Titre : | L'art poétique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Nicolas Boileau (1636-1711), Auteur | Editeur : | Paris [France] : Larousse | Année de publication : | 1972 | Collection : | Nouveaux classiques Larousse | Sous-collection : | Spécial : Documentation thématique | Importance : | 175 p. | Format : | 17 cm | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Analyse littéraire Littérature française Poésie
| Tags : | analyse littéraire | Index. décimale : | 821.133.1 Littérature française. Littérature de langue française | Résumé : | Ce poème est divisé en quatre chants.
Dans le premier chant, le poète expose les règles générales de l’art d’écrire et il les exprime en vers devenus proverbes. Il insiste d’abord sur la nécessité de connaitre son talent et de suivre toujours la raison pour guide, sur la sobriété dans les détails et sur la variété des sujets.
Après ces règles générales, Boileau esquisse rapidement l’histoire littéraire depuis Villon jusqu’au XVIIe siècle. Il recommande ensuite l’exactitude, la clarté, le respect de langue, la fidélité aux règles de l’harmonie, l’unité de composition.
Cette clarté et cette pureté ne s’achètent qu’au prix du travail et d’une sage lenteur.
L’ouvrage une fois composé, il est nécessaire de le soumettre à la censure d’un critique habile et sévère. Celui qui ne recherche que des admirateurs et non des critiques en trouvera certainement.
Le second chant est consacré aux règles des genres secondaires, tels que l’idylle, l’élégie, l’ode, le sonnet, l’épigramme, le rondeau, la ballade, le madrigal, la satire et la chanson satirique appelée vaudeville. Les définitions que donne le poète sont des modèles du style qui convient à chaque genre de composition.
On a remarqué avec étonnement que parmi ces genres Secondaires, Boileau a oublié l’apologue et n’a point parlé de La Fontaine. Il faut observer, pour disculper le poète, que de son temps on n’avait pas la même idée sur l’importance de la fable que de nos jours. Elle n’a paru longtemps, et à La Fontaine lui-même, propre qu’à amuser les enfants.
Le troisième chant, le plus beau, traite de la tragédie, de l’épopée et de la comédie. Comme dans les deux précédents, les définitions y deviennent souvent des peintures.
Le poète commence par exposer les règles générales de la tragédie, telles que l’exposition du sujet et la règle des trois unités de lieu, de temps et d’action.
Après ces règles générales, il indique les sujets que l’on peut représenter sur la scène et ceux que l’on doit en écarter.
Puis il développe les conditions du nœud, de la péripétie et du dénouement d’une bonne tragédie.
Après avoir achevé de donner les règles de la tragédie, Boileau raconte l’histoire de ce genre chez les Grecs et chez nous. Chez les Grecs, il signale Thespis, Eschyle et Sophocle comme les créateurs de l’art dramatique.
Passant à la poésie épique et à la comédie, Boileau préconise le merveilleux mythologique et combat le merveilleux chrétien.
Le quatrième chant est, en grande partie, une répétition de ce que Boileau a dit sur la vocation poétique, le choix d’un ami et les qualités du poète. Ici, comme partout, la gloire de Louis XIV se présente à lui, et il termine par un éloge magnifique du grand roi.
[D’après Daniel Bonnefon. Les écrivains célèbres de la France, ou Histoire de la littérature française depuis l'origine de la langue jusqu'au XIXe siècle (7e éd.), 1895, Paris, Librairie Fischbacher.] |
L'art poétique [texte imprimé] / Nicolas Boileau (1636-1711), Auteur . - Larousse, 1972 . - 175 p. ; 17 cm. - ( Nouveaux classiques Larousse. Spécial : Documentation thématique) . Langues : Français ( fre) Catégories : | Analyse littéraire Littérature française Poésie
| Tags : | analyse littéraire | Index. décimale : | 821.133.1 Littérature française. Littérature de langue française | Résumé : | Ce poème est divisé en quatre chants.
Dans le premier chant, le poète expose les règles générales de l’art d’écrire et il les exprime en vers devenus proverbes. Il insiste d’abord sur la nécessité de connaitre son talent et de suivre toujours la raison pour guide, sur la sobriété dans les détails et sur la variété des sujets.
Après ces règles générales, Boileau esquisse rapidement l’histoire littéraire depuis Villon jusqu’au XVIIe siècle. Il recommande ensuite l’exactitude, la clarté, le respect de langue, la fidélité aux règles de l’harmonie, l’unité de composition.
Cette clarté et cette pureté ne s’achètent qu’au prix du travail et d’une sage lenteur.
L’ouvrage une fois composé, il est nécessaire de le soumettre à la censure d’un critique habile et sévère. Celui qui ne recherche que des admirateurs et non des critiques en trouvera certainement.
Le second chant est consacré aux règles des genres secondaires, tels que l’idylle, l’élégie, l’ode, le sonnet, l’épigramme, le rondeau, la ballade, le madrigal, la satire et la chanson satirique appelée vaudeville. Les définitions que donne le poète sont des modèles du style qui convient à chaque genre de composition.
On a remarqué avec étonnement que parmi ces genres Secondaires, Boileau a oublié l’apologue et n’a point parlé de La Fontaine. Il faut observer, pour disculper le poète, que de son temps on n’avait pas la même idée sur l’importance de la fable que de nos jours. Elle n’a paru longtemps, et à La Fontaine lui-même, propre qu’à amuser les enfants.
Le troisième chant, le plus beau, traite de la tragédie, de l’épopée et de la comédie. Comme dans les deux précédents, les définitions y deviennent souvent des peintures.
Le poète commence par exposer les règles générales de la tragédie, telles que l’exposition du sujet et la règle des trois unités de lieu, de temps et d’action.
Après ces règles générales, il indique les sujets que l’on peut représenter sur la scène et ceux que l’on doit en écarter.
Puis il développe les conditions du nœud, de la péripétie et du dénouement d’une bonne tragédie.
Après avoir achevé de donner les règles de la tragédie, Boileau raconte l’histoire de ce genre chez les Grecs et chez nous. Chez les Grecs, il signale Thespis, Eschyle et Sophocle comme les créateurs de l’art dramatique.
Passant à la poésie épique et à la comédie, Boileau préconise le merveilleux mythologique et combat le merveilleux chrétien.
Le quatrième chant est, en grande partie, une répétition de ce que Boileau a dit sur la vocation poétique, le choix d’un ami et les qualités du poète. Ici, comme partout, la gloire de Louis XIV se présente à lui, et il termine par un éloge magnifique du grand roi.
[D’après Daniel Bonnefon. Les écrivains célèbres de la France, ou Histoire de la littérature française depuis l'origine de la langue jusqu'au XIXe siècle (7e éd.), 1895, Paris, Librairie Fischbacher.] |
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