Titre : | Roland furieux | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | L' Arioste (1474-1533), Auteur ; Italo Calvino (1923-1985), Editeur scientifique ; Célestin Hippeau (1803-1883), Traducteur | Editeur : | Paris [France] : Flammarion | Année de publication : | 1982 | Collection : | G.F., ISSN 0768-0465 num. 380 | Importance : | 346 p. | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-08-070380-4 | Prix : | 19,84 F | Note générale : | Prose translation of: Orlando furioso | Langues : | Français (fre) Langues originales : Italien (ita) | Catégories : | Littérature italienne
| Index. décimale : | 821.131.1 Littérature italienne | Résumé : | Le Roland furieux parut en 1516. Un vent de nouveauté souffle partout en Europe occidentale. L'Arioste poète, sous ses histoires de magiciens, est aussi un observateur des moeurs, des valeurs et des espérances de son temps. Dans son épopée, une époque expose son savoir, ses rêves et ses désirs dans un réseau de fictions et de représentations ou, comme dit Yves Bonnefoy, «un grand récit». Le thème du poème épique, la guerre entre Charlemagne et le roi sarrasin Agramant, est médiéval, tout comme les éléments amoureux et romanesques empruntés aux romans bretons, fondus avec ceux qui viennent des chansons de geste. Puisant dans cet univers, le poète met l'accent sur les attirances charnelles (sans la religion médiévale), dans une forme narrative renouvelée, «récit en zigzags» qui enchevêtre à toute allure des aventures parallèles ou successives. Le comportement humain est conçu comme chaotique, et sa description comme ironique. L'Arioste se montre profond psychologue, aux confins du rêve et de l'inconscient. Le personnage d'Angélique s'enrichit d'émotions, de compassion, de désir érotique. Roland devient fou furieux en apercevant les témoignages de l'amour entre Angélique et Médor : analyse de la dialectique entre la haine de soi et l'exaltation de l'autre. Le récit poétique porte l'aventure, le romanesque et l'amour, mais aussi la pensée de ce génie de la Renaissance, qui inspirera tant de peintres, de musiciens, d'écrivains. La culture occidentale ne se comprend pas sans lui. (Gallimard) |
Roland furieux [texte imprimé] / L' Arioste (1474-1533), Auteur ; Italo Calvino (1923-1985), Editeur scientifique ; Célestin Hippeau (1803-1883), Traducteur . - Flammarion, 1982 . - 346 p. ; 18 cm. - ( G.F., ISSN 0768-0465; 380) . ISBN : 978-2-08-070380-4 : 19,84 F Prose translation of: Orlando furioso Langues : Français ( fre) Langues originales : Italien ( ita) Catégories : | Littérature italienne
| Index. décimale : | 821.131.1 Littérature italienne | Résumé : | Le Roland furieux parut en 1516. Un vent de nouveauté souffle partout en Europe occidentale. L'Arioste poète, sous ses histoires de magiciens, est aussi un observateur des moeurs, des valeurs et des espérances de son temps. Dans son épopée, une époque expose son savoir, ses rêves et ses désirs dans un réseau de fictions et de représentations ou, comme dit Yves Bonnefoy, «un grand récit». Le thème du poème épique, la guerre entre Charlemagne et le roi sarrasin Agramant, est médiéval, tout comme les éléments amoureux et romanesques empruntés aux romans bretons, fondus avec ceux qui viennent des chansons de geste. Puisant dans cet univers, le poète met l'accent sur les attirances charnelles (sans la religion médiévale), dans une forme narrative renouvelée, «récit en zigzags» qui enchevêtre à toute allure des aventures parallèles ou successives. Le comportement humain est conçu comme chaotique, et sa description comme ironique. L'Arioste se montre profond psychologue, aux confins du rêve et de l'inconscient. Le personnage d'Angélique s'enrichit d'émotions, de compassion, de désir érotique. Roland devient fou furieux en apercevant les témoignages de l'amour entre Angélique et Médor : analyse de la dialectique entre la haine de soi et l'exaltation de l'autre. Le récit poétique porte l'aventure, le romanesque et l'amour, mais aussi la pensée de ce génie de la Renaissance, qui inspirera tant de peintres, de musiciens, d'écrivains. La culture occidentale ne se comprend pas sans lui. (Gallimard) |
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