Titre : | Les regrets : précédé de Les antiquités de Rome ; et suivi de La défense et illustration de la langue française | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Joachim Du Bellay (1522?-1560), Auteur ; Jacques Borel, Préfacier, etc. ; Samuel S. De Sacy, Editeur scientifique | Editeur : | Paris : Gallimard | Année de publication : | 2003 | Collection : | Poésie num. 109 | Importance : | 357 p. | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-032147-6 | Catégories : | Poésie
| Index. décimale : | 82-1 Littérature. Genres littéraires
(Poésie. Poèmes. Vers...)
| Résumé : | France, mère des arts, des armes et des lois,
Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.
Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois,
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.
Entre les loups cruels j'erre parmi la plaine,
Je sens venir l'hiver, de quoi la froide haleine
D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.
Las, tes autres agneaux n'ont faute de pâture,
Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau. (Gallimard) |
Les regrets : précédé de Les antiquités de Rome ; et suivi de La défense et illustration de la langue française [texte imprimé] / Joachim Du Bellay (1522?-1560), Auteur ; Jacques Borel, Préfacier, etc. ; Samuel S. De Sacy, Editeur scientifique . - Gallimard, 2003 . - 357 p. ; 18 cm. - ( Poésie; 109) . ISBN : 978-2-07-032147-6 Catégories : | Poésie
| Index. décimale : | 82-1 Littérature. Genres littéraires
(Poésie. Poèmes. Vers...)
| Résumé : | France, mère des arts, des armes et des lois,
Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.
Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois,
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.
Entre les loups cruels j'erre parmi la plaine,
Je sens venir l'hiver, de quoi la froide haleine
D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.
Las, tes autres agneaux n'ont faute de pâture,
Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau. (Gallimard) |
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