Titre : | Orthographe: qui a peur de la réforme | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Georges Legros, Auteur ; Marie-Louise Moreau, Auteur | Editeur : | Bruxelles [Belgique] : Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Administration générale de la Culture - Service de la langue française | Année de publication : | 2012 | Importance : | 66 p. | Format : | 25 cm | Langues : | Français (fre) | Catégories : | 1.45 Matières de l'enseignement de base et général
| Tags : | réforme orthographe | Index. décimale : | 372.46 Apprentissage de la grammaire et de l'orthographe | Résumé : | "Le livre de G. Legros et M.-L. Moreau Orthographe : qui a peur de la réforme ? est un ouvrage qui séduira tous les passionnés d’orthographe et devrait impérativement être lu par quiconque conçoit difficilement que l’on puisse réformer l’orthographe.
Le premier chapitre présente le rapport complexe de l’orthographe française avec l’oral, dû à l’excédent de graphèmes par rapport aux phonèmes, ainsi qu’aux incohérences de certaines graphies : bruit se termine pas un t muet prononcé dans bruiter mais abri s’écrit sans t final malgré abriter ; le p de dompter n’est pas étymologique puisque le mot vient du latin domitare ; le d de moudre, prendre se retrouve dans mouds, prends alors que celui de craindre, feindre n’apparait pas dans crains, feins, etc.
Ces incohérences ne sont pas sans conséquences pour les usagers ; il faut y voir la cause du retard observé dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, qui conduit à une baisse de niveau manifeste. Des avancées pédagogiques, le recours à l’informatique et surtout la remise en cause de la norme constituent des remèdes possibles et souhaitables. Les Rectifications de 1990 sont l’un de ces remèdes et EROFA ne peut que se féliciter de retrouver dans cet ouvrage l’essentiel des propositions contenues dans ses publications sur les consonnes doubles, le X final et l’accord du participe passé. Les objectifs qui, selon les auteurs, devraient être ceux d’une réforme rejoignent ceux de notre association, plusieurs fois citée, à savoir des domaines clairement définis, faciles à comprendre, à mémoriser, à appliquer et de grande portée.
Et pourtant une réforme soulève bien des résistances. Les opposants y voient une menace contre la « belle langue » et la littérature classique, un nivellement par le bas et une atteinte à l’évolution prétendument naturelle, autant de masques transparents qui ne parviennent pas à dissimuler un conservatisme naïf. Or le déclin orthographique risque fort de s’accentuer si le système ne retrouve pas une plus grande cohérence. Un ouvrage d’un grand intérêt, que les auteurs, par leur grande connaissance du domaine et leurs arguments convaincants, ont su rendre accessible à tous les usagers." (http://erofa.free.fr) |
Orthographe: qui a peur de la réforme [texte imprimé] / Georges Legros, Auteur ; Marie-Louise Moreau, Auteur . - Bruxelles (Boulevard Léopold II, 44, 1080, Belgique) : Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Administration générale de la Culture - Service de la langue française, 2012 . - 66 p. ; 25 cm. Langues : Français ( fre) Catégories : | 1.45 Matières de l'enseignement de base et général
| Tags : | réforme orthographe | Index. décimale : | 372.46 Apprentissage de la grammaire et de l'orthographe | Résumé : | "Le livre de G. Legros et M.-L. Moreau Orthographe : qui a peur de la réforme ? est un ouvrage qui séduira tous les passionnés d’orthographe et devrait impérativement être lu par quiconque conçoit difficilement que l’on puisse réformer l’orthographe.
Le premier chapitre présente le rapport complexe de l’orthographe française avec l’oral, dû à l’excédent de graphèmes par rapport aux phonèmes, ainsi qu’aux incohérences de certaines graphies : bruit se termine pas un t muet prononcé dans bruiter mais abri s’écrit sans t final malgré abriter ; le p de dompter n’est pas étymologique puisque le mot vient du latin domitare ; le d de moudre, prendre se retrouve dans mouds, prends alors que celui de craindre, feindre n’apparait pas dans crains, feins, etc.
Ces incohérences ne sont pas sans conséquences pour les usagers ; il faut y voir la cause du retard observé dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, qui conduit à une baisse de niveau manifeste. Des avancées pédagogiques, le recours à l’informatique et surtout la remise en cause de la norme constituent des remèdes possibles et souhaitables. Les Rectifications de 1990 sont l’un de ces remèdes et EROFA ne peut que se féliciter de retrouver dans cet ouvrage l’essentiel des propositions contenues dans ses publications sur les consonnes doubles, le X final et l’accord du participe passé. Les objectifs qui, selon les auteurs, devraient être ceux d’une réforme rejoignent ceux de notre association, plusieurs fois citée, à savoir des domaines clairement définis, faciles à comprendre, à mémoriser, à appliquer et de grande portée.
Et pourtant une réforme soulève bien des résistances. Les opposants y voient une menace contre la « belle langue » et la littérature classique, un nivellement par le bas et une atteinte à l’évolution prétendument naturelle, autant de masques transparents qui ne parviennent pas à dissimuler un conservatisme naïf. Or le déclin orthographique risque fort de s’accentuer si le système ne retrouve pas une plus grande cohérence. Un ouvrage d’un grand intérêt, que les auteurs, par leur grande connaissance du domaine et leurs arguments convaincants, ont su rendre accessible à tous les usagers." (http://erofa.free.fr) |
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