Titre : | Les faiseuses d'histoires : que font les femmes à la pensée ? | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Vinciane Despret (1959-....), Auteur ; Isabelle Stengers, Auteur | Editeur : | Paris [France] : La Découverte | Année de publication : | 2011 | Collection : | Les Empêcheurs de penser en rond, ISSN 1151-6461 | Importance : | 205 p. | Format : | 19 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-359-25047-3 | Prix : | 14 EUR | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Féminisme Philosophie
| Tags : | féminisme pensées philosophiques | Index. décimale : | 141.72 Féminisme | Résumé : | Comment garder la force que nous ont transmise les femmes dont on n'attendait rien d'autre que d'être une maîtresse de maison - épouse, mère ? Ces femmes qui, bravant le ridicule, de manière parfaitement désintéressée (elles ne pouvaient nourrir aucun espoir de carrière), ont résisté à l'objection doucereuse de leur père : « Mais, ma chérie, tu ne manques de rien... » et ont cherché par tous les moyens à créer et à vivre. L'Université leur était alors interdite et Virginia Woolf mettait leurs filles en garde : n'allez jamais rejoindre la procession « des hommes chargés d'honneurs et de responsabilités ». Qu'avons-nous appris, nous, les filles infidèles de Virginia, qui avons, de fait, rejoint les rangs des « hommes cultivés » ? Nous avons le sentiment d'assister à la fin d'une époque : celle où nous pouvions nous réjouir de voir des jeunes femmes (et des jeunes hommes aussi) prendre goût à la recherche, devenir capables de cette liberté dont nous avons profité. Désormais, à l'Université comme partoutailleurs, il s'agit de manifester sa flexibilité, d'apprendre à donner les bons signaux et à écouter ceux qui proviennent du marché, bref de donner les gages requis de motivation et de sérieux. Comment vivre cette fin d'époque sur un mode qui ne soit ni cynique ni nostalgique ? Comment échapper au « chacun pour soi » qui devient la règle à l'Université comme ailleurs ? Comment faire aujourd'hui relais au cri de Woolf, « Penser nous devons » ? Il nous fallait rencontrer des femmes chez qui nos questions faisaient écho et qui pourraient leur donner des dimensions imprévues, appeler à prolonger ainsi le cri de Virginia Woolf. Françoise Balibar, Bernadette Bensaude-Vincent, Laurence Bouquiaux, Barbara Cassin, Mona Chollet, Emilie Hache, Françoise Sironi, Marcelle Stroobants, Benedikte Zitouni, ont accepté de témoigner des anecdotes, des événements discrets ou des perplexités qui ont marqué le chemin par lequel chacune a découvert ce que pouvait signifier « penser » et passer ainsi du refus à la création. Mêmes si les portes de l'Université se sont ouvertes aux femmes, cela ne signifie pas qu'elles s'y soient senties « à leur place ». (Decitre) | Note de contenu : |
NOUS QUI SOMMES A L'UNIVERSITE
PAS EN NOTRE NOM
CREER UN NOUS
EN TANT QUE FEMMES ?
PRISE DE RELAIS ?
LE PERSONNEL EST POLITIQUE
LA QUESTION DE L'HERITAGE
DEUX PLUS UNE
CONSTRUIRE LA QUESTION
UNE INDUCTION, CELA MARCHE
(Decitre) |
Les faiseuses d'histoires : que font les femmes à la pensée ? [texte imprimé] / Vinciane Despret (1959-....), Auteur ; Isabelle Stengers, Auteur . - La Découverte, 2011 . - 205 p. ; 19 cm. - ( Les Empêcheurs de penser en rond, ISSN 1151-6461) . ISBN : 978-2-359-25047-3 : 14 EUR Langues : Français ( fre) Catégories : | Féminisme Philosophie
| Tags : | féminisme pensées philosophiques | Index. décimale : | 141.72 Féminisme | Résumé : | Comment garder la force que nous ont transmise les femmes dont on n'attendait rien d'autre que d'être une maîtresse de maison - épouse, mère ? Ces femmes qui, bravant le ridicule, de manière parfaitement désintéressée (elles ne pouvaient nourrir aucun espoir de carrière), ont résisté à l'objection doucereuse de leur père : « Mais, ma chérie, tu ne manques de rien... » et ont cherché par tous les moyens à créer et à vivre. L'Université leur était alors interdite et Virginia Woolf mettait leurs filles en garde : n'allez jamais rejoindre la procession « des hommes chargés d'honneurs et de responsabilités ». Qu'avons-nous appris, nous, les filles infidèles de Virginia, qui avons, de fait, rejoint les rangs des « hommes cultivés » ? Nous avons le sentiment d'assister à la fin d'une époque : celle où nous pouvions nous réjouir de voir des jeunes femmes (et des jeunes hommes aussi) prendre goût à la recherche, devenir capables de cette liberté dont nous avons profité. Désormais, à l'Université comme partoutailleurs, il s'agit de manifester sa flexibilité, d'apprendre à donner les bons signaux et à écouter ceux qui proviennent du marché, bref de donner les gages requis de motivation et de sérieux. Comment vivre cette fin d'époque sur un mode qui ne soit ni cynique ni nostalgique ? Comment échapper au « chacun pour soi » qui devient la règle à l'Université comme ailleurs ? Comment faire aujourd'hui relais au cri de Woolf, « Penser nous devons » ? Il nous fallait rencontrer des femmes chez qui nos questions faisaient écho et qui pourraient leur donner des dimensions imprévues, appeler à prolonger ainsi le cri de Virginia Woolf. Françoise Balibar, Bernadette Bensaude-Vincent, Laurence Bouquiaux, Barbara Cassin, Mona Chollet, Emilie Hache, Françoise Sironi, Marcelle Stroobants, Benedikte Zitouni, ont accepté de témoigner des anecdotes, des événements discrets ou des perplexités qui ont marqué le chemin par lequel chacune a découvert ce que pouvait signifier « penser » et passer ainsi du refus à la création. Mêmes si les portes de l'Université se sont ouvertes aux femmes, cela ne signifie pas qu'elles s'y soient senties « à leur place ». (Decitre) | Note de contenu : |
NOUS QUI SOMMES A L'UNIVERSITE
PAS EN NOTRE NOM
CREER UN NOUS
EN TANT QUE FEMMES ?
PRISE DE RELAIS ?
LE PERSONNEL EST POLITIQUE
LA QUESTION DE L'HERITAGE
DEUX PLUS UNE
CONSTRUIRE LA QUESTION
UNE INDUCTION, CELA MARCHE
(Decitre) |
| |