenée du Congo à Anvers par un collectionneur (1). Leurs mots jaillissent avec puissance, affilés comme une lame, déterminés à trancher les nœuds serrés du racisme et des dominations. Les personnes racisées sans voix n’existent pas ; leur problème est leur trop rare accès à la tribune parce que déconsidérées, oubliées, invisibilisées.
Certains discours et actions de décoloniaux peuvent provoquer stupeur et tremblements, mais aussi incompréhensions et désaccords quand ils remettent par exemple en question des décennies de politiques antiracistes ou génèrent une concurrence entre victimes. Ce qui nous amène à considérer que les luttes antiracistes doivent autant modifier les profondeurs de champ que rester en débat. (Cbai)Note de contenu : Edito
Qui parle au nom de qui ?
Jonathan Unger
De plus en plus souvent, le parler pour est contesté. L’exigence d’une intégration des personnes concernées dans la conception, la mise en œuvre ou l’évaluation des décisions se fait grandissante.
Top & flop
Panoramique
Mouvances décoloniales. Rébellion des oubliés
Les personnes racisées sans voix n’existent pas; le problème est leur trop rare accès à la tribune, parce que déconsidérées, oubliées, invisibilisées.
Ceci n’est pas un duel
Entretien avec Emmanuelle Nsunda & Marco Martiniello
Echange de questionnements et de points de vue sur les mouvances décoloniales entre Emmanuelle Nsunda, jeune décoloniale féministe, et Marco Martiniello, sociologue engagé.
Le “tournant décolonial” dans la pensée latino-américaine
Luis Martinez Andrade
Un regard sur les fondements historiques de la pensée décoloniale partie d’Amérique latine, avec une liste de penseurs de référence pour creuser la question.
Génération décoloniale 2.0
Nathalie Caprioli
7 entrepreneurs de la cause décoloniale s’expriment sur leur militantisme : leurs moyens, leur représentativité, leur force et leurs faiblesses.
“La traite a engendré le racisme et non le contraire”
Entretien avec Catherine Coquery-Vidrovitch
Pour en finir avec les dissensions entre Afrodescendants d’origine marocaine et Afrodescendants noirs sur l’histoire de l’esclavage.
Une lecture de “La dignité ou la mort”
Alexandre Ansay
Une lecture interculturelle de l’essai du philosophe Norman Ajari.
Les luttes décoloniales perçues de Kinshasa
Oscar Bisimwa
“C’est un mouvement sain et louable. Mais il ne faut pas demander aux Congolais de faire du mimétisme.”
Esprit(s) du temps
Entretiens avec Rosine Mbakam & Rob Jacobs
Deux courts-métrages à découvrir : La majorité invisible de Rosine Mbakam, et Dans de nombreuses mains du collectif Faire-Part.
Parcours d’accueil
Une politique d’homogénéisation culturelle?
Noé Grenier
La tâche des formateurs du parcours d’accueil est complexe: comment se donner le temps et les moyens de décrypter des incompatibilités de valeurs avec les migrants sans essentialiser les cultures?
Info dessinée
Parents rwandais “désenchantés”
Joanna Lorho et Nathalie Caprioli
Que sont devenus les enfants disparus il y a 27 ans, lors du génocide des Tutsis? L’asbl CCMES s’en préoccupe, en Belgique et au Rwanda. (Cbai)Réservation
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Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600015653 $Périodique Sociologie Disponible N°357 - Mai-Juin 2021 - Police, politiques, jeunes. Faut qu'on cause (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°357 - Mai-Juin 2021 - Police, politiques, jeunes. Faut qu'on cause Type de document : texte imprimé Année de publication : 2021 Importance : 42 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : culture et développement urbain police (contrôle) politiques jeunes Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Mensonges, insultes, contrôle au faciès, arrestations abusives, usage disproportionné de la force, racisme, interpellations qui conduisent à la mort. On ne parle pas de cas isolés ; ça commence même à faire beaucoup. Ces problèmes dans la police exigent des solutions structurelles. Par exemple, améliorer les mécanismes de plainte, généraliser l’usage du bodycam lors des contrôles d’identité, renforcer la loi contre les discriminations, réformer la formation des policiers, ou encore tisser des relations entre police, politiques et jeunes – en particulier ceux qui font l’expérience de violences policières.
C’est surtout cette dernière piste que nous avons explorée. A travers des arguments et expériences pour un dialogue qui associe police, politiques et jeunes, tentons de remonter aux causes des problèmes et de montrer que des solutions pour restaurer une confiance et déloger les stéréotypes ne se trouveront pas seulement au sein de la police. (cbai)Note de contenu : Edito
Recevoir et transmettre
Alexandre Ansay
Hommage à Bruno Ducoli, fondateur du CBAI et directeur 1981 à 2000.
Panoramique
Police, politiques, jeunes. Faut qu’on cause
A travers des expériences pour un dialogue qui associe police, politiques et jeunes, tentons de remonter aux causes des problèmes et de montrer que des solutions ne se trouveront pas seulement au sein de la police.
Entre jeunes et police: oser la rencontre et la confrontation
Hicham Assakali & Ayoub Maatchik, avec la contribution de Rania Boutaffala
Les jeunes parlent entre eux de la police, les policiers parlent entre eux des jeunes. Mais il n’y a pas d’entre deux. Forcément les discussions peuvent tourner en rond et déboucher sur des raccourcis.
La justice scolaire pour commencer
Entretien avec Bruno Derbaix
La force de l’école citoyenne est de profiter d’une incivilité pour rebondir éducativement. Dans les cas plus graves qui peuvent engendrer un “module police”, il y a en plus l’idée de changer la relation entre le jeune et le représentant de l’autorité.
Lutte contre les préjugés. Les limites de la formation policière
Martine Vandemeulebroucke
Les écoles de police ont une grande marge de manœuvre par rapport au programme de formation. Résultat: les policiers ne reçoivent pas une formation de base identique.
Vers un retour à la police de proximité ?
Saïd Halimaoui
L’abandon de la politique de proximité est un des facteurs d’apparition de lacunes dans le fonctionnementpolicier.
Contrôles d’identité: que dit la loi?
Christian De Valkeneer
Les travaux préparatoires de la loi sur la fonction de police ont reflété la crainte de voir les services de police user abusivement du droit de contrôle d’identité.
Une police extrêmement à droite
Manuel Aabramowicz
Sans un changement profond, des jeunes et des moins jeunes resteront les cibles, dans les rues de nos villes, de policiers contaminés par le cancer de la répression tous azimuts.
Un problème de transparence
Entretien avec Mattias De Backer
Quel lien existe-t-il entre les violences policières et les politiques sécuritaires de lutte contre le radicalisme violent et de contrôle des migrants?
Toujours pas de dialogue politique avec les jeunes des quartiers populaires
Muriel Sacco
S’il faut questionner et réformer les interventions et l’institution policières, le traitement politique et institutionnel est également en cause.
Info dessinée
Librairie politique Pépites Blues
Christophe Poot & Nathalie Caprioli
Bienvenue à Pépite Blues à Matonge, la librairie qui met les littératures africaines à l’honneur !
Exposition
Les oubliés de Lesbos
Nathalie Caprioli
Entretien avec le photographe français Mathieu Pernot qui expose jusqu’au 19 septembre 2021 son travail documentaire sur les réfugiés de Lesbos, au Musée Juif de Belgique.
Recherche
Équipements culturels et développement urbain. Derrière l’injonction à “l’ancrage local”
Simon Debersaques
Malgré les intentions et actions des institutions culturelles hybrides pour atteindre les populations les plus éloignées, leur ancrage local se heurte aux réalités des quartiers populaires et complique la mise en œuvre de la “mixité sociale”. (cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°357 - Mai-Juin 2021 - Police, politiques, jeunes. Faut qu'on cause [texte imprimé] . - 2021 . - 42 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : culture et développement urbain police (contrôle) politiques jeunes Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Mensonges, insultes, contrôle au faciès, arrestations abusives, usage disproportionné de la force, racisme, interpellations qui conduisent à la mort. On ne parle pas de cas isolés ; ça commence même à faire beaucoup. Ces problèmes dans la police exigent des solutions structurelles. Par exemple, améliorer les mécanismes de plainte, généraliser l’usage du bodycam lors des contrôles d’identité, renforcer la loi contre les discriminations, réformer la formation des policiers, ou encore tisser des relations entre police, politiques et jeunes – en particulier ceux qui font l’expérience de violences policières.
C’est surtout cette dernière piste que nous avons explorée. A travers des arguments et expériences pour un dialogue qui associe police, politiques et jeunes, tentons de remonter aux causes des problèmes et de montrer que des solutions pour restaurer une confiance et déloger les stéréotypes ne se trouveront pas seulement au sein de la police. (cbai)Note de contenu : Edito
Recevoir et transmettre
Alexandre Ansay
Hommage à Bruno Ducoli, fondateur du CBAI et directeur 1981 à 2000.
Panoramique
Police, politiques, jeunes. Faut qu’on cause
A travers des expériences pour un dialogue qui associe police, politiques et jeunes, tentons de remonter aux causes des problèmes et de montrer que des solutions ne se trouveront pas seulement au sein de la police.
Entre jeunes et police: oser la rencontre et la confrontation
Hicham Assakali & Ayoub Maatchik, avec la contribution de Rania Boutaffala
Les jeunes parlent entre eux de la police, les policiers parlent entre eux des jeunes. Mais il n’y a pas d’entre deux. Forcément les discussions peuvent tourner en rond et déboucher sur des raccourcis.
La justice scolaire pour commencer
Entretien avec Bruno Derbaix
La force de l’école citoyenne est de profiter d’une incivilité pour rebondir éducativement. Dans les cas plus graves qui peuvent engendrer un “module police”, il y a en plus l’idée de changer la relation entre le jeune et le représentant de l’autorité.
Lutte contre les préjugés. Les limites de la formation policière
Martine Vandemeulebroucke
Les écoles de police ont une grande marge de manœuvre par rapport au programme de formation. Résultat: les policiers ne reçoivent pas une formation de base identique.
Vers un retour à la police de proximité ?
Saïd Halimaoui
L’abandon de la politique de proximité est un des facteurs d’apparition de lacunes dans le fonctionnementpolicier.
Contrôles d’identité: que dit la loi?
Christian De Valkeneer
Les travaux préparatoires de la loi sur la fonction de police ont reflété la crainte de voir les services de police user abusivement du droit de contrôle d’identité.
Une police extrêmement à droite
Manuel Aabramowicz
Sans un changement profond, des jeunes et des moins jeunes resteront les cibles, dans les rues de nos villes, de policiers contaminés par le cancer de la répression tous azimuts.
Un problème de transparence
Entretien avec Mattias De Backer
Quel lien existe-t-il entre les violences policières et les politiques sécuritaires de lutte contre le radicalisme violent et de contrôle des migrants?
Toujours pas de dialogue politique avec les jeunes des quartiers populaires
Muriel Sacco
S’il faut questionner et réformer les interventions et l’institution policières, le traitement politique et institutionnel est également en cause.
Info dessinée
Librairie politique Pépites Blues
Christophe Poot & Nathalie Caprioli
Bienvenue à Pépite Blues à Matonge, la librairie qui met les littératures africaines à l’honneur !
Exposition
Les oubliés de Lesbos
Nathalie Caprioli
Entretien avec le photographe français Mathieu Pernot qui expose jusqu’au 19 septembre 2021 son travail documentaire sur les réfugiés de Lesbos, au Musée Juif de Belgique.
Recherche
Équipements culturels et développement urbain. Derrière l’injonction à “l’ancrage local”
Simon Debersaques
Malgré les intentions et actions des institutions culturelles hybrides pour atteindre les populations les plus éloignées, leur ancrage local se heurte aux réalités des quartiers populaires et complique la mise en œuvre de la “mixité sociale”. (cbai)Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600016028 $Périodique Sociologie Exclu du prêt N°358 - Septembre-Octobre 2021 - Quels compromis pour quelle neutralité ? (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°358 - Septembre-Octobre 2021 - Quels compromis pour quelle neutralité ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2021 Importance : 46 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : neutralité foulard collège jésuite (Anderlecht)Trieste Balkans Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Quels compromis pour quelle neutralité ?
A quoi sert la neutralité ? Inscrite entre les lignes de la Constitution belge, la neutralité peut être considérée comme un principe, un idéal, une exigence, … ou peut-être une illusion. Elle brasse un grand nombre de définitions et d’interprétations clivantes, notamment lorsque, derrière ce mot, qui devrait s’appliquer au bénéfice de toutes et de tous, se cachent des discriminations et des postures hostiles aux religions – visant en particulier l’islam.
Des témoignages et pratiques d’une neutralité inclusive, active ou dite exclusive montrent à la fois la diversité des vécus, les enjeux de pouvoir, et même le poids de l’histoire. Ils étonnent aussi, quand on constate par exemple des approches différenciées au niveau des ressources humaines (passant d’une neutralité inclusive à une neutralité exclusive) alors même que les missions sont identiques – comme c’est le cas pour les Bureaux d’accueil des primo-arrivants à Bruxelles.
Cette diversité de points de vue et de pratiques conduit à des divergences – souvent hyper médiatisées, a fortiori si les avis sont tranchés et tranchants. Elle conduit aussi à des convergences.(cbai)Note de contenu : Edito
Significations plurielles
Alexandre Ansay
Panoramique
Des foulards et des neutralités
Kaoutar Boustani Dahan
Les membres du Collectif des 100 diplômées ont expérimenté la violence des exclusions sociales et professionnelles au nom de la laïcité.
Neutralité, féminisme et foulard
Els Flour, Meryem Kanmaz, Ida Dequeecker
Le débat sur le foulard divise la Flandre aussi, spécifiquement à Anvers et à Gand.
La neutralité inclusive ne se décrète pas, elle se construit
Mélody Nenzi
L’asbl Les Amis d’Aladdin défend et pratique la neutralité inclusive au sein de son équipe et avec son public. Sa méthodologie entend construire une citoyenneté interculturelle.
Neutralité: BAPA, où tu (en) es?
Martine Vandemeulebroucke
A Bruxelles, les trois BAPA, bureaux d’accueil pour les primo-arrivants, n’ont pas la même approche de la neutralité. Quel est impact sur leurs formations ?
Peut-on vraiment parler de neutralité exclusive?
Vincent de Coorebyter
Arrêtons-nous sur l’opposition entre neutralité inclusive et neutralité exclusive.
Pluralisme des convictions, neutralité et laïcité
François Braem
La neutralité dans la Constitution, quelle place et en quels termes? Tour d’horizon en Allemagne, en France et en Belgique.
Un collège jésuite à Anderlecht
Entretien avec Anne L’Olivier et Alain Deneef
Plus préoccupé par les signes évidents de la précarité de certains de ses élèves que par les questions de neutralité.
Zone sensible
Judith Hassoun
Des intervenants sociaux perdent parfois leurs repères pour répondre aux questions en lien avec la neutralité, en particulier dans un contexte de montée des pratiques rigoristes.
Engagement et décentration, une éthique des formateurs
Marc André
Les formatrices et formateurs qui s’engagent avec un groupe dans l’exploration des cultures et des identités ne sont pas neutres.
Reportage photo
Trieste. Où termine la route des Balkans
Elio Germani
Trieste, mai 2021. Elio Germani, reporter photographe, a rencontré des migrants arrivés par la frontière avec la Slovénie. Certains demandent l’asile, d’autres cherchent à avancer plus au nord.
Info dessinée
L’interculturel est dans les prés
Dessin: Manu Scordia. Texte: Nathalie Caprioli
Texte sur photo
L’îlot
Texte: Kenan Görgün. Photo: Massimo Bortolini
La rue nous parle. Un écrivain l’a écoutée.(cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°358 - Septembre-Octobre 2021 - Quels compromis pour quelle neutralité ? [texte imprimé] . - 2021 . - 46 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : neutralité foulard collège jésuite (Anderlecht)Trieste Balkans Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Quels compromis pour quelle neutralité ?
A quoi sert la neutralité ? Inscrite entre les lignes de la Constitution belge, la neutralité peut être considérée comme un principe, un idéal, une exigence, … ou peut-être une illusion. Elle brasse un grand nombre de définitions et d’interprétations clivantes, notamment lorsque, derrière ce mot, qui devrait s’appliquer au bénéfice de toutes et de tous, se cachent des discriminations et des postures hostiles aux religions – visant en particulier l’islam.
Des témoignages et pratiques d’une neutralité inclusive, active ou dite exclusive montrent à la fois la diversité des vécus, les enjeux de pouvoir, et même le poids de l’histoire. Ils étonnent aussi, quand on constate par exemple des approches différenciées au niveau des ressources humaines (passant d’une neutralité inclusive à une neutralité exclusive) alors même que les missions sont identiques – comme c’est le cas pour les Bureaux d’accueil des primo-arrivants à Bruxelles.
Cette diversité de points de vue et de pratiques conduit à des divergences – souvent hyper médiatisées, a fortiori si les avis sont tranchés et tranchants. Elle conduit aussi à des convergences.(cbai)Note de contenu : Edito
Significations plurielles
Alexandre Ansay
Panoramique
Des foulards et des neutralités
Kaoutar Boustani Dahan
Les membres du Collectif des 100 diplômées ont expérimenté la violence des exclusions sociales et professionnelles au nom de la laïcité.
Neutralité, féminisme et foulard
Els Flour, Meryem Kanmaz, Ida Dequeecker
Le débat sur le foulard divise la Flandre aussi, spécifiquement à Anvers et à Gand.
La neutralité inclusive ne se décrète pas, elle se construit
Mélody Nenzi
L’asbl Les Amis d’Aladdin défend et pratique la neutralité inclusive au sein de son équipe et avec son public. Sa méthodologie entend construire une citoyenneté interculturelle.
Neutralité: BAPA, où tu (en) es?
Martine Vandemeulebroucke
A Bruxelles, les trois BAPA, bureaux d’accueil pour les primo-arrivants, n’ont pas la même approche de la neutralité. Quel est impact sur leurs formations ?
Peut-on vraiment parler de neutralité exclusive?
Vincent de Coorebyter
Arrêtons-nous sur l’opposition entre neutralité inclusive et neutralité exclusive.
Pluralisme des convictions, neutralité et laïcité
François Braem
La neutralité dans la Constitution, quelle place et en quels termes? Tour d’horizon en Allemagne, en France et en Belgique.
Un collège jésuite à Anderlecht
Entretien avec Anne L’Olivier et Alain Deneef
Plus préoccupé par les signes évidents de la précarité de certains de ses élèves que par les questions de neutralité.
Zone sensible
Judith Hassoun
Des intervenants sociaux perdent parfois leurs repères pour répondre aux questions en lien avec la neutralité, en particulier dans un contexte de montée des pratiques rigoristes.
Engagement et décentration, une éthique des formateurs
Marc André
Les formatrices et formateurs qui s’engagent avec un groupe dans l’exploration des cultures et des identités ne sont pas neutres.
Reportage photo
Trieste. Où termine la route des Balkans
Elio Germani
Trieste, mai 2021. Elio Germani, reporter photographe, a rencontré des migrants arrivés par la frontière avec la Slovénie. Certains demandent l’asile, d’autres cherchent à avancer plus au nord.
Info dessinée
L’interculturel est dans les prés
Dessin: Manu Scordia. Texte: Nathalie Caprioli
Texte sur photo
L’îlot
Texte: Kenan Görgün. Photo: Massimo Bortolini
La rue nous parle. Un écrivain l’a écoutée.(cbai)Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600016214 $Périodique Sociologie Exclu du prêt N°359 - Novembre-Décembre 2021 - Jusqu'ici tout va bien (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°359 - Novembre-Décembre 2021 - Jusqu'ici tout va bien Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Importance : 49 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : (dé)colonisation (Mons) interculturel Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Pas facile de résumer 40 ans d’histoire du CBAI sans tomber dans l’opération dore-pilule ou l’exercice d’autoflagellation. En 4 décennies, les temps ont changé, la société aussi. Toutefois des valeurs et des convictions demeurent… entre la confiance en la bonne nature de l’être humain, l’optimisme de la volonté et le pessimisme de la raison, brinquebalant de Rousseau à Gramsci.
Ce panoramique s’articule en trois temps – passé, présent et avenir – pour mieux savoir d’où l’on vient et ce que l’on veut. En quoi l’action interculturelle est-elle reconnue comme apport à la société ? En quoi est-elle aujourd’hui questionnée ? Que veut et, surtout, que peut le CBAI face à des défis aussi concrets et urgents que la lutte contre le racisme, l’insertion socioprofessionnelle des plus vulnérables ou encore la régularisation des personnes sans-papiers ? Que peut la démarche interculturelle, processus lent, invisible et parfois trop prudent, face à la puissance d’un populisme d’extrême-droite sans complexe? (cbai)Note de contenu : Edito
La sagesse des luttes et le murmure de l’antériorité
Alexandre Ansay
Le combat du CBAI a toujours été un combat pour la dignité de celles et ceux que tout éloigne, êtres au rebut, condamnés aux marges.
Panoramique
L’action interculturelle et ses visées transformatrices
Alexandre Ansay
A l’heure où l’action interculturelle est parfois bousculée par des visées divergentes qui contestent sa pertinence, nous souhaitons en faire apparaitre ses « prémisses ».
Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va
Andrea Rea
Regard rétrospectif critique sur 40 ans d’action interculturelle menée par le CSCIB devenu CBAI.
Who is who
15 courts portraits des figures qui ont marqué le CBAI.
Formation à l’interculturel : on n’en sort pas indemne
Nathalie Caprioli
Militantisme, précarité, légitimité… A partir de ces mots clefs, entre autres, les formatrices et formateurs du CBAI partagent leurs souvenirs, réflexions et défis.
La musique au carrefour des cultures
Tanju Goban
Quelques projets phares de l’histoire et du présent du CBAI, objets hybrides qui disent la pluralité des identités culturelles.
Nécessité d’une convergence des luttes
Francine Esther Kouablan
Au seuil de ses 40 ans, que peut apporter le CBAI dans la lutte contre le racisme en mutation à Bruxelles ?
Un interculturel décolonial ?
Jérémie Piolat
Toutes les cultures, toutes les conceptions du monde, les différents savoirs, cosmogonies, épistémès ne sont pas sur un même pied d’égalité, ni aussi hégémoniques les uns que les autres.
Redonner sa place à une dimension en déclin : l’émancipation
Giovanna Angius
Comment revenir à la démarche d’éducation permanente dans l’insertion socioprofessionnelle ?
Info dessinée
A nos pionniers…
Illustration Manu Scordia, texte Nathalie Caprioli
Balade décoloniale dans les rues de Mons.
(cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°359 - Novembre-Décembre 2021 - Jusqu'ici tout va bien [texte imprimé] . - 2022 . - 49 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : (dé)colonisation (Mons) interculturel Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Pas facile de résumer 40 ans d’histoire du CBAI sans tomber dans l’opération dore-pilule ou l’exercice d’autoflagellation. En 4 décennies, les temps ont changé, la société aussi. Toutefois des valeurs et des convictions demeurent… entre la confiance en la bonne nature de l’être humain, l’optimisme de la volonté et le pessimisme de la raison, brinquebalant de Rousseau à Gramsci.
Ce panoramique s’articule en trois temps – passé, présent et avenir – pour mieux savoir d’où l’on vient et ce que l’on veut. En quoi l’action interculturelle est-elle reconnue comme apport à la société ? En quoi est-elle aujourd’hui questionnée ? Que veut et, surtout, que peut le CBAI face à des défis aussi concrets et urgents que la lutte contre le racisme, l’insertion socioprofessionnelle des plus vulnérables ou encore la régularisation des personnes sans-papiers ? Que peut la démarche interculturelle, processus lent, invisible et parfois trop prudent, face à la puissance d’un populisme d’extrême-droite sans complexe? (cbai)Note de contenu : Edito
La sagesse des luttes et le murmure de l’antériorité
Alexandre Ansay
Le combat du CBAI a toujours été un combat pour la dignité de celles et ceux que tout éloigne, êtres au rebut, condamnés aux marges.
Panoramique
L’action interculturelle et ses visées transformatrices
Alexandre Ansay
A l’heure où l’action interculturelle est parfois bousculée par des visées divergentes qui contestent sa pertinence, nous souhaitons en faire apparaitre ses « prémisses ».
Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va
Andrea Rea
Regard rétrospectif critique sur 40 ans d’action interculturelle menée par le CSCIB devenu CBAI.
Who is who
15 courts portraits des figures qui ont marqué le CBAI.
Formation à l’interculturel : on n’en sort pas indemne
Nathalie Caprioli
Militantisme, précarité, légitimité… A partir de ces mots clefs, entre autres, les formatrices et formateurs du CBAI partagent leurs souvenirs, réflexions et défis.
La musique au carrefour des cultures
Tanju Goban
Quelques projets phares de l’histoire et du présent du CBAI, objets hybrides qui disent la pluralité des identités culturelles.
Nécessité d’une convergence des luttes
Francine Esther Kouablan
Au seuil de ses 40 ans, que peut apporter le CBAI dans la lutte contre le racisme en mutation à Bruxelles ?
Un interculturel décolonial ?
Jérémie Piolat
Toutes les cultures, toutes les conceptions du monde, les différents savoirs, cosmogonies, épistémès ne sont pas sur un même pied d’égalité, ni aussi hégémoniques les uns que les autres.
Redonner sa place à une dimension en déclin : l’émancipation
Giovanna Angius
Comment revenir à la démarche d’éducation permanente dans l’insertion socioprofessionnelle ?
Info dessinée
A nos pionniers…
Illustration Manu Scordia, texte Nathalie Caprioli
Balade décoloniale dans les rues de Mons.
(cbai)Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600016312 $Périodique Sociologie Exclu du prêt N°360 - Janvier-Février 2022 - Ecoles de devoirs, devoir des écoles (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°360 - Janvier-Février 2022 - Ecoles de devoirs, devoir des écoles Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Importance : 42 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : école de devoirs titre de séjour violences conjugales Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Porté par des militantes et militants dès ses débuts dans les années 1970, l’école de devoirs (EDD) a d’emblée été pensée comme un projet politique émancipateur. A telle enseigne qu’à l’école de devoirs, on n’y fait pas toujours que des devoirs – d’où le vieux débat jamais clos de renommer l’entreprise.
Les défis des EDD sont considérables. Comment être à la fois militant et sensibilisé à la didactique? Une fois établies les inégalités socio économiques reproduites à l’école, que faire? Comment impliquer les parents dans la dynamique collective des EDD? Et aussi, dans ce parcours de sauts d’obstacles, quelle alliance éducative signer entre l’école, les parents (si vite qualifiés de démissionnaires) et les EDD?
Voici quelques pistes de réponses pour de meilleurs partenariats et, en même temps, un rappel à la vigilance face au sous-financement récurrent des EDD (346 reconnues à ce jour par l’ONE) et face aux dispositions que réservera le Pacte pour un enseignement d’excellence.
(Cbai)Note de contenu : Edito
Résistance
Valeria Lucera
Lisez bell hooks !
Panoramique
Ecole de Devoirs et soutien scolaire. Je t’aime, moi non plus
Marie-Hélène André
Les EDD existent dans le cadre d’associations socioculturelles extrascolaires dont les projets incluent par exemple le développement communautaire de quartier.
La fausse image des parents démissionnaires
Maria Teresa Moretti
L’image de parents démunis, dépassés ou peu intéressés par la scolarité de leurs enfants cache une réalité différente, strictement liée au contexte de vie des familles.
De l’intérêt pour l’équité du système éducatif
Renaud Calvo Gil et Nathanaël Friant
La ségrégation scolaire est accentuée par les actions des écoles et des parents, à la recherche des « bons » élèves et des « bonnes » écoles, et n’est pas le simple reflet de la ségrégation urbaine.
Entre militance et prise de conscience didactique
Marta Marsili
La lecture sociologique des difficultés scolaires met en lumière les différences existant entre les élèves confrontés aux devoirs à partir de leur capital social et culturel.
Plus loin que le devoir
Nathalie Caprioli
L’aide scolaire englobe la révision des matières, le devoir fait et le bien-être du jeune.
Comment fonctionne Devoirs Faits
Marta Marsili, Françoise Robin et Thomas Barbier
Focus sur une initiative institutionnelle française en place depuis 2017.
Info dessinée
Le paradoxe de l’oasis
Illustration Christophe Poot, texte Nathalie Caprioli
Dans les pas d’Alain Verschueren, qui déambule, une oasis portable sur les épaules.
Reportage
Titre de séjour et violences conjugales
Sarah Lohisse
Autrement dit, la double peine.
Les non essentiel.le.s
Joëlle Evita : inverser la malédiction
Elena Stupakova
Une artiste bruxelloise afrodescendente, ancrée dans les questions décoloniales.
Texte sur photo
Bruxelles. Des jeunes
Ines Lamallem, Massimo Bortolini
A l’écoute d’une jeune autrice qui parlent de jeunes bruxellois.
(Cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°360 - Janvier-Février 2022 - Ecoles de devoirs, devoir des écoles [texte imprimé] . - 2022 . - 42 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : école de devoirs titre de séjour violences conjugales Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Porté par des militantes et militants dès ses débuts dans les années 1970, l’école de devoirs (EDD) a d’emblée été pensée comme un projet politique émancipateur. A telle enseigne qu’à l’école de devoirs, on n’y fait pas toujours que des devoirs – d’où le vieux débat jamais clos de renommer l’entreprise.
Les défis des EDD sont considérables. Comment être à la fois militant et sensibilisé à la didactique? Une fois établies les inégalités socio économiques reproduites à l’école, que faire? Comment impliquer les parents dans la dynamique collective des EDD? Et aussi, dans ce parcours de sauts d’obstacles, quelle alliance éducative signer entre l’école, les parents (si vite qualifiés de démissionnaires) et les EDD?
Voici quelques pistes de réponses pour de meilleurs partenariats et, en même temps, un rappel à la vigilance face au sous-financement récurrent des EDD (346 reconnues à ce jour par l’ONE) et face aux dispositions que réservera le Pacte pour un enseignement d’excellence.
(Cbai)Note de contenu : Edito
Résistance
Valeria Lucera
Lisez bell hooks !
Panoramique
Ecole de Devoirs et soutien scolaire. Je t’aime, moi non plus
Marie-Hélène André
Les EDD existent dans le cadre d’associations socioculturelles extrascolaires dont les projets incluent par exemple le développement communautaire de quartier.
La fausse image des parents démissionnaires
Maria Teresa Moretti
L’image de parents démunis, dépassés ou peu intéressés par la scolarité de leurs enfants cache une réalité différente, strictement liée au contexte de vie des familles.
De l’intérêt pour l’équité du système éducatif
Renaud Calvo Gil et Nathanaël Friant
La ségrégation scolaire est accentuée par les actions des écoles et des parents, à la recherche des « bons » élèves et des « bonnes » écoles, et n’est pas le simple reflet de la ségrégation urbaine.
Entre militance et prise de conscience didactique
Marta Marsili
La lecture sociologique des difficultés scolaires met en lumière les différences existant entre les élèves confrontés aux devoirs à partir de leur capital social et culturel.
Plus loin que le devoir
Nathalie Caprioli
L’aide scolaire englobe la révision des matières, le devoir fait et le bien-être du jeune.
Comment fonctionne Devoirs Faits
Marta Marsili, Françoise Robin et Thomas Barbier
Focus sur une initiative institutionnelle française en place depuis 2017.
Info dessinée
Le paradoxe de l’oasis
Illustration Christophe Poot, texte Nathalie Caprioli
Dans les pas d’Alain Verschueren, qui déambule, une oasis portable sur les épaules.
Reportage
Titre de séjour et violences conjugales
Sarah Lohisse
Autrement dit, la double peine.
Les non essentiel.le.s
Joëlle Evita : inverser la malédiction
Elena Stupakova
Une artiste bruxelloise afrodescendente, ancrée dans les questions décoloniales.
Texte sur photo
Bruxelles. Des jeunes
Ines Lamallem, Massimo Bortolini
A l’écoute d’une jeune autrice qui parlent de jeunes bruxellois.
(Cbai)Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600017366 $Périodique Sociologie Exclu du prêt N°361 - Mars-Avril 2022 - Fabrique de liens (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°361 - Mars-Avril 2022 - Fabrique de liens Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Importance : 42 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : Migrants (histoire) Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Comment transmettre son récit migratoire à ses enfants, trouver les mots justes et le bon moment, regarder les réalités en face… en sachant de toutes façons que se raconter, c’est aussi fabriquer, réécrire, embellir, trahir, dissimuler, bricoler, fantasmer. Car il arrive qu’on transforme le passé pour mieux supporter le présent.
Et puis aussi, comment apprivoiser son héritage ? Selon Vincent de Gaulejac, sociologue clinicien français, le travail sur l’histoire familiale favorise une restauration de soi et de ses origines. Ce faisant, « l’histoire n’est plus vécue comme un poids dont il faut se dégager, au risque de se couper de ses origines, mais comme un passé qui a marqué les destinées des uns et des autres, qu’il convient de reconstruire pour comprendre en quoi il a été marquant »1.
(Cbai)
Note de contenu : Edito
#tuvoisquandtuveux
Pascal Peerboom
On se réjouit de la politique de la main tendue aux Ukrainiens. On rêve aussi que les mains se tendent vers tous les réfugiés.
Panoramique
Les yeux ouverts
Valérie Rosoux
Comment (di)gérer le passé ? La question s’impose à tous au lendemain d’un conflit –guerre civile ou guerre internationale. En zones post-conflit comme dans les anciennes puissances coloniales.
Génération zéro
Entretien avec Ali Aouattah
Comment le vécu migratoire transmis aux générations suivantes continue-t-il d’être agissant, jusqu’à provoquer des dysfonctionnements dans la construction identitaire ?
En récit de vie, le sens avant la vérité
Annemarie Trekker
Avec l’asbl Traces de Vie, on approche les héritages familiaux en alliant écriture et oralité.
« Je viens de leur histoire »
Entretien avec Lina Soualem
Comme toute leur génération, les grands-parents de la réalisatrice Lina Soualem ont vécu dans la discrétion. Et soudain, l’urgence de recueillir leurs paroles.
Passer du « je » au « nous »
Shqipe Kaçiu et Ghezala Cherifi
La transmission est au cœur des projets des deux associations ALBelges et LABA. Démonstration par l’exemple avec leurs deux présidentes respectives.
Les nonna de l’ombre
Entretien avec Maco Meo
C’est l’histoire de 15 Italiennes, toutes générations confondues, qui ont mis l’accent sur le rôle des femmes de la migration, quel que soit leur statut – travailleuses ou femmes au foyer.
Info dessinée
Kom à la maison
Dessin de Barrack Rima, texte de Nathalie Caprioli
A Etterbeek, un restaurant participatif et solidaire né en pleine pandémie.
Décoloniser
Parce que les excuses ne suffisent pas
Liliane Umubyeyi
5 femmes métisses portent plainte contre l’Etat belge pour crimes contre l’humanité.
Les non essentiel.le.s
Le papier Hanju pour transcender l’espace et le temps
Entretien avec Yunhee Yang
Entre la Corée du sud et la Belgique, entre tradition et modernité… des entre-deux qui font partie de l’identité artistique de Yunhee Yang.
Recherche
L’interculturel : relaté, inventé mais jamais figé
Entretien avec Patrick Suter
Où il est question d’interculturel et de frontières, lieux de différentiation mais aussi de passage et de négociations entre les groupes.
Texte sur photo
Accueillir l’étrangère
Gerty Dambury
C’est dimanche, Jour d’accueil. L’étrangère arrive…
(Cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°361 - Mars-Avril 2022 - Fabrique de liens [texte imprimé] . - 2022 . - 42 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : Migrants (histoire) Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Comment transmettre son récit migratoire à ses enfants, trouver les mots justes et le bon moment, regarder les réalités en face… en sachant de toutes façons que se raconter, c’est aussi fabriquer, réécrire, embellir, trahir, dissimuler, bricoler, fantasmer. Car il arrive qu’on transforme le passé pour mieux supporter le présent.
Et puis aussi, comment apprivoiser son héritage ? Selon Vincent de Gaulejac, sociologue clinicien français, le travail sur l’histoire familiale favorise une restauration de soi et de ses origines. Ce faisant, « l’histoire n’est plus vécue comme un poids dont il faut se dégager, au risque de se couper de ses origines, mais comme un passé qui a marqué les destinées des uns et des autres, qu’il convient de reconstruire pour comprendre en quoi il a été marquant »1.
(Cbai)
Note de contenu : Edito
#tuvoisquandtuveux
Pascal Peerboom
On se réjouit de la politique de la main tendue aux Ukrainiens. On rêve aussi que les mains se tendent vers tous les réfugiés.
Panoramique
Les yeux ouverts
Valérie Rosoux
Comment (di)gérer le passé ? La question s’impose à tous au lendemain d’un conflit –guerre civile ou guerre internationale. En zones post-conflit comme dans les anciennes puissances coloniales.
Génération zéro
Entretien avec Ali Aouattah
Comment le vécu migratoire transmis aux générations suivantes continue-t-il d’être agissant, jusqu’à provoquer des dysfonctionnements dans la construction identitaire ?
En récit de vie, le sens avant la vérité
Annemarie Trekker
Avec l’asbl Traces de Vie, on approche les héritages familiaux en alliant écriture et oralité.
« Je viens de leur histoire »
Entretien avec Lina Soualem
Comme toute leur génération, les grands-parents de la réalisatrice Lina Soualem ont vécu dans la discrétion. Et soudain, l’urgence de recueillir leurs paroles.
Passer du « je » au « nous »
Shqipe Kaçiu et Ghezala Cherifi
La transmission est au cœur des projets des deux associations ALBelges et LABA. Démonstration par l’exemple avec leurs deux présidentes respectives.
Les nonna de l’ombre
Entretien avec Maco Meo
C’est l’histoire de 15 Italiennes, toutes générations confondues, qui ont mis l’accent sur le rôle des femmes de la migration, quel que soit leur statut – travailleuses ou femmes au foyer.
Info dessinée
Kom à la maison
Dessin de Barrack Rima, texte de Nathalie Caprioli
A Etterbeek, un restaurant participatif et solidaire né en pleine pandémie.
Décoloniser
Parce que les excuses ne suffisent pas
Liliane Umubyeyi
5 femmes métisses portent plainte contre l’Etat belge pour crimes contre l’humanité.
Les non essentiel.le.s
Le papier Hanju pour transcender l’espace et le temps
Entretien avec Yunhee Yang
Entre la Corée du sud et la Belgique, entre tradition et modernité… des entre-deux qui font partie de l’identité artistique de Yunhee Yang.
Recherche
L’interculturel : relaté, inventé mais jamais figé
Entretien avec Patrick Suter
Où il est question d’interculturel et de frontières, lieux de différentiation mais aussi de passage et de négociations entre les groupes.
Texte sur photo
Accueillir l’étrangère
Gerty Dambury
C’est dimanche, Jour d’accueil. L’étrangère arrive…
(Cbai)Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600016529 $Périodique Sociologie Exclu du prêt N°362 - Mai-Juin 2022 - A quoi sert l'interculturel ? (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°362 - Mai-Juin 2022 - A quoi sert l'interculturel ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Importance : 43 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : Saadia Mosbah interculturalité Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Les compétences interculturelles sont des capacités psychosociologiques permettant aux personnes (et pas uniquement à celles issues de l’immigration) de faire face, de manière plus ou moins ” efficace”, à des situations complexes engendrées par la multiplicité des référents
culturels, dans des contextes sociaux, économiques et politiques inégalitaires »1.
De plus en plus inégalitaires, pourrait-on renchérir. Dans un contexte où les crises se multiplient et se durcissent, la question de l’efficacité de l’interculturel n’est pas rhétorique. Des critiques pointent les limites de cette approche, son incomplétude, voire sa mièvrerie au vu des défis actuels de cohésion sociale. Il est vrai que les effets de l’interculturel sont d’autant moins spectaculaires que le long terme est notre urgence. Néanmoins, ce constat n’a jamais empêché les formatrices et formateurs de questionner leur méthode pour tenter de mieux la charpenter à nos sociétés multiculturelles.
Profitant des réflexions collectives brassées au sein de Zelda, projet européen de formation à l’interculturel impliquant le CBAI et 5 autres associations, nous avons ouvert le débat sur base de pratiques à l’oeuvre en Belgique, en France, en Italie et en Hongrie. Ces réflexions critiques sont des jalons pour continuer à (re)nouer les relations entre les êtres humains, aussi modestes que soient les résultats, aussi proche que soit l’instant des dangers pour notre démocratie affaiblie dans ses fondements.
[1] Manço Altay, Compétences interculturelles des jeunes issus de l’immigration. Perspectives théoriques et pratiques, 2002, Paris, L’Harmattan
(Cbai)Note de contenu : Edito
Les invisibles
Pascal Peerboom
Panoramique
Quelle époque en effet pour être formatrice interculturelle!
Diana Szanto
L’anthropologie et l’approche interculturelle sont les deux faces d’une même pièce, l’une visant à comprendre et à traduire, l’autre à éduquer patiemment afin de transformer la société.
40 ans de pratique interculturelle: itinéraire trépidant
Ariella Rothberg
L’intervenant en formation interculturelle se doit de savoir réagir sur des questions d’actualité, lesquelles pourront l’obliger à travailler parfois dans des directions qu’il n’aura pas prévues.
Kizoba zoba et Pashtounwali: une rencontre improbable
Basile Nzolameso
Que faire quand les réponses que nous avions construites pour faire face aux difficultés d’encadrement de nos bénéficiaires ne tenaient plus la route?
L’expérience de la Cooperativa Ruah à Bergame
Francesca Beloti et Bouchra Gzouly
Comment repenser le profil de formateur interculturel dans le contexte d’accueil des migrants que connait l’Italie depuis 2011?
Mettre en scène, être en scène
Pernicola Di Pirro
Quelques considérations sur l’utilisation du théâtre en formation, dans le cadre de l’approche à la communication interculturelle.
Les non essentiel.le.s
Il slame radical
Entretien avec Nicolo Gugliuzza
Nicolò Gugliuzza raconte ses allers-retours entre l’Italie et la Belgique, entre le français et l’italien, entre la rime et la prose. Il fait partie du collectif slameke.
Rencontre
Etre Afro en Tunisie
Entretien avec Saadia Mosbah
« Aux yeux des Tunisiens, être Noir c’est être uniquement descendant d’esclaves. Nous ne sommes pas acceptés en tant qu’autochtones d’Afrique du Nord », témoigne Saadia Mosbah, fondatrice de Mnemty.
Info dessinée
Conner Molenbeek
Dessin de Barrak Rima, texte de Massimo Bortolini
Migrants
Derrière l’exil, des projets de vie
Entretien avec Sarah Degrée
Comment nommer l’Autre et ses réalités? Comment ne pas s’approprier ni déformer son vécu? Comment construire un savoir sur l’immigration syrienne qui soit au plus juste?
Texte sur photo
Dans ta langue
Texte de Geneviève Damas, photo de Lieven Soete
(Cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°362 - Mai-Juin 2022 - A quoi sert l'interculturel ? [texte imprimé] . - 2022 . - 43 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : Saadia Mosbah interculturalité Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Les compétences interculturelles sont des capacités psychosociologiques permettant aux personnes (et pas uniquement à celles issues de l’immigration) de faire face, de manière plus ou moins ” efficace”, à des situations complexes engendrées par la multiplicité des référents
culturels, dans des contextes sociaux, économiques et politiques inégalitaires »1.
De plus en plus inégalitaires, pourrait-on renchérir. Dans un contexte où les crises se multiplient et se durcissent, la question de l’efficacité de l’interculturel n’est pas rhétorique. Des critiques pointent les limites de cette approche, son incomplétude, voire sa mièvrerie au vu des défis actuels de cohésion sociale. Il est vrai que les effets de l’interculturel sont d’autant moins spectaculaires que le long terme est notre urgence. Néanmoins, ce constat n’a jamais empêché les formatrices et formateurs de questionner leur méthode pour tenter de mieux la charpenter à nos sociétés multiculturelles.
Profitant des réflexions collectives brassées au sein de Zelda, projet européen de formation à l’interculturel impliquant le CBAI et 5 autres associations, nous avons ouvert le débat sur base de pratiques à l’oeuvre en Belgique, en France, en Italie et en Hongrie. Ces réflexions critiques sont des jalons pour continuer à (re)nouer les relations entre les êtres humains, aussi modestes que soient les résultats, aussi proche que soit l’instant des dangers pour notre démocratie affaiblie dans ses fondements.
[1] Manço Altay, Compétences interculturelles des jeunes issus de l’immigration. Perspectives théoriques et pratiques, 2002, Paris, L’Harmattan
(Cbai)Note de contenu : Edito
Les invisibles
Pascal Peerboom
Panoramique
Quelle époque en effet pour être formatrice interculturelle!
Diana Szanto
L’anthropologie et l’approche interculturelle sont les deux faces d’une même pièce, l’une visant à comprendre et à traduire, l’autre à éduquer patiemment afin de transformer la société.
40 ans de pratique interculturelle: itinéraire trépidant
Ariella Rothberg
L’intervenant en formation interculturelle se doit de savoir réagir sur des questions d’actualité, lesquelles pourront l’obliger à travailler parfois dans des directions qu’il n’aura pas prévues.
Kizoba zoba et Pashtounwali: une rencontre improbable
Basile Nzolameso
Que faire quand les réponses que nous avions construites pour faire face aux difficultés d’encadrement de nos bénéficiaires ne tenaient plus la route?
L’expérience de la Cooperativa Ruah à Bergame
Francesca Beloti et Bouchra Gzouly
Comment repenser le profil de formateur interculturel dans le contexte d’accueil des migrants que connait l’Italie depuis 2011?
Mettre en scène, être en scène
Pernicola Di Pirro
Quelques considérations sur l’utilisation du théâtre en formation, dans le cadre de l’approche à la communication interculturelle.
Les non essentiel.le.s
Il slame radical
Entretien avec Nicolo Gugliuzza
Nicolò Gugliuzza raconte ses allers-retours entre l’Italie et la Belgique, entre le français et l’italien, entre la rime et la prose. Il fait partie du collectif slameke.
Rencontre
Etre Afro en Tunisie
Entretien avec Saadia Mosbah
« Aux yeux des Tunisiens, être Noir c’est être uniquement descendant d’esclaves. Nous ne sommes pas acceptés en tant qu’autochtones d’Afrique du Nord », témoigne Saadia Mosbah, fondatrice de Mnemty.
Info dessinée
Conner Molenbeek
Dessin de Barrak Rima, texte de Massimo Bortolini
Migrants
Derrière l’exil, des projets de vie
Entretien avec Sarah Degrée
Comment nommer l’Autre et ses réalités? Comment ne pas s’approprier ni déformer son vécu? Comment construire un savoir sur l’immigration syrienne qui soit au plus juste?
Texte sur photo
Dans ta langue
Texte de Geneviève Damas, photo de Lieven Soete
(Cbai)Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600016908 $Périodique Sociologie Exclu du prêt N°363 - Septembre-Octobre 2022 - Brumm, musiques migrantes (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°363 - Septembre-Octobre 2022 - Brumm, musiques migrantes Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Importance : 41 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : politique (Tunisie) (Belgique) immigration (musique) Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : BRuMM, musiques migrantes et engagement
La notion d’engagement est trompeuse. Elle semble simple et univoque mais elle est loin de l’être. Historiquement, la notion d’engagement des artistes est souvent comprise en référence exclusive à leur mobilisation et à la contestation politiques explicites. Ainsi, les musiciennes et musiciens exilés sont considérés comme engagés lorsque leur musique et leurs textes servent de vecteur de la revendication de droits, de la lutte contre le racisme et les discriminations ici, ou encore de la lutte contre les régimes dictatoriaux dans les pays d’origine. Cette approche de l’engagement des artistes est réductrice. Différentes formes d’engagement des artistes, à travers notamment la musique en contexte migratoire et post-migratoire, doivent être distinguées. A partir de celles-ci, on peut alors s’interroger sur le sens profond de cette notion d’engagement, que ce soit dans le champs artistique ou ailleurs.
Jouer avec détermination d’un instrument historiquement réservé aux hommes, dans un monde musical dominé par les hommes et dans des espaces (salles de concert, festivals, etc.) où la présence féminine n’est pas souhaitée relève clairement d’un engagement de Jamila Akhdim (pp. 28-31) en faveur de l’égalité des femmes et des hommes, et donc contre la domination masculine dans le monde musical dont elle force les portes. Lorsque Tammam Ramadan (pp. 36-38) rejette l’étiquette de musicien réfugié qu’on lui a collée, il s’engage pour être reconnu comme un musicien et non comme un réfugié qui joue de la musique. Ce faisant, il s’engage pour changer le regard que la société jette sur lui. Cela vaut aussi pour Beshwar Hassan (voir l’article d’Emilie Da Lage pp. 20-25) dont l’engagement vise à transformer le bidonville dans lequel il vit et à témoigner de l’expérience des personnes en exil dans ce type de campement.
En définitive, qu’ont en commun ces différentes formes d’engagement des artistes ? Elles reposent toutes sur la croyance qu’à travers les pratiques musicales, elles et ils vont pouvoir être écoutés, vus comme ils et elles veulent l’être, et qu’elles vont pouvoir changer à leur avantage les rapports de pouvoir parfois brutaux à la faveur desquels elles et ils sont marginalisés, exclus ou invisibilisés. L’engagement par la musique n’est pas donc qu’une affaire de chansons protestataires.
(Cbai)Note de contenu : Edito
Alexandre Ansay
Panoramique
Le festival BRuMM
Hélène Delaporte
Les musiques venues d’ailleurs font partie du patrimoine musical bruxellois. Le festival BRuMM met ces pratiques musicales à l’honneur en les inscrivant dans l’espace public.
La musique comme trace
Laurent Aubert
En migrant, les musiques dialoguent, se transforment, s’adaptent, se métissent, comme l’illustrent les quelques exemples qui suivent.
Refa : une épopée musicale et sociale
Hélène Séchehaye et Marco Martiniello
En deux ans, le groupe Refugees for Refugees a donné une soixantaine de concerts et l’album s’est vendu à plus de 2.500 exemplaires. Un succès qui n’a pas empêcheé les remises en question.
La force des tout petits liens
Emilie Da Lage
Pour un musicien ou une musicienne exilée, qu’est-ce que s’engager ? Quels sont aussi les rapports de pouvoir en jeu et qui s’inscrivent dans des histoires longues, coloniales et post-coloniales ?
Info dessinée
Rencontre du 3e type
Dessin: Barrack Rima, texte: Nathalie Caprioli
Rencontre entre des MENA (mineurs étrangers non accompagnés) afghans, syriens, érythréens et congolais avec deux musiciens « migrants ». Le barrage de la langue, le vecteur de la musique.
« Je me suis battue pour en arriver là »
Hélène Delaporte
Dans un environnement dominé par des musiciens pas vraiment enclins à ouvrir la scène aux musiciennes, Jamila Akhdim et ses amies ont créé leur propre groupe : les Sultanats B’net Chaabi.
« Et maintenant, je suis belge ! »
Nathalie Caprioli
Hussein Rassim, musicien d’origine irakienne, s’est lancé dans un voyage mémoriel avec sa compagne Juliette Lacroix. Une tentative de voyage de retour où la musique jalonne chaque étape.
Elle danse dans les jupes des hommes
Pascal Peerboom
Nil Görkem danse depuis son enfance. Elle s’initie à l’art du semâ auprès du danseur soufi Ziya Azazi – pratique traditionnellement réservée aux hommes.
« Si je n’avais pas été Syrien… »
Nathalie Caprioli
Tammam Al Ramadan : l’artiste engagé qu’il n’était pas en Syrie, le devient malgré lui en Belgique, à travers l’identité qu’on lui attribue au fait d’être à la fois exilé-syrien-musulman.
Rencontre
Oser se frotter à la politique
Nathalie Caprioli
18 Tunisiennes impliquées en politique ont vécu une semaine en binôme avec des leaders bruxelloises. Tourbillon d’expériences et de contacts via le projet Tunisiennes en mouvement.
Texte sur photo
Toi là, au feutre noir !
Verena HANF
Ecrivaine. « La fragilité des funambules » est son dernier roman paru, éd. Deville, 2021.
(Cbai)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°363 - Septembre-Octobre 2022 - Brumm, musiques migrantes [texte imprimé] . - 2022 . - 41 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : politique (Tunisie) (Belgique) immigration (musique) Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : BRuMM, musiques migrantes et engagement
La notion d’engagement est trompeuse. Elle semble simple et univoque mais elle est loin de l’être. Historiquement, la notion d’engagement des artistes est souvent comprise en référence exclusive à leur mobilisation et à la contestation politiques explicites. Ainsi, les musiciennes et musiciens exilés sont considérés comme engagés lorsque leur musique et leurs textes servent de vecteur de la revendication de droits, de la lutte contre le racisme et les discriminations ici, ou encore de la lutte contre les régimes dictatoriaux dans les pays d’origine. Cette approche de l’engagement des artistes est réductrice. Différentes formes d’engagement des artistes, à travers notamment la musique en contexte migratoire et post-migratoire, doivent être distinguées. A partir de celles-ci, on peut alors s’interroger sur le sens profond de cette notion d’engagement, que ce soit dans le champs artistique ou ailleurs.
Jouer avec détermination d’un instrument historiquement réservé aux hommes, dans un monde musical dominé par les hommes et dans des espaces (salles de concert, festivals, etc.) où la présence féminine n’est pas souhaitée relève clairement d’un engagement de Jamila Akhdim (pp. 28-31) en faveur de l’égalité des femmes et des hommes, et donc contre la domination masculine dans le monde musical dont elle force les portes. Lorsque Tammam Ramadan (pp. 36-38) rejette l’étiquette de musicien réfugié qu’on lui a collée, il s’engage pour être reconnu comme un musicien et non comme un réfugié qui joue de la musique. Ce faisant, il s’engage pour changer le regard que la société jette sur lui. Cela vaut aussi pour Beshwar Hassan (voir l’article d’Emilie Da Lage pp. 20-25) dont l’engagement vise à transformer le bidonville dans lequel il vit et à témoigner de l’expérience des personnes en exil dans ce type de campement.
En définitive, qu’ont en commun ces différentes formes d’engagement des artistes ? Elles reposent toutes sur la croyance qu’à travers les pratiques musicales, elles et ils vont pouvoir être écoutés, vus comme ils et elles veulent l’être, et qu’elles vont pouvoir changer à leur avantage les rapports de pouvoir parfois brutaux à la faveur desquels elles et ils sont marginalisés, exclus ou invisibilisés. L’engagement par la musique n’est pas donc qu’une affaire de chansons protestataires.
(Cbai)Note de contenu : Edito
Alexandre Ansay
Panoramique
Le festival BRuMM
Hélène Delaporte
Les musiques venues d’ailleurs font partie du patrimoine musical bruxellois. Le festival BRuMM met ces pratiques musicales à l’honneur en les inscrivant dans l’espace public.
La musique comme trace
Laurent Aubert
En migrant, les musiques dialoguent, se transforment, s’adaptent, se métissent, comme l’illustrent les quelques exemples qui suivent.
Refa : une épopée musicale et sociale
Hélène Séchehaye et Marco Martiniello
En deux ans, le groupe Refugees for Refugees a donné une soixantaine de concerts et l’album s’est vendu à plus de 2.500 exemplaires. Un succès qui n’a pas empêcheé les remises en question.
La force des tout petits liens
Emilie Da Lage
Pour un musicien ou une musicienne exilée, qu’est-ce que s’engager ? Quels sont aussi les rapports de pouvoir en jeu et qui s’inscrivent dans des histoires longues, coloniales et post-coloniales ?
Info dessinée
Rencontre du 3e type
Dessin: Barrack Rima, texte: Nathalie Caprioli
Rencontre entre des MENA (mineurs étrangers non accompagnés) afghans, syriens, érythréens et congolais avec deux musiciens « migrants ». Le barrage de la langue, le vecteur de la musique.
« Je me suis battue pour en arriver là »
Hélène Delaporte
Dans un environnement dominé par des musiciens pas vraiment enclins à ouvrir la scène aux musiciennes, Jamila Akhdim et ses amies ont créé leur propre groupe : les Sultanats B’net Chaabi.
« Et maintenant, je suis belge ! »
Nathalie Caprioli
Hussein Rassim, musicien d’origine irakienne, s’est lancé dans un voyage mémoriel avec sa compagne Juliette Lacroix. Une tentative de voyage de retour où la musique jalonne chaque étape.
Elle danse dans les jupes des hommes
Pascal Peerboom
Nil Görkem danse depuis son enfance. Elle s’initie à l’art du semâ auprès du danseur soufi Ziya Azazi – pratique traditionnellement réservée aux hommes.
« Si je n’avais pas été Syrien… »
Nathalie Caprioli
Tammam Al Ramadan : l’artiste engagé qu’il n’était pas en Syrie, le devient malgré lui en Belgique, à travers l’identité qu’on lui attribue au fait d’être à la fois exilé-syrien-musulman.
Rencontre
Oser se frotter à la politique
Nathalie Caprioli
18 Tunisiennes impliquées en politique ont vécu une semaine en binôme avec des leaders bruxelloises. Tourbillon d’expériences et de contacts via le projet Tunisiennes en mouvement.
Texte sur photo
Toi là, au feutre noir !
Verena HANF
Ecrivaine. « La fragilité des funambules » est son dernier roman paru, éd. Deville, 2021.
(Cbai)Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600016503 $Périodique Sociologie Exclu du prêt N°364 - Novembre-Décembre 2022 - L'inclusion est un sport. Et réciproquement (Bulletin de Imag)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
Titre : N°364 - Novembre-Décembre 2022 - L'inclusion est un sport. Et réciproquement Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Importance : 43 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm Langues : Français (fre) Catégories : Interaction culturelle Tags : inclusion sport Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Alors non, il ne sera pas question de la Coupe du monde de football au Qatar dans ces pages.
Avec un petit regret, il faut vous l’avouer… Lorsqu’on est tombé sur le communiqué de l’Union belge sur « le Fan Village créé à Vilvorde [au] caractère résolument oriental. Le rêve de tous les supporters étant bien sûr que notre équipe nationale écrive un nouveau chapitre des contes des Mille et Une Nuits». Et le délire orientaliste continue de plus belle à coup de caravanes de supporters, de danses du ventre dans un décor digne de Lawrence d’Arabie et de diseuses de bonne aventure (apparemment égarées dans cette brochette de clichés sur l’Orient lointain).
Ah vraiment, cette Coupe nous offrait de la matière à foison, des perles comme nous les aimons, nous qui nous attelons à mettre hors-jeu les stéréotypes et de l’exotisation de l’étranger. Regret, donc.
En attendant (ou non) la prochaine Coupe du monde, nous nous sommes penchés sur le sport comme vecteur d’inclusion et de lutte contre le racisme, le sexisme et les discriminations présents sur les terrains de jeu et autour. Le monde ne risque pas de s’arranger, mais on peut attendre beaucoup de femmes et d’hommes qui ont, dans le champs du sport amateur et professionnel, le cran de dénoncer et le cœur à construire.
(Cbai)
Note de contenu : Edito
Regarder ensemble
Pascal Peerboom
Panoramique
L’inclusion est un sport. Et réciproquement
Le monde ne risque pas de s’arranger, mais on peut attendre beaucoup de femmes et d’hommes qui ont le cran, sur les terrains de jeu et autour, de dénoncer les discriminations.
Le sport n’est ni raciste ni anti raciste
Entretien avec Marco Martiniello
Si le sport reproduit les inégalités, il contribue par là-même à les nourrir. Toutefois, le sport représente aussi un vecteur d’ascension sociale. C’est tout son paradoxe.
Une non mixité imposée
Carine Guérandel
Comment comprendre le manque d’intérêt de filles pour la pratique sportive ? Comment expliquer que des associations locales ne proposent pas plus de projets axés sur le public féminin et la mixité ?
Judokate Power
Entretien avec Lola Mansour
Ecrivaine et judokate professionnelle médaillée, Lola Mansour (29 ans) s’est aussi fait un nom dans la militance contre les discriminations et violences sexistes en milieu sportif.
Chants discriminatoires dans les stades
Loïc Tiquet
En Belgique, trois instances jouent les rôles principaux à l’égard de la problématique des chants à caractère discriminatoire dans le football professionnel.
Etre arbitre sur le terrain et autour
Martine Vandemeulebroucke
Etre arbitre ne fait plus rêver les jeunes joueurs. Pourtant leur rôle est de plus en plus crucial pour maîtriser l’agressivité et les débordements racistes ou homophobes sur et autour du terrain.
Nager à contre-courant
Nathalie Caprioli
A travers son projet qui touche quelque 200 jeunes, l’asbl AMA propose des alternatives concrètes à l’inclusion des personnes extraordinaires.
Les crampons de l’intégration
Kolë Gjeloshaj
Ou comment le sport a été pour les Albanais de Belgique l’un des vecteurs puissants de leur intégration.
Pour une société plus fair-play
Philippe Housiaux
Le combat contre l’intolérance et l’exclusion, dans le sport et la vie de tous les jours, est rude. Il ne se satisfait pas de slogans ou actions ponctuelles sans lendemain.
Info dessinée
Notre amitié doit servir aux autres
Dessin : Barrack Rima. Texte : Nathalie Caprioli
Sophie Pirson et Fatima Ezzarhouni sont devenues amies. Elles ont refusé la haine après les attentats de 2016 à Bruxelles.
Focus
Algérien·nes de Belgique
Une minorité en croissance
Nous avons cherché à décrire par petites touches quelques composantes de cette communauté plurielle, en cette année du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
La Belgique face à la guerre d’Algérie
Elie Teicher
La Belgique, par sa proximité avec la France et l’Allemagne, va servir de zone de repli et d’organisation pour une série de militants traqués par la police française durant la guerre d’Algérie.
Féminin pluriel
Entretiens avec Ghezala Cherifi, Hassiba Benbouali et L’Algérienne
Trois témoignages de femmes qui nous éclairent sur des moments clefs de leur récit migratoire à cheval sur trois générations.
Texte sur photo
Mon ami
Aylin Manço. Photo : Massimo Bortolini
(Cbai)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Imag / Nathalie Caprioli
N°364 - Novembre-Décembre 2022 - L'inclusion est un sport. Et réciproquement [texte imprimé] . - 2022 . - 43 p. : ill. en coul. ; 27 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Interaction culturelle Tags : inclusion sport Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Alors non, il ne sera pas question de la Coupe du monde de football au Qatar dans ces pages.
Avec un petit regret, il faut vous l’avouer… Lorsqu’on est tombé sur le communiqué de l’Union belge sur « le Fan Village créé à Vilvorde [au] caractère résolument oriental. Le rêve de tous les supporters étant bien sûr que notre équipe nationale écrive un nouveau chapitre des contes des Mille et Une Nuits». Et le délire orientaliste continue de plus belle à coup de caravanes de supporters, de danses du ventre dans un décor digne de Lawrence d’Arabie et de diseuses de bonne aventure (apparemment égarées dans cette brochette de clichés sur l’Orient lointain).
Ah vraiment, cette Coupe nous offrait de la matière à foison, des perles comme nous les aimons, nous qui nous attelons à mettre hors-jeu les stéréotypes et de l’exotisation de l’étranger. Regret, donc.
En attendant (ou non) la prochaine Coupe du monde, nous nous sommes penchés sur le sport comme vecteur d’inclusion et de lutte contre le racisme, le sexisme et les discriminations présents sur les terrains de jeu et autour. Le monde ne risque pas de s’arranger, mais on peut attendre beaucoup de femmes et d’hommes qui ont, dans le champs du sport amateur et professionnel, le cran de dénoncer et le cœur à construire.
(Cbai)
Note de contenu : Edito
Regarder ensemble
Pascal Peerboom
Panoramique
L’inclusion est un sport. Et réciproquement
Le monde ne risque pas de s’arranger, mais on peut attendre beaucoup de femmes et d’hommes qui ont le cran, sur les terrains de jeu et autour, de dénoncer les discriminations.
Le sport n’est ni raciste ni anti raciste
Entretien avec Marco Martiniello
Si le sport reproduit les inégalités, il contribue par là-même à les nourrir. Toutefois, le sport représente aussi un vecteur d’ascension sociale. C’est tout son paradoxe.
Une non mixité imposée
Carine Guérandel
Comment comprendre le manque d’intérêt de filles pour la pratique sportive ? Comment expliquer que des associations locales ne proposent pas plus de projets axés sur le public féminin et la mixité ?
Judokate Power
Entretien avec Lola Mansour
Ecrivaine et judokate professionnelle médaillée, Lola Mansour (29 ans) s’est aussi fait un nom dans la militance contre les discriminations et violences sexistes en milieu sportif.
Chants discriminatoires dans les stades
Loïc Tiquet
En Belgique, trois instances jouent les rôles principaux à l’égard de la problématique des chants à caractère discriminatoire dans le football professionnel.
Etre arbitre sur le terrain et autour
Martine Vandemeulebroucke
Etre arbitre ne fait plus rêver les jeunes joueurs. Pourtant leur rôle est de plus en plus crucial pour maîtriser l’agressivité et les débordements racistes ou homophobes sur et autour du terrain.
Nager à contre-courant
Nathalie Caprioli
A travers son projet qui touche quelque 200 jeunes, l’asbl AMA propose des alternatives concrètes à l’inclusion des personnes extraordinaires.
Les crampons de l’intégration
Kolë Gjeloshaj
Ou comment le sport a été pour les Albanais de Belgique l’un des vecteurs puissants de leur intégration.
Pour une société plus fair-play
Philippe Housiaux
Le combat contre l’intolérance et l’exclusion, dans le sport et la vie de tous les jours, est rude. Il ne se satisfait pas de slogans ou actions ponctuelles sans lendemain.
Info dessinée
Notre amitié doit servir aux autres
Dessin : Barrack Rima. Texte : Nathalie Caprioli
Sophie Pirson et Fatima Ezzarhouni sont devenues amies. Elles ont refusé la haine après les attentats de 2016 à Bruxelles.
Focus
Algérien·nes de Belgique
Une minorité en croissance
Nous avons cherché à décrire par petites touches quelques composantes de cette communauté plurielle, en cette année du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
La Belgique face à la guerre d’Algérie
Elie Teicher
La Belgique, par sa proximité avec la France et l’Allemagne, va servir de zone de repli et d’organisation pour une série de militants traqués par la police française durant la guerre d’Algérie.
Féminin pluriel
Entretiens avec Ghezala Cherifi, Hassiba Benbouali et L’Algérienne
Trois témoignages de femmes qui nous éclairent sur des moments clefs de leur récit migratoire à cheval sur trois générations.
Texte sur photo
Mon ami
Aylin Manço. Photo : Massimo Bortolini
(Cbai)
Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600016949 $Périodique Sociologie Exclu du prêt