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N°103 - Septembre 2019 - Profs : comment font-ils pour garder la foi ? (Bulletin de Causette)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Causette / Virginie Roels
Titre : N°103 - Septembre 2019 - Profs : comment font-ils pour garder la foi ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2019 Importance : 99 p. Présentation : ill. en coul. Format : 28 cm Prix : 5,50 € Langues : Français (fre) Catégories : Féminisme Tags : école herpès éducateur chagrin d'amour bouse de vache professeur radio sexe emmaüs Index. décimale : 141.72 Féminisme Résumé : Ensemble, elles ont dégusté un gâteau d’anniversaire et soufflé les bougies. Il y avait des confettis, des tambours et des tenues bariolées. Des cris et de la joie. Rendez-vous compte. De la joie.
Ce qu’elles fêtaient, le 17 août ? Leur premier mois de grève devant l’hôtel Ibis Clichy-Batignolles, dans le XVIIe arrondissement de Paris.
Un mois de lutte, par canicule et par temps de chien. Et c’était le cas mi-août à Paris. Ça tombait comme vache qui pisse. Ça n’a pas entamé leur détermination. Elles ont redoublé de bruit et de fureur. Faut dire qu’elles ont des raisons d’être en colère, ces femmes de chambre. Car oui, c’est d’elles qu’on parle. Leur hôtel, c’est le deuxième Ibis de France, appartenant au groupe Accor, pas franchement dans la dèche.
Ah bah ! savez quoi ? Ça les empêche pas de sous-traiter le nettoyage à une société spécialisée, la STN, qui, croyez-moi, n’est pas là pour faire des cadeaux à ses employé·es. Trois chambres et demie par heure, soit dix-sept minutes par chambre. Humainement infaisable. Sans compter les deux heures de transport pour se rendre sur le lieu de travail. Ni la peur au ventre à l’idée de se faire violer par le directeur*, comme leur collègue Beby. Alors, on ne s’étonne pas trop de les entendre crier : « La sous-traitance, c’est de la maltraitance », « L’esclavage, c’est fini ! » Pourtant, elles ne demandent pas la lune : trois chambres au lieu de trois et demie, 7 balles pour déjeuner le midi au lieu des 2 qu’on leur donne (mais avec une boisson gratos au distributeur, attention !) et une tenue correcte fournie par le sous-traitant. Et aussi qu’on leur paie les heures sup quand il en faut. Mais alors ça, vraiment, c’est trop demander.
Du coup, voilà... ça fait un mois. Mais elles ne lâcheront rien. Portées par l’exemple de leurs sœurs qui, en 2018, ont tenu 87 jours avant d’avoir gain de cause face au même employeur. Et aussi par celui des Marseillaises qui ont planté le piquet depuis le 11 avril.
Le 11 septembre, ça fera cinq mois pile. À ce stade-là, ce ne sont plus les cotillons qu’il faudra faire péter, mais le feu d’artifice. Espérons que Marlène Schiappa allume la mèche, elle qui a promis de missionner le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle à la rentrée pour améliorer leur sort. Si elle ne tient pas parole, on l’envoie en stage à l’Ibis faire deux-trois lits. Ça devrait accélérer le process...
(Causette)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Causette / Virginie Roels
N°103 - Septembre 2019 - Profs : comment font-ils pour garder la foi ? [texte imprimé] . - 2019 . - 99 p. : ill. en coul. ; 28 cm.
5,50 €
Langues : Français (fre)
Catégories : Féminisme Tags : école herpès éducateur chagrin d'amour bouse de vache professeur radio sexe emmaüs Index. décimale : 141.72 Féminisme Résumé : Ensemble, elles ont dégusté un gâteau d’anniversaire et soufflé les bougies. Il y avait des confettis, des tambours et des tenues bariolées. Des cris et de la joie. Rendez-vous compte. De la joie.
Ce qu’elles fêtaient, le 17 août ? Leur premier mois de grève devant l’hôtel Ibis Clichy-Batignolles, dans le XVIIe arrondissement de Paris.
Un mois de lutte, par canicule et par temps de chien. Et c’était le cas mi-août à Paris. Ça tombait comme vache qui pisse. Ça n’a pas entamé leur détermination. Elles ont redoublé de bruit et de fureur. Faut dire qu’elles ont des raisons d’être en colère, ces femmes de chambre. Car oui, c’est d’elles qu’on parle. Leur hôtel, c’est le deuxième Ibis de France, appartenant au groupe Accor, pas franchement dans la dèche.
Ah bah ! savez quoi ? Ça les empêche pas de sous-traiter le nettoyage à une société spécialisée, la STN, qui, croyez-moi, n’est pas là pour faire des cadeaux à ses employé·es. Trois chambres et demie par heure, soit dix-sept minutes par chambre. Humainement infaisable. Sans compter les deux heures de transport pour se rendre sur le lieu de travail. Ni la peur au ventre à l’idée de se faire violer par le directeur*, comme leur collègue Beby. Alors, on ne s’étonne pas trop de les entendre crier : « La sous-traitance, c’est de la maltraitance », « L’esclavage, c’est fini ! » Pourtant, elles ne demandent pas la lune : trois chambres au lieu de trois et demie, 7 balles pour déjeuner le midi au lieu des 2 qu’on leur donne (mais avec une boisson gratos au distributeur, attention !) et une tenue correcte fournie par le sous-traitant. Et aussi qu’on leur paie les heures sup quand il en faut. Mais alors ça, vraiment, c’est trop demander.
Du coup, voilà... ça fait un mois. Mais elles ne lâcheront rien. Portées par l’exemple de leurs sœurs qui, en 2018, ont tenu 87 jours avant d’avoir gain de cause face au même employeur. Et aussi par celui des Marseillaises qui ont planté le piquet depuis le 11 avril.
Le 11 septembre, ça fera cinq mois pile. À ce stade-là, ce ne sont plus les cotillons qu’il faudra faire péter, mais le feu d’artifice. Espérons que Marlène Schiappa allume la mèche, elle qui a promis de missionner le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle à la rentrée pour améliorer leur sort. Si elle ne tient pas parole, on l’envoie en stage à l’Ibis faire deux-trois lits. Ça devrait accélérer le process...
(Causette)Réservation
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Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600012354 $Périodique Revues Disponible N°1347 - 13 au 30 octobre 2023 - Accompagnement social des agriculteurs. Le mal-être est-il dans le pré ? (Bulletin de Lien social)
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Lien social / Lauriane Gaud
Titre : N°1347 - 13 au 30 octobre 2023 - Accompagnement social des agriculteurs. Le mal-être est-il dans le pré ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2023 Importance : 34 p. Présentation : ill. en coul. Format : 30 cm Langues : Français (fre) Catégories : Sociologie Tags : agriculteurs (mal-être) Emmaüs chiffonniers Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : En France, les agriculteurs constituent l’une des catégories socioprofessionnelles les plus touchées par le suicide. Des dispositifs sont déployés pour accompagner les exploitants et salariés dans leurs difficultés, pour repérer les situations de détresse et de mal-être avant l’irréparable.
(Lien social)Note de contenu : Social actu
La plume de Léna, assistante sociale de rue
L’essentiel
La Rubrik’ Hors Cadre De Vince
«  Une croix  » Abdel
Sur le vif d’Étienne Liebig
Retour vers le futur
Tribune des résistances
Emmaüs • La révolte des chiffonniers
LS il y a 30 ans
Fabrique du social
Accueil de jour • Savoir expérientiel et travail social,
les deux font la paire
Paroles de métiers
Travail social et visibilité : comment sortir de l’ombre ?
Matière à pensées
De l’ombre à la lumière
Dossier : Accompagnement social des agriculteurs
Le mal-être est-il dans le pré ?
Prévention
- Les Sentinelles, vigies du malaise agricole
Entretien avec François-Régis Lenoir
- Risques psycho-sociaux • Prendre le mal à ses multiples racines
Échos du terrain
Patience et longueur de temps...
Espace du lecteur
L’ASE, c’est quoi ?
Offres d’emploi
L’œil et l’oreille
Livres
À propos de : l’air du temps / À propos de l’hébergement social
BD
Vieillir et mourir en institution
Jeu
Parcours de vie des locataires
(Lien social)[n° ou bulletin]
est un bulletin de Lien social / Lauriane Gaud
N°1347 - 13 au 30 octobre 2023 - Accompagnement social des agriculteurs. Le mal-être est-il dans le pré ? [texte imprimé] . - 2023 . - 34 p. : ill. en coul. ; 30 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Sociologie Tags : agriculteurs (mal-être) Emmaüs chiffonniers Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : En France, les agriculteurs constituent l’une des catégories socioprofessionnelles les plus touchées par le suicide. Des dispositifs sont déployés pour accompagner les exploitants et salariés dans leurs difficultés, pour repérer les situations de détresse et de mal-être avant l’irréparable.
(Lien social)Note de contenu : Social actu
La plume de Léna, assistante sociale de rue
L’essentiel
La Rubrik’ Hors Cadre De Vince
«  Une croix  » Abdel
Sur le vif d’Étienne Liebig
Retour vers le futur
Tribune des résistances
Emmaüs • La révolte des chiffonniers
LS il y a 30 ans
Fabrique du social
Accueil de jour • Savoir expérientiel et travail social,
les deux font la paire
Paroles de métiers
Travail social et visibilité : comment sortir de l’ombre ?
Matière à pensées
De l’ombre à la lumière
Dossier : Accompagnement social des agriculteurs
Le mal-être est-il dans le pré ?
Prévention
- Les Sentinelles, vigies du malaise agricole
Entretien avec François-Régis Lenoir
- Risques psycho-sociaux • Prendre le mal à ses multiples racines
Échos du terrain
Patience et longueur de temps...
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L’ASE, c’est quoi ?
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L’œil et l’oreille
Livres
À propos de : l’air du temps / À propos de l’hébergement social
BD
Vieillir et mourir en institution
Jeu
Parcours de vie des locataires
(Lien social)Exemplaires
Code-barres Support Section Disponibilité 1600019434 $Périodique Revues Exclu du prêt