Titre : | L'analyse expérimentale du comportement : Un essai théorique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | B.F. Skinner, Auteur ; Marc Richelle, Traducteur ; A.M. Richelle, Traducteur | Mention d'édition : | 2è | Editeur : | Bruxelles [Belgique] : Dessart et Mardaga | Année de publication : | 1971 | Collection : | Psychologie et sciences humaines num. 38 | Importance : | 406 p. | Format : | 19 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87009-032-9 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Américain (ame) | Catégories : | Comportement Psychologie expérimentale
| Tags : | comportement (analyse) | Index. décimale : | 159.9 Psychologie | Résumé : | Le psychologue américain Burrhus F. Skinner fut l'un des plus illustres représentants du behaviorisme, courant de la psychologie anglo-saxonne particulièrement important de la Première Guerre mondiale aux années 50. Ce courant repose sur l'idée que l'explication scientifique en psychologie doit ignorer toute référence à la conscience de l'individu, pour n'étudier que les comportements extérieurs observés expérimentalement. Les behavioristes - ou comportementalistes - laissent donc de côté les processus mentaux (le cerveau est considéré comme une « boîte noire »), selon eux non-objectivables, pour ne se centrer que sur les comportements, considérés comme des réponses de l'individu aux stimuli de l'environnement.
Pour Skinner, la question est de savoir comment s'effectuent les apprentissages à partir de l'observation des comportements. C'est dans L'Analyse expérimentale du comportement que se trouve l'exposé le plus complet de sa conception, au centre de laquelle se trouve le « conditionnement opérant ». Les actions de l'individu peuvent être suivies soit d'un « renforcement positif » (par exemple une récompense), soit d'un « renforcement négatif », comme une punition. C'est ainsi qu'il apprend. L'individu va en effet adopter un comportement lui évitant les renforcements négatifs et augmentant les renforcements positifs.
L'invention d'une méthode.
Selon Skinner, la quasi-totalité des comportements humains et animaux est explicable par le conditionnement opérant. Ses travaux vont particulièrement influencer la psychologie de l'apprentissage et, dans les années 60, Skinner invente une méthode d'apprentissage en éducation : on propose à l'élève des tâches de complexité croissante, en renforçant par des récompenses les savoirs qu'on désire développer. Car pour Skinner, qu'est-ce que l'enseignement, sinon l'organisation des « contingences de renforcement qui accélèrent l'apprentissage » ? Dans son ouvrage, Skinner développe sa pensée sur le conditionnement opérant, en estimant que des domaines aussi variés que la psychothérapie, l'économie ou la politique reposent aussi sur des renforcements entre une action et sa réponse. C'est plus généralement le cas de la vie sociale, puisque « les membres d'un groupe s'instruisent mutuellement, [...] se stimulent les uns les autres à travailler [...] et s'imposent des sanctions morales qui ont le même effet que les lois édictées par les gouvernements. Ils font cela naturellement, en organisant diverses contingences de renforcement ». Ce qui va permettre de renforcer un comportement n'est pas déterminé mais évolue selon l'histoire génétique de l'espèce, ou selon les cultures. Par exemple, une nouvelle coutume n'est sélectionnée que si ses conséquences sont positives pour la communauté. Le behaviorisme fut longtemps hégémonique, tout en étant fortement critiqué pour ne tenir aucun compte de processus internes comme la motivation ou la mémoire. Il a peu à peu été supplanté par l'approche cognitive, qui refuse d'écarter de l'analyse ce qui se passe « à l'intérieur » de l'individu, ce qu'il vit ou ressent subjectivement, en voyant même cela comme le fondement de l'élaboration des conduites.
(Sciences humaines) |
L'analyse expérimentale du comportement : Un essai théorique [texte imprimé] / B.F. Skinner, Auteur ; Marc Richelle, Traducteur ; A.M. Richelle, Traducteur . - 2è . - Dessart et Mardaga, 1971 . - 406 p. ; 19 cm. - ( Psychologie et sciences humaines; 38) . ISBN : 978-2-87009-032-9 Langues : Français ( fre) Langues originales : Américain ( ame) Catégories : | Comportement Psychologie expérimentale
| Tags : | comportement (analyse) | Index. décimale : | 159.9 Psychologie | Résumé : | Le psychologue américain Burrhus F. Skinner fut l'un des plus illustres représentants du behaviorisme, courant de la psychologie anglo-saxonne particulièrement important de la Première Guerre mondiale aux années 50. Ce courant repose sur l'idée que l'explication scientifique en psychologie doit ignorer toute référence à la conscience de l'individu, pour n'étudier que les comportements extérieurs observés expérimentalement. Les behavioristes - ou comportementalistes - laissent donc de côté les processus mentaux (le cerveau est considéré comme une « boîte noire »), selon eux non-objectivables, pour ne se centrer que sur les comportements, considérés comme des réponses de l'individu aux stimuli de l'environnement.
Pour Skinner, la question est de savoir comment s'effectuent les apprentissages à partir de l'observation des comportements. C'est dans L'Analyse expérimentale du comportement que se trouve l'exposé le plus complet de sa conception, au centre de laquelle se trouve le « conditionnement opérant ». Les actions de l'individu peuvent être suivies soit d'un « renforcement positif » (par exemple une récompense), soit d'un « renforcement négatif », comme une punition. C'est ainsi qu'il apprend. L'individu va en effet adopter un comportement lui évitant les renforcements négatifs et augmentant les renforcements positifs.
L'invention d'une méthode.
Selon Skinner, la quasi-totalité des comportements humains et animaux est explicable par le conditionnement opérant. Ses travaux vont particulièrement influencer la psychologie de l'apprentissage et, dans les années 60, Skinner invente une méthode d'apprentissage en éducation : on propose à l'élève des tâches de complexité croissante, en renforçant par des récompenses les savoirs qu'on désire développer. Car pour Skinner, qu'est-ce que l'enseignement, sinon l'organisation des « contingences de renforcement qui accélèrent l'apprentissage » ? Dans son ouvrage, Skinner développe sa pensée sur le conditionnement opérant, en estimant que des domaines aussi variés que la psychothérapie, l'économie ou la politique reposent aussi sur des renforcements entre une action et sa réponse. C'est plus généralement le cas de la vie sociale, puisque « les membres d'un groupe s'instruisent mutuellement, [...] se stimulent les uns les autres à travailler [...] et s'imposent des sanctions morales qui ont le même effet que les lois édictées par les gouvernements. Ils font cela naturellement, en organisant diverses contingences de renforcement ». Ce qui va permettre de renforcer un comportement n'est pas déterminé mais évolue selon l'histoire génétique de l'espèce, ou selon les cultures. Par exemple, une nouvelle coutume n'est sélectionnée que si ses conséquences sont positives pour la communauté. Le behaviorisme fut longtemps hégémonique, tout en étant fortement critiqué pour ne tenir aucun compte de processus internes comme la motivation ou la mémoire. Il a peu à peu été supplanté par l'approche cognitive, qui refuse d'écarter de l'analyse ce qui se passe « à l'intérieur » de l'individu, ce qu'il vit ou ressent subjectivement, en voyant même cela comme le fondement de l'élaboration des conduites.
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